Le président du parti Union pour le Progrès de la Guinée (UPG), s’est exprimé ce mercredi 28 juillet sur le déroulement du processus électoral en cours en Guinée. La CENI a lancé les opérations de révision des listes électorales depuis le 20 juillet dernier qui prendront fin le 03 août prochain.
Mais le constat révèle qu’il y a un faible engouement des électeurs devant les CAERLE pour se faire enrôler.
Cette situation s’expliquerait par le manque de confiance qui existe entre la commission électorale nationale indépendante (CENI) a fait remarquer Jacques Gbonimy.
“ Le problème est que la révision engagée par la CENI ne concerne pas tout le monde. Les citoyens ne sont pas bien sensibilisés. Et ceux qui sont concernés ne sont pas bien informés. Le deuxième fait ce que les Guinéens ne croient plus à ce que la CENI est en train de faire. Les citoyens ne croient plus à ce que l’organe électoral est en train de faire dans notre pays ”, a-t-il expliqué
L’autre facteur qui pourrait expliquer ce manque d’engouement devant les CAERLE selon cet opposant, c’est les grandes pluies.
“ Ça pleut trop actuellement les gens sont cloîtrés chez eux et ne sortent pas”.
Jaques Gbonimy se dit prêt à aller à la prochaine élection présidentielle, mais exige un minimum de conditions de transparence de ce scrutin.
“ Nous demandons à ce que tout soit mis en place avant d’aller à l’élection. Et nous demandons à la CENI de rester impartiale et indépendante comme son nom l’indique ”.
Cet acteur politique estime cependant, que le respect de ces exigences passe forcément par un dialogue sérieux entre l’ensemble des acteurs impliqués dans ce processus électoral.
Même si au même moment, Jaques Gbonimy dénonce le refus du gouvernement de respecter les dispositions des différents dialogues enregistrés en Guinée depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir.
ADD