La présentation de la politique générale du gouvernement par le Premier Ministre BAH Oury a déclenché une vague de critiques acerbes, allant au-delà des limites de la simple opposition constructive. Ce climat délétère, où chaque action est scrutée avec une hostilité souvent exagérée, mérite une réflexion plus profonde.
L’Exagération des Critiques
Il est regrettable de constater que certains individus, parfois animés par des intentions partisanes ou des rancunes personnelles, s’attaquent violemment à la personne de BAH Oury. Ces critiques virulentes, souvent dénuées de propositions alternatives concrètes, reflètent une réalité triste : l’incapacité de certains à dépasser les clivages politiques pour évaluer objectivement les actions gouvernementales.
Il est crucial de rappeler que les leaders vénérés par ces mêmes critiques pourraient faire face aux mêmes écueils, voire pire, s’ils étaient à la place du Premier Ministre. Dans un pays où les choix se résument souvent entre le préférable et le détestable, il est important de garder en tête cette réalité avant de lancer des invectives.
Une Hypocrisie Nauséabonde
Ce qui est particulièrement nauséabond, c’est l’hypocrisie manifeste de ces donneurs de leçons. Ils prônent des valeurs de démocratie et de dialogue, mais dès qu’une personne ou une initiative ne correspond pas à leur camp, ils déchaînent des critiques destructrices plutôt que constructives. Cela démontre un manque flagrant de respect pour l’esprit de la démocratie, qui repose sur le débat d’idées et la recherche de solutions communes.
Critiquer est facile, proposer des solutions viables l’est beaucoup moins. Cette absence de propositions constructives montre que beaucoup ne cherchent pas réellement le progrès du pays, mais plutôt à abattre leurs adversaires politiques par tous les moyens possibles.
Un Appel à la Responsabilité
À ceux qui se complaisent dans ces attaques stériles, il est temps de se ressaisir. La Guinée ne peut progresser qu’à travers un dialogue respectueux et constructif. Les critiques doivent être fondées sur des faits et accompagnées de propositions alternatives. La démocratie ne s’épanouit que dans un climat de respect mutuel et de contribution positive.
Nous devons tous faire preuve de plus de responsabilité et de maturité politique. Gardons nos leçons de morale pour nous-mêmes et concentrons nos efforts sur des critiques constructives et des solutions pratiques pour le bien de notre pays. La politique ne doit pas être un jeu de destruction mutuelle, mais un espace de débat et de construction collective.
Laissons de côté les querelles partisanes et travaillons ensemble pour un avenir meilleur. À bon entendeur, salut.
Abdourahamane NABE cadre commercial drastone70@gmail.com