Limitation d’âge à l’élection présidentielle : « c’est un faux débat… » juge Ibrahima Aminata Diallo

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La question de limitation d’âge aux prochaines élections présidentielles, s’invite dans le milieu de la société civile. Ce mardi 1er février 2022, le président de la Coalition nationale des acteurs pour la paix et le développement a abordé le sujet. Pour Ibrahima Aminata Diallo, c’est un débat qui ne doit pas exister dans le contexte actuel.

L’ancien président de la PJDD rappelle que la constitution de 2010 ne prévoyait pas la limitation d’âge. Plus loin, il milite pour que la nouvelle constitution qui sera rédigée par le Conseil national de la transition ne prenne pas en compte cette question.

«Ce n’est pas l’âge qui compte, c’est le comportement de celui qui viendra au pouvoir de vouloir gérer le pouvoir dans l’émotion tout en mettant son ego au détriment de l’intérêt de la population qui va poser de problème », souligne M. Diallo.

Selon lui, l’accent devrait être mis aujourd’hui sur la santé physique et mentale des  leaders politiques qui  seront candidats aux élections. «C’est pour éviter qu’on est un président qui viendra quelques mois ou quelques années  seulement qu’il meure au pouvoir  et qu’on retombe dans une situation de coup d’Etat ».

Plus loin, le président de la CONAPAID pense que ce débat risque même de porter atteinte à l’unité nationale. «On ne devrait pas le faire au nom de l’unité nationale (…)», prévient-il avant de rappeler qu’en 2010, Alpha Condé s’est présenté candidat à l’âge de 72 ans. «Mais cela n’a pas empêché qu’il soit élu président », conclut-il.

Depuis la mise en place du Conseil national de la transition, des voix se lèvent pour émettre des doutes sur l’allure qui est en train de prendre la transition guinéenne. Ibrahima Aminata Diallo lui, invite les Guinéens à accorder un bénéfice de doute aux membres du CNT et continuer  à avoir confiance au CNRD.

« Je pense que pour l’instant la transition est sur la bonne voie, il ne faut pas regarder seulement les personnes qu’on a choisi au CNT. Tout dépendra des actes qu’ils vont poser. Ce bénéfice de doute pourrait peut-être emmener la première personnalité qui a été nomme à la tête de cet organe de rassurer les Guinéens », conclut-il.

 

 

ADD pour Planete7

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