Le président du parti Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), s’est prononcé ce mercredi, 20 janvier sur la composition du nouveau gouvernement guinéen.
Réélu pour un mandat controversé à la tête de la Guinée, le chef de l’État guinéen a mis en place trente (30) départements ministériels et un secrétariat général des affaires religieuses.
Apparemment, Alpha Condé qui s’est engagé à gouverner la Guinée autrement, ne compte pas pourtant se débarrasser de certains de ses ministres démissionnaires.
Régulièrement critiqué par ses adversaires pour ses “nominations de récompense”, depuis 2010, l’année à laquelle il est arrivé au pouvoir en Guinée, l’ancien opposant historique devenu président n’a pas apporté de grandes surprises dans sa nouvelle structure gouvernementale.
Pour beaucoup d’observateurs de la vie politique guinéenne, ces nominations ne sont pas en harmonie avec le concept “gouverner autrement” prôné par le nouveau locataire du palais Sékhoutouréah.
“Personnellement je trouve que l’équipe est pléthorique, pour un pays dont les ressources sont faibles”, a analysé le leader de l’UDRG
Bah Oury, pense qu’il y a une nécessité de repenser à la composition de notre administration.
“Depuis des années, on pense qu’il faut diminuer le nombre des postes ministériels en Guinée, mais pour que cela puisse se faire, il faut forcément moderniser l’administration”, a ajouté l’ancien ministre de la réconciliation nationale
Beaucoup de pronostics faisaient état d’une éventuelle nomination de l’ancien proche de Cellou Dalein Diallo, dans le nouveau gouvernement de la quatrième République.
D’abord, le principal concerné a exprimé toute sa gratitude à l’endroit de ceux qui estiment qu’il peut être utile pour la Guinée et les Guinéens au-delà de sa contribution actuelle, dans le cadre de l’instauration d’un état démocratique en Guinée.
Même si Bah Oury rassure qu’il n’est pas demandeur de poste, l’opposant affirme cependant, qu’il n’a pas non plus été consulté jusque-là par qui que ce soit pour une éventuelle collaboration avec le pouvoir en place.
Il s’est exprimé ce mercredi chez nos confrères d’Espace dans l’émission les “Grandes Gueules”.
ADD