Violences en Guinée : Dalein exprime sa solidarité aux victimes et rappelle l’origine des évènements
Le président de l’UFDG et candidat de cette formation politique au dernier scrutin présidentiel s’est prononcé à nouveau ce lundi 26 octobre sur les violences meurtrières enregistrées ces derniers jours dans la capitale guinéenne et dans certaines villes de l’intérieur du pays.
Cellou Dalein Diallo a exprimé sa solidarité à l’endroit des victimes de ces «exactions» commises sur certains citoyens.
Ensuite, le leader du principal parti d’opposition a expliqué que ces violences sont nées de la volonté du pouvoir en place de “frauder” les résultats sortis des urnes.
L’opposant a rappelé que son parti a recruté, équipé et déployé des jeunes dans les 15 mille bureaux de vote qui ont permis à avoir les résultats qui illustrent qu’il a remporté la présidentielle.
Malheureusement regrette t-il “Alpha Condé a mis l’administration publique en contribution pour fabriquer des PV différents”.
“ Pour faire opérer son hold up électoral, il a décidé de déclencher cette violence. Dès lundi on a commencé à tirer sur les jeunes 4 personnes ont été abattus le lundi dès que j’ai annoncé mes résultats ”, fustige Cellou Dalein Diallo qui affirmant ainsi que cela n’a jamais été illégal aux yeux de la loi à partir du moment où les résultats étaient affichés devant les bureaux de vote
“ L’essentiel ce n’est pas déclaré du faux parce qu’en ce moment on peut te poursuivre ”, précise t-il
Cellou Dalein Diallo a déploré le manque de volonté du pouvoir de mettre main sur les auteurs des tueries de Guinéens à l’occasion des manifestations politiques depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir.
Des tueries d’ailleurs, que le chef de fil de l’opposition considére désormais comme des tueries sélectives.
“ C’est vrai c’est la CENI qui est compétente pour déclarer les résultats, mais la répression aveugle contre ces jeunes qui se réjouissaient sur l’axe on a pas le droit de leur ôter la vie, à la limite on peut les arrêter et les jugés si on estime que c’est un délit. Mais ici la moindre de chose c’est l’arme qu’on utilise. Deux ans trente (230) morts dans les manifestations, il n’y a jamais eu d’enquête, il n’y a jamais eu de sanction”, dénonce l’ancien premier ministre
Pour finir, Cellou Dalein Diallo accuse le président de la République, Alpha Condé, d’emmener le combat contre la fraude électorale dans un élan purement éthique.
ADD