Pour célébrer son 20e anniversaire, la Fondation Internationale Thierno et Mariam (FITIMA) a orchestré une journée d’échanges inclusifs, réunissant donateurs, autorités et bénéficiaires. Cet événement, symbolique des deux décennies de travail de la fondation, a mis en lumière son impact dans les domaines du handicap, du développement communautaire et de la formation.
Hawa Dramé, fondatrice de FITIMA, a souligné l’essence même de cette journée : « Le terme “échange inclusif” est central pour nous. C’est par le dialogue que nous comprenons mieux les besoins des uns et des autres, qu’ils soient en situation de handicap ou de vulnérabilité. Ces échanges sont essentiels pour identifier les défis et initier des transformations. »
Fondée en 2003 au Burkina Faso, FITIMA œuvre pour la protection des droits de l’homme, des enfants et des femmes. Ses actions se répartissent en trois axes principaux : le soutien aux personnes handicapées, le développement communautaire et la formation professionnelle. « Nos débuts étaient axés sur l’aide aux enfants handicapés, tant sur le plan médical qu’éducatif. Nous avons ensuite élargi notre approche pour inclure les mères de ces enfants, confrontées à d’importantes difficultés. Depuis trois ans, nous formons également des thérapeutes, une profession cruciale mais encore en déficit dans notre société », a détaillé Mme Dramé.
Intervenant lors de cette journée, Yassy Roger Klonôn, Secrétaire Général au Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, a salué le travail accompli par FITIMA : « Cette rencontre nous permet de mesurer l’impact international de FITIMA, tout en valorisant le savoir-faire guinéen dans la sous-région. La fondation a joué un rôle déterminant dans la promotion des professions essentielles telles que la kinésithérapie et le développement communautaire, des secteurs encore sous-exploités en Guinée. »
Madame Diallo, mère d’un bénéficiaire de la fondation, a livré un témoignage émouvant : « Mon fils, que j’ai inscrit à FITIMA à l’âge de 8 ans, a commencé à parler, à écrire et à progresser. Aujourd’hui, il est marié et père de famille, grâce au soutien inestimable du centre. Nous espérons que l’État continuera à soutenir FITIMA dans sa mission. »
En préparation du prochain grand rendez-vous, prévu le 6 décembre, la fondation organisera une collecte de fonds en vue de construire un centre de référence. Mme Dramé a exprimé son souhait de recevoir l’appui de l’État guinéen, notamment par l’attribution d’un terrain, à l’image du Burkina Faso qui a déjà octroyé 2500 m² à la fondation pour ses activités.
Cet anniversaire marque un tournant pour FITIMA, qui continue de se battre pour un avenir plus inclusif et solidaire.
Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info
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