Dans un contexte politique et social tendu en Guinée, Diabaty Doré, président du Rassemblement pour la Renaissance et le Progrès (RPR), a exprimé sa vive inquiétude concernant la présence inhabituelle de véhicules des forces de sécurité (FS) autour de son domicile. Selon lui, cette situation, survenue dans la soirée du 25 septembre 2024, symbolise le climat d’instabilité et de répression qui sévit dans le pays depuis plusieurs années.
« J’ai été informé par les femmes et les jeunes du quartier un peu après 19 heures », a-t-il déclaré. Il précise que même un boutiquier voisin a confirmé la venue de ces individus pour acheter de l’eau, mais qu’après avoir été informés que le commerçant n’en avait plus, ils seraient retournés et auraient commencé à rôder autour de sa résidence avant de se garer non loin de là.
Pour le président du RPR, cet épisode s’inscrit dans un contexte plus large d’intimidation envers les acteurs politiques et les citoyens guinéens. Depuis trois ans, la Guinée fait face à une crise politique marquée par l’absence d’un véritable dialogue national et une transition qui semble stagner. Diabaty Doré a ainsi souligné l’urgence de libérer les prisonniers politiques, de permettre le retour des exilés, et de créer un cadre de discussion consensuel pour sortir de l’impasse actuelle.
« Cela signifie que le pays ne peut ni progresser ni atteindre une stabilité dans la situation que les Guinéens vivent depuis trois ans », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel à travers un calendrier clair et accepté par toutes les parties prenantes.
En fusionnant son témoignage avec l’incident de Kaloum, Diabaty Doré tire la sonnette d’alarme sur la persistance d’un climat d’intimidation, d’angoisse et d’incertitude en Guinée. Pour lui, ces événements traduisent une absence de volonté des autorités à instaurer un climat de paix et de dialogue, essentiels pour stabiliser le pays et permettre une transition démocratique réussie.
Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info
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