Égalité des genres : « Les réalisations et projets du gouvernement guinéen »

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Initialement prévue le 11 juillet de chaque année, c’est ce lundi 31 que la Journée mondiale de la population a été célébrée en différé au compte de l’année 2023 en Guinée. La Ministre du Plan et de la Coopération a mis l’occasion à profit pour égrener un chapelet d’acquis du gouvernement guinéen dans le cadre de la problématique liée à la démographie.

 

Le thème de cette année est : « Libérer le pouvoir de l’égalité des genres: faire entendre les voix des femmes et filles pour ouvrir les possibilités infinies de notre monde « . Cet idéal de l’égalité est encore loin d’une réalité, au vue des analyses des données. « Il nous faut près de 300 ans pour atteindre l’égalité des genres« , déclarait Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, le 11 juillet dernier.

 

En Guinée, les femmes représentent 52% de la population. Mais « leurs droits ne sont pas suffisamment pris en compte dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques », a d’abord fait remarquer Rose Pola Pricemou, avant d’énumérer une dizaines de réformes, projets et activités réalisés ou en cours de réalisation. Ils sont pour la plus part en rapport avec la question du genre qu’elle qualifie de défi sociétal avec des injustices sociales.

« Il s’agit de l’élaboration de la politique nationale de la population, de la mise en place de l’observatoire nationale de dividende démographique, du lancement l’opération du 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH4), de l’élaboration de la loi à la lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées, de l’adoption de deux actes d’engagement du gouvernement en faveur de la protection des femmes et des enfants, du lancement du processus de mise en place d’un répertoire de compétences féminines pour valoriser les femmes de Guinée, de la mise en place d’une plateforme fédératrice des femmes (le Conseil Guinéenne des Femmes), de la mise en place d’un groupe thématique, genre et d’une base de données des violences basées sur le genre, de la mise en place à titre expérimental, d’un guichet unique de prise en charge des victimes de VBG à Dubréka, de la mise en œuvre du projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique (le projet SWEED), des efforts soutenus de mobilisations sociales et commentaires qui ont permis la baisse des prévalences des mutilations génitales », a indiqué la Ministre du Plan et de la Coopération qui, d’un sourire ironise les inquiétudes de Guterres. « Je continue d’être optimiste pour qu’on réduise l’écart des 300 années (rire…) et que d’ici 2030 nous suffise pour nous permettre de remonter la pente », dit-elle.

 

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