Thierno Maadjou Bah, Sidi Diallo et Ibrahima Sory Lincoln Soumah tous journalistes de la radio nostalgie et animateurs de la célèbre émission “Africa2015” ont été condamnés ce mercredi par le TPI de Kaloum. Ils étaient poursuivis pour diffamation par voix de presse.
Une condamnation qui suscite des réactions notamment au sein de la corporation. En effet, en lieu et place de la loi sur la liberté de la presse, ces journalistes ont été condamnés sur le code pénal.
Pour le président de la HAC (Haute Autorité de la Communication), lorsqu’il y a diffamation par voix de presse, c’est la loi sur la liberté de la presse qui s’applique.
Boubacar Yacine Diallo qui s’exprime sur le sujet avec beaucoup de prudence, demande à faire confiance à la justice.
“Je sais que le ministre de la justice est très attaché à l’application de la loi sur la liberté de la presse et la loi sur la cybersécurité. Donc en tant qu’organe de régulation, si des juges jugent en dehors de la loi sur la liberté de la presse, nous pourrions attirer l’attention du ministre et les procureurs qui sont souvent les gardiens de ces poursuites. Mais, je fais confiance à la justice, il y a eu des précédents où des juges ont été très intransigeants, en appliquant la loi sur la liberté de la presse même par fois quand ils restent sous influence. Je pense que ces cas vont inspirer tout le monde”, a-t-il déclaré ce matin dans les “Grandes Gueules”
ADD