Conakry: Tenue du forum international des entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest ce mercredi!
La clôture du Forum International des Entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest en République de Guinée s’est tenue ce mercredi au Centre Culturel Franco-Guinéen de Sory Kandia Kouyaté. Tenue au CCFG depuis 10 heures, l’événement va connaître trois panels, tous axés sur l’entrepreneuriat. Organisée par l’ONG l’Univers Jeunes, cette deuxième édition a comme particularité la présence d’entrepreneurs de trois pays étrangers qui sont la Côte d’Ivoire, le Mali et le Cameroun.
Prévue à 10 heures pour commencer les activités du Forum, le début va connaître un léger retard à cause de la pluie qui s’est abattue sur Conakry ce matin. Pluie qui a empêché les invités essentiels d’être sur place à temps, mais également la faible présence du public. Un problème transformé comme atout par le maître de cérémonie qui a demandé aux jeunes participants de venir au pupitre et dire, le pourquoi sont-ils au Forum. L’occasion sera saisie par la plupart des jeunes d’exprimer leurs attentes.
Des jeunes qui, au départ ne pouvaient que poser des questions comme cette étudiante entrepreneure de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en faculté de science informatique. Elle explique être à ce Forum pour apprendre « je pense, je me suis dit comme mes professeurs qui disent souvent avoir commencé d’entreprendre dès l’université. Alors, j’ai tout fait pour avoir un bon projet. Maintenant que je l’ai, je me dis également et si tu échoues. Du coup, je suis là aujourd’hui pour apprendre de nos panélistes entrepreneurs », dit-elle au pupitre de la salle de Cinéma du CCFG.
Apprendre des panélistes toute la journée, parce qu’il y aura en tout trois panels tenus par des grands entrepreneurs sur l’entrepreneuriat. C’est pour cela même que madame Fatou Fodeba Fadiga, présidente de l’ONG Univers Jeunes a initié ce forum qui est à sa deuxième édition. Le projet, Osez Entreprendre en Guinée à sa deuxième édition dont le lancement a été effectué il y a un mois ou tout au plus dans un hôtel de la place a connu beaucoup d’étapes « on a fait la tournée dans trois universités avant d’en venir avec ce forum. Par exemple, à Kindia, les étudiants se sont beaucoup intéressés au projet, parce qu’on avait plus de 400 étudiants » explique madame Fadiga.
Une tournée qui ne sera pas que côté formation, mais aussi un espace d’accompagnement « l’objectif n’est pas seulement de suivre les conférences… Donc, à la sortie, vous devez avoir une idée de projet. Et nous, après toutes ses rencontres, on demande aux étudiants s’ils ont des projets ? S’ils en ont de nous contacter à travers notre site pour en cas de concours et s’il y a d’opportunités, on les met directement sur le terrain » renchérit-elle.
Un accompagnement qui a apparemment duré depuis la première édition. Thierno Ismaila Baldé, étudiant et entrepreneur débutant dans le domaine de l’informatique, s’en souvient bien parce qu’il a « eu une expérience exceptionnelle. Il y avait eu un concours auquel j’ai participé et dont j’ai été lauréat parmi les trois lauréats. C’est une opportunité qui nous a ouvert énormément de portes en termes de relations et d’assistance. C’est ce qui m’a poussé à y revenir et participer à ses panels. »
Par ailleurs, côté autorités politiques, la Directrice Nationale de l’emploi et de l’auto-emploi des femmes du Ministère de la Jeunesse et des Sports, madame Aminata Kouyaté est celle qui a lancé l’événement en ces termes « la rencontre de ce matin est d’une importance capitale. Car, c’est le fruit d’une légendaire collaboration et féconde entre des pays africains qui vont à travers le partage d’expérience permettre à nos jeunes qui sont là et qui ont décidé d’entreprendre de savoir quels sont les parcours, quels sont les chemins certes semés et parsemés d’embûches comment atteindre le succès. »
Présent également, le chef de Cabinet du ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME. Monsieur Sanfang Mohamar Cissé a assuré de la disponibilité et de l’ouverture de son département aux jeunes entrepreneurs participants qui demandent d’accompagnement financier dont le ministère du Commerce a la possibilité de fournir.
Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info