Discours de l’an du président Doumbouya: Le président du BL trouve des avancées mais…

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Chacun y va de son commentaire après le discours de l’an du président de la transition. Si certains estiment que le discours du colonel Mamadi Doumbouya est resté le même depuis son arrivée au pouvoir, d’autres pensent que des progrès économiques sont annoncés.

C’est le cas de docteur Faya Millimono, président du Bloc Libéral. Le patron du BL se questionne tout de même comment les richesses produites sont distribuées.

« C’est une adresse dans laquelle il a mentionné des progrès économiques. Mais le problème est que même si la richesse est créée dans notre pays comment cette richesse est répartie pour permettre un bien-être collectif de la majorité des Guinéens, il suffit de faire un tour dans nos sous-préfecture pour s’en rendre compte. Vous verrez combien de fois qu’on a un chemin à parcourir encore, certes qu’on peut réaliser des progrès sur le plan macroéconomique et enregistré 6 ou 7 % de croissance économique, mais les richesses produites qu’est-ce qu’on en fait ? C’est la grosse question qu’on se pose » s’est-il interrogé avant de poursuivre.

« Il a annoncé un référendum nous attendons cela nous attendons d’ailleurs plus que ça en 2024, si l’accord dynamique avec la CEDEAO a prévu que cette période transitoire finisse en deux ans, nous sommes déjà dans la deuxième année. Je parle bien-sûr de 2024, qui veut dire qu’au-delà du référendum pour adopter la nouvelle constitution qu’on n’a toujours pas vu l’avant-projet, il sera question d’obtenir un fichier électoral qu’on va extraire du RAVEC qui a encore du mal à commencer, il faut qu’à ce niveau que les départements concernés précipitent les pas pour nous permettre d’être au rendez-vous, non pas seulement d’un référendum mais aussi des élections locales, législatives pourquoi pas celle présidentielle », dit -il.

Se prononçant sur un autre pan du discours du président qui parle des conseils municipaux, Faya Millimono dit ceux-ci.

« Du moment qu’on a déposé le président élu, l’assemblée élue et le gouvernement qui étaient là, nous ne voyions pas la nécessité de maintenir les conseils municipaux, dont on se rappelle les conditions dans lesquelles ils ont été élus. Il faut que la décision qui est prise, de faire de sorte que les délégations soient installées un peu partout que cette mesure permette d’avoir à la tête de nos municipalités des gens qui vont gérer dans la transparence, dans l’équilibre vis-à-vis de tous les acteurs politiques qui auront à compétir », a-t-il mentionner.

 

 

Mohamed Diallo pour Planete7.info

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