La préfecture de Mandiana est une nouvelle fois endeuillée par un drame. Ce dimanche 2 mars 2025, le corps sans vie d’un adolescent a été découvert dans les eaux du fleuve Sankarani, suscitant une vive émotion au sein de la population locale.
C’est aux abords du Sankarani que Mamady Doumbouya et ses compagnons ont fait la triste découverte. « En traversant le fleuve, nous avons aperçu le corps coincé près d’une pierre. Nous l’avons sorti de l’eau et mis en sécurité avant d’alerter mon supérieur, qui a immédiatement prévenu les autorités », raconte-t-il.
Alertées, les forces de l’ordre se sont rendues sur place pour procéder aux constatations d’usage. Après l’examen du corps, celui-ci a été remis à la famille pour inhumation.
Le lieutenant Alpha Oumar Diallo, responsable des opérations, a exprimé sa préoccupation face aux risques que courent les jeunes aux abords des cours d’eau. « Ce drame met en lumière un réel problème de surveillance. Nous appelons les parents à redoubler d’attention pour éviter d’autres tragédies », a-t-il déclaré.
Ce décès tragique relance le débat sur la sécurité des enfants près des zones à risque. Dans cette région où les rivières et fleuves font partie du quotidien, l’absence de mesures préventives accroît le danger. Faut-il renforcer la sensibilisation ? Mettre en place des dispositifs de sécurité aux abords des points d’eau ? Autant de questions qui interpellent les autorités locales et les familles.
Alors que Mandiana pleure un de ses jeunes fils, ce drame rappelle l’urgence d’actions concrètes pour prévenir d’autres pertes humaines.
Saliou Fatou Cissé, correspondant à Kankan pour Planete7.info
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