Depuis Kérouané, Makanera Kaké démonte les attaques de Faya Milimono et salue le bilan du CNRD
Face aux critiques répétées de Dr. Faya Milimono contre le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), Alhoussein Makanera Kaké, président du Front National pour le Développement (FND) et ancien ministre, a décidé de répondre avec force. Dans une déclaration incisive depuis Kérouané, il s’en prend aux attaques de dr Faya Milimono, qu’il qualifie de déconnectées des réalités du terrain, et met en avant les réalisations du régime du général Mamadi Doumbouya.
Makanera Kaké ne mâche pas ses mots face à ce qu’il considère comme une tentative de minimiser les avancées du pays sous la transition : « Dire que le CNRD est un échec, c’est ignorer l’évidence. À Kérouané, jamais nous n’avions vu le goudron depuis l’indépendance. Aujourd’hui, c’est une réalité. Le projet Simandou, longtemps perçu comme un mirage, est devenu concret. Les jeunes, autrefois au chômage, trouvent du travail. Chaque village porte l’empreinte du CNRD ! »
Il va plus loin, affirmant que les performances économiques de ces trois dernières années surpassent celles enregistrées entre l’indépendance et 2010.
Makanera Kaké ne se contente pas de défendre le CNRD ; il remet également en question la cohérence politique de Faya Milimono. Il rappelle notamment son positionnement ambigu sous l’ancien régime : « Nous avons tous en mémoire l’audio d’Alpha Condé rappelant qu’il ne fallait pas oublier Faya Milimono. Pendant que tout le monde le croyait opposant farouche, il œuvrait en coulisses pour le pouvoir qu’il prétendait combattre. Voilà la vérité. »
Sur la question des poursuites judiciaires engagées contre d’anciens dignitaires, Makanera Kaké est catégorique : « Personne n’est poursuivi pour ses opinions. Ceux qui sont aujourd’hui devant la justice doivent répondre de crimes graves : massacres, viols, détournements de fonds… Défendre la liberté d’opinion ne doit pas être un prétexte pour nier les faits. »
L’un des points les plus sensibles abordés par Faya Milimono concerne l’éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya. Sur ce sujet, Makanera Kaké tranche : « Un président ne s’appartient plus, il appartient à son peuple. Si les Guinéens jugent que le général Doumbouya est l’homme de la situation, alors il devra répondre à cet appel. Ce ne sera pas une simple élection, ce sera un plébiscite ! »
Cette sortie musclée d’Alhoussein Makanera Kaké marque une nouvelle escalade dans le duel politique qui l’oppose à Faya Milimono. À mesure que les tensions montent, une certitude demeure : la bataille pour l’opinion publique est lancée, et chacun affûte ses armes.
Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info
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