L’esprit CNRD : Entre Idéal et Réalité, Une Gouvernance à l’Épreuve du Temps (Par Abdourahmane NABE)

L’histoire de la Guinée a souvent été marquée par des transitions porteuses d’espoir, mais aussi d’interrogations. Aujourd’hui, sous la conduite du président Mamadi Doumbouya, le pays est engagé dans une dynamique de refondation. L’esprit CNRD, s’il veut être un levier efficace pour la transformation nationale, doit s’appuyer sur des principes forts : transparence, responsabilité, lutte contre la corruption, méritocratie, respect des droits de l’homme, engagement patriotique et leadership éclairé. 

La transparence et la responsabilité, piliers de la gouvernance

Aucune réforme durable ne peut se faire sans une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. L’opacité a longtemps nourri la méfiance entre gouvernants et gouvernés, freinant le développement du pays. Aujourd’hui, les Guinéens attendent des actes concrets en matière de reddition des comptes et de gestion rigoureuse des ressources publiques. Chaque décision, chaque projet doit être accompagné d’une évaluation précise et accessible à tous. 

Une lutte sans relâche contre la corruption

La corruption a gangrené l’administration guinéenne, réduisant à néant les efforts de développement. L’esprit CNRD doit se traduire par une politique de tolérance zéro envers ce fléau. Des mesures strictes et exemplaires doivent être mises en place pour empêcher les détournements de fonds, garantir la transparence des marchés publics et restaurer la confiance dans l’État. 

Méritocratie : réhabiliter la compétence et l’excellence

Trop longtemps, le favoritisme et le népotisme ont dicté les nominations aux postes de responsabilité. Si le CNRD veut incarner une véritable rupture, il doit instaurer une méritocratie sans faille, où les compétences priment sur les affiliations personnelles. La Guinée regorge de talents capables de relever les défis du pays ; il suffit de leur donner la place qu’ils méritent. 

Respect des droits de l’homme et gouvernance humaniste.

Un État fort ne signifie pas un État répressif. L’esprit CNRD doit être synonyme de justice et de respect des droits fondamentaux. La population a besoin de se sentir protégée, écoutée et respectée. Une gouvernance efficace repose sur la capacité à concilier fermeté et humanisme. 

Un engagement patriotique à toute épreuve

Servir l’État ne doit plus être un privilège, mais un sacerdoce. Chaque acteur public, du plus haut cadre au plus humble fonctionnaire, doit placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de tout. La Guinée ne peut plus se permettre de perdre du temps dans des querelles de positionnement ou des luttes intestines qui freinent son essor. 

Le leadership éclairé du président Doumbouya.

L’histoire jugera Mamadi Doumbouya non pas sur ses intentions, mais sur ses actes. Il a déjà démontré une volonté de changement, notamment avec des réformes économiques et des chantiers d’infrastructures qui avancent à un rythme soutenu. Cependant, la réussite de son mandat dépendra de sa capacité à instaurer une véritable gouvernance participative, efficace et tournée vers l’avenir. 

Un cap à maintenir, des défis à surmonter

L’esprit CNRD doit être plus qu’un simple slogan ; il doit se traduire par des réformes profondes et durables. Les erreurs du passé doivent servir de leçons pour éviter de sombrer dans les travers des régimes précédents. La Guinée est à la croisée des chemins : elle peut s’engager résolument vers le progrès ou retomber dans les errements qui ont freiné son développement. 

Pour cela, le président Doumbouya doit résister aux sirènes du pouvoir absolu et toujours garder en tête la mission première du CNRD : remettre la Guinée sur les rails d’une gouvernance vertueuse, juste et prospère.

Que chacun prenne sa part de responsabilité, car la réussite du CNRD est avant tout celle de la Guinée.

Abdourahmane Nabé.

Un enfant de Kankan Nabaya qui aspire à la réussite du Président Doumbouya et à la prospérité de notre nation.

drastone70@gmail.com