Un drame bouleversant s’est produit dans la matinée du mardi 28 janvier 2025 à Diariya, un secteur de la commune rurale de Sannoun, relevant de la préfecture de Labé. Une fillette de 4 ans, Fatoumata Diaraye Diallo, a perdu la vie après être tombée dans une rivière alors qu’elle jouait avec ses camarades.
D’après les informations recueillies auprès de Mamadou Cellou Diallo, président de la délégation spéciale de Sannoun, la victime vivait avec sa grand-mère. Cette dernière possédait un jardin situé aux abords d’un fleuve dans la localité de Niariya. Comme à leur habitude, elles s’y étaient rendues ce matin-là.
« Après leur arrivée, la grand-mère a laissé les enfants au jardin pour assister à un baptême. Les fillettes sont restées seules sur place jusqu’aux environs de 14 heures. C’est à ce moment que l’une d’elles, Fatoumata Diaraye Diallo, est tombée dans l’eau. Ses camarades, paniquées, se sont mises à pleurer, alertant ainsi un jeune homme qui est rapidement intervenu pour tenter de la secourir. Malheureusement, il n’a pu que repêcher son corps sans vie », a relaté Mamadou Cellou Diallo.
Alerté par le chef de secteur, le président de la délégation spéciale de Sannoun a immédiatement informé les autorités locales. « Dès que j’ai reçu l’appel signalant la noyade, j’ai contacté le sous-préfet et le commissaire de police. Nous nous sommes rendus sur les lieux du drame pour constater les faits », a-t-il poursuivi.
Après les constatations d’usage, les services de sécurité ont remis le corps de la fillette à sa famille biologique afin que l’inhumation soit effectuée dans le respect des traditions.
Ce tragique incident relance le débat sur la nécessité de renforcer la surveillance des enfants, en particulier aux abords des points d’eau. Il met également en lumière l’importance d’une sensibilisation accrue des familles sur les risques de noyade, qui restent une menace récurrente dans plusieurs localités rurales du pays.
La disparition brutale de Fatoumata Diaraye Diallo plonge ainsi sa famille et la communauté de Sannoun dans une profonde tristesse.
Thierno Abdourahmane Diallo pour Planete7.info
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