Insalubrité au marché de Kindia: inquiets, les usagers tirent la sonnette d’alarme !
En cette période de grandes pluies, vendeuses, consommateurs et usagers de la route traversent un véritable calvaire au marché de Kindia. En effet, des boues et autres tas d’immondices envahissent le lieu de commence rendant extrêmement difficile sa praticabilité, du constat de notre correspondant régional.
Cette situation inquiète la population de la ville des agrumes qui ne sait plus sur quel danser. Hawa Camara vendeuse au grand marché témoigne: « les difficultés auquelles que nous sommes confrontés au marché sont inédites, on ne peut pas expliquer. Les motards nous fatiguent, les véhicules on en parle même pas. Quand il pleut toutes les eaux usées viennent se stagner ici à ma place et d’autres vendeuse même me poussent pour qu’elles puissent avoir où s’assoir. Parfois elles peuvent me pousser jusqu’à ce que je tombe dans la boue. Et si je tombe dans la boue je pars à la friperie pour m’en acheter des nouveaux habits. Au carrefour il n’y a que de la boue alors que nous payons la taxe tous les jours, ils ne viennent pas ramasser les ordures sauf le matin quand on vient pour étaler nos marchandises. On ramasse et nous payons sur le coup quelqu’un d’autre pour envoyer les ordures aux dépotoirs ».
Yarie Soumah cliente rencontrée au marché s’indigne. « Si tu penses au problème de boues au marché, je ne pense pas si tu viendras au marché ou en ville parce qu’a l’heure-là, la ville est envahie par la boue. Parfois tu marches dans cette boue et arrivée à la maison, tu as des microbes sur tes pieds« .
Pour éviter de contracter des maladie dans ce marché, Yarie lance une invite à la commune. « J’interpelle la commune de revoir le cas de la ville de Kindia en matière de gestion des ordures et de la boue surtout en cette période hivernale ou on peut ramasser(attraper ) toutes sortes de maladies» .
Les jeunes motards sont également inquiets de l’occupation anarchique des voiries urbaines et surtout le sens interdit. « Tout notre problème, c’est cette boue qui nous fatigue. Notre syndicat a tout fait pour liquider ces ordures, parfois nous contribuons pour donner de l’argent aux charretiers pour qu’ils transportent ces ordures aux dépotoirs. Si les autorités ne viennent pas en aide ce n’est pas bien et nous n’avons même pas besoin de laver nos motos dans ce cas, parce que c’est inutile. Les autorités n’ont qu’à voir, même si c’est deux ou trois kilogrammes de goudron peuvent suffire pour éradiquer cette boue dans le marché » dit Abdoulaye Sylla.
Abdourahamane Nansoko depuis Kindia 628-24-51-52