Nommé récemment par le président de la transition à travers un décret, le premier Ministre Amadou Oury Bah a, au cours d’une sortie à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes annoncé que le prochain gouvernement dont il aura la charge de gérer sera composé de 30% de femmes. Une annonce qui est commentée par les gente féminine.
Interrogée ce samedi par un journaliste de votre quotidien en ligne Planete7.info 7, Makalé Camara, présidente du parti FAN estime que l’annonce du nouveau patron du palais de la Colombe est un bon début pour la couche féminine.
<<C’est un bon début pour les femmes, parce que si 30% de femmes se retrouvent au CNT et si le même taux existe dans le gouvernement, dans les instances élues où de nomination, je considérerai cela comme un très bon début parce que notre finalité c’est les 50% d’égalité pensant que la qualité indispensable à l’avènement des femmes au pouvoir, quand ces femmes représentent 52% de la population, ce n’est que justice, qu’on ne le dise pas que les 29 membres dans le gouvernement qu’on ne peut pas trouver 15 femmes compétentes et dans les perspectives nous pourrons atteindre les 50% >>, dit t-elle avant de se prononcer sur l’amélioration des conditions de vie des femmes.
<<Absolument pour l’amélioration des conditions de vie des femmes c’est d’abord leur autonomisation et c’est sur cette autonomisation des femmes que s’appuie le thème des Nations unies parce que nous estimons que les femmes constituent un tribunal de démocratie, un dynamisme des bras valides de l’informel qu’il faut insérer dans le formel pour que notre économie puisse s’en sortir, aider les femmes, c’est aider la communauté, aider l’économie c’est indispensable pour notre économie, notre développement soit durable, équilibré, inclusif pour effectivement penser à autonomiser des femmes à leur donner la chance de se développer elles-mêmes, de développer les activités génératrices de revenus afin qu’elles puissent concourir à l’amélioration de notre PIB . Vous savez, avec la femme c’est la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble ce sont les femmes qui sont dans toutes les familles, nos enfants appartiennent à cette nation, je demanderai à toutes les femmes de se lever, de réconcilier les fils de ce pays, pour que tout le monde soit autour de la table de négociation afin que nous puissions aplanir et vaincre nos difficultés et les peurs que nous avons les uns les autres parce que sans la nation la Guinée ne peut exister>>,a laissé entendre la présidente de la LGP.
Mohamed Diallo pour Planete7.info