Deux incendies se sont déclarés en l’espace d’une semaine. Des drames dont l’origine est électrique selon les sinistrés. Ces derniers ont tout perdu et demandent un soutien des bonnes volontés.
Ces incendies se sont déclarés dans la commune urbaine. A Bagagoundo, cette maison de 4 pièces a été vidé de son contenu par les flammes. Le drame remonte au lundi 4 janvier. »C’est aux environs de 14h lorsque nous étions à la cuisine, des enfants qui quittaient l’école nous ont fait signe qu’il y’a une fumée qui se dégageait de la toiture. Après constat, il s’agissait d’un court circuit qui a vidé ma chambre de tout ce que j’avais. Depuis, on est obligé de rester chez nos voisins. Les autorités sont venues nous rendre visite après l’intervention des sapeurs pompiers ‘‘ explique Mariame Magassouba une des victimes.
Il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts sont importants. Les membres de la famille occupent momentanément le salon comme refuge où un matelas est posé à même le sol.
Plus loin, Souleymane Keita professeur de Mathématiques a subi un sort similaire. Habitant cette maison depuis 2016, cet enseignant a tout perdu. Les sinistrés vivent au milieu des champs de ruine et tiennent grâce à l’apport des bonnes volontés. Leurs meubles et autres ont été réduits en cendres.
Les incendies sont fréquents ces derniers temps à Dubréka et l’intervention des sapeurs pompiers est quasi impossible en raison de la distance mais aussi le mauvais état de la route. Pendant ce temps, les victimes sont à la belle étoile.