La Gestion de crise par le Pr Alpha Condé (Louis Auguste Leroy)
Comme le disait Charles De Gaulle « La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même ». Dans la même temporalité, c’est dans la gestion de crise d’envergure internationale, que l’on apprécie les choix et les décisions d’un chef d’État, que l’on a apprécié les choix et le leadership du Président Alpha Condé.
En Mars dernier, le monde entier a été frappé par une crise sanitaire qu’il n’a pas connu depuis l’époque de la peste, une crise totale en ce sens qu’elle a touché tous les secteurs d’activités (sanitaire, économique, sociale, scolaire, universitaire, culturel et j’en passe). Dans cet imbroglio le Président Alpha Condé tel un chef de guerre, a pris les choses en main, en appelant à l’union sacrée des filles et fils du pays en premier lieu et en concoctant un plan de riposte avec une batterie de mesures visant à amoindrir les impacts de la crise sanitaire sur les différents domaines d’activités du pays, tout en priorisant les populations défavorisées. Il a été vu sur le champs de bataille en train de sensibiliser la population, il a été vu en train de diriger le conseil scientifique, il a été vu en train de s’impliquer dans la gestion de l’ANSS parfois avec des propos durs dignes d’un général des armées, il a réellement été vu sur tous les fronts et cette dynamique continue. Le peuple de Guinée, au-delà de toute appartenance politique, a redécouvert Alpha Condé le rassembleur, le père de la nation. C’est bien dans des épisodes de crise, que l’on apprécie les choix et les décisions d’un Chef d’État, que l’on a vu Alpha à l’œuvre.
Puisqu’en matière de gestion, ce sont les chiffres qui parlent, alors laissons les parler. Tenez-vous bien ! En l’espace de 10 ans, le PIB a grimpé de 5 milliards en passant de 6 milliards en 2010 à 11 milliards en 2020 avec une croissance qui a approché les 10 % entre 2016 et 2017 (Source Banque Mondiale). La Guinée est en outre classée par le FMI parmi les 5 pays africains qui résisteraient le mieux économiquement face à la crise du COVID-19. De plus, les projections de croissance post-COVID du FMI, mettent en exergue une croissance de 7.6 % en 2021 pour la Guinée. Ces performances s’expliquent par les différents investissements miniers réalisés et par l’inclusion économique qui favorise un meilleur partage des richesses et qui réduit par conséquent les inégalités sociales.
Nous devons être fiers de ce qui a été fait et de ce qui est en train d’être fait sous le leadership du président Alpha Condé. Les Guinéens n’ont pas à rougir du bilan de ces trois derniers mois car des milliers de vies ont été sauvées et de nombreux secteurs ont été rendus plus résilients. Je m’abstiens d’égrainer le chapelet des mesures prises, mais en toute sincérité, en toute objectivité, en toute neutralité, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Les jours, à venir risquent d’être un peu difficiles comme l’a souligné le Président dans une de ses allocutions, mais nous ne sommes pas à plaindre. Le président de la république et son gouvernement, s’attèlent à préparer le « jour d’après », et, une chose est sure, il faudra se réinventer car cette crise a montré au monde entier que le plus important c’est l’être humain. Ainsi, de nombreux changements devront être opérés en vue de consolider la dynamique actuelle et placer la Guinée à l’avant-garde de la nouvelle donne mondiale.
Je terminerai par un adage qui dit que « c’est au pied du mur que l’on reconnait le maître-maçon ».
Louis Auguste Leroy / Journaliste