Une nouvelle attaque à main armée a coûté la vie à un orpailleur dans la préfecture de Siguiri. La victime, Bandou Magassouba, 50 ans, marié et père de neuf enfants, a été abandonnée par des inconnus armés alors qu’il rentrait des mines vers son village natal, Toka, situé dans la commune urbaine de Siguiri.
D’après le Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin légiste à l’hôpital préfectoral de Siguiri, les faits se déroulent dimanche soir. « Nous avons été informés d’une attaque à main armée dans le village de Toka, relevant de la commune urbaine de Siguiri. Selon les témoignages, deux jeunes orpailleurs rentraient du travail lorsque, à proximité de leur village, ils ont aperçu une moto garée. Alors qu’ils tentaient de comprendre la situation, un individu est sorti des buissons et a crié, attirant leur attention. Un deuxième assaillant, armé d’un fusil PMK, est alors apparu et a ouvert le feu sur eux. Les deux hommes, touchés par les balles, se sont effondrés, tandis que les malfrats s’emparaient de leurs biens, y compris une machine utilisée pour leur activité », relate le médecin.
Transportés à l’hôpital, l’un des orpailleurs, Bandou Magassouba, a succombé à ses blessures avant d’arriver. Son compagnon, Mamady Traoré, 39 ans, marié et père de douze enfants, a survécu malgré une blessure par balle. « Mamady Traoré continue de recevoir des soins, et son état est désormais stable », ajoute le Dr Condé.
Le médecin légiste précise également : « La première victime a subi une fracture ouverte du fémur gauche provoqué par un tir d’arme à feu, ce qui a entraîné son décès. Quant à la seconde victime, elle présente une plaie balistique transfixiante, mais son état de santé est sous contrôle grâce aux soins adéquats qu’il reçoit. »
L’incident, qui sème l’émoi dans la région, relance le débat sur l’insécurité grandiose dans la zone aurifère de Siguiri.
Mohamed Diallo pour Planete7.info
