La nomination de Amadou Oury Bah à la tête de la primature continue toujours d’alimenter les débats dans la cité. Si certains estiment que le président L’UDRG a la capacité intellectuelle et technique pour mener à bien la transition, les autres pensent que le choix du nouveau Premier ministre n’a été précédé de la moindre concertation des entités politiques et sociales.
À travers une conférence animée ce jeudi par la convergence des acteurs sociopolitiques engagés dans le dialogue inter-Guineen, les membres de cette coalition ont dénoncé le choix et disent se réserver le droit de suspendre leur participation aux différents organes du Cadre de dialogue.
Ci-dessous la déclaration
<<Nous, Acteurs sociopolitiques impliqués dans le Cadre du dialogue, avons, dans notre précédente déclaration, pris acte de la dissolution du Gouvernement.
Nous avons ainsi exhorté les Autorités de la Transition à la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale de large ouverture avec les acteurs sociopolitiques impliqués dans le Cadre du dialogue inclusif, permanent inter-guinéen.
Nous constatons malheureusement que le choix du nouveau Premier ministre n’a été précédé de la moindre concertation des entités politiques et sociales, pourtant parties prenantes au Cadre du dialogue inclusif permanent inter guinéen et dans la mise en œuvre des 35 résolutions issues du Cadre de dialogue inclusif inter guinéen.
Nous estimons qu’un tel procédé ne pourra pas conférer à ce choix une plus légitimité, pourtant nécessaire à la mise en œuvre sereine des dix (10) étapes du Chronogramme de la Transition et des 35 résolutions issues du Cadre du dialogue inclusif, permanent inter-guinéen.
Nous soutenons que ce choix non consensuel pourrait en outre fragiliser l’espace politique et social au regard de la personnalité de la personne qui est promue à ce poste.
A cet effet, nous, les organisations membres de la Convergence, soucieux de la réussite de la Transition, invitons les Autorités de la Transition à privilégier un mécanisme inclusif avec les acteurs sociopolitiques, impliqués dans ledit Cadre du dialogue, dans la mise en place du prochain Gouvernement, gage d’une transition apaisée et réussie.
Nous nous réservons le droit de suspendre notre participation aux différents organes du Cadre du dialogue jusqu’à nouvel ordre à savoir les Commissions de Vulgarisation, les Secrétariats Techniques et le Comité National Permanent du Suivi de la Mise en œuvre des Résolutions du Cadre du dialogue>> a laissé entendre la déclaration lue par Aissata Kaba membre de la convergence.
Mohamed Diallo pour Planete7.info