Au terme de la rencontre, Mamadi Mory Condé, co-fondateur du Groupe Scolaire BAMAC s’est réjoui du succès enregistré, avant d’expliquer les objectifs visés.
« L’objectif visé est de connaître la performance des élèves par rapport aux différents sujets de dissertation. Vous savez un sujet de dissertation c’est toujours un sujet ouvert où chacun peut défendre un côté placer ses arguments, convaincre afin d’obtenir l’appréciation des observateurs. Donc, nous allons continuer ces débats afin de pérenniser cette initiative dans notre école« , a-t-il expliqué.
Abdoul Kallo élève en terminale science sociale, a exposé sur le thème axé sur les réseaux sociaux. Selon lui, au-delà des conséquences, ils offrent aussi des opportunités.
« Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus des éléments incontournables et prépondérants, pour l’émancipation de la société. Car, ils favorisent la croissance économique, culturelle, éducative et sociale de chaque nation. Il faut signaler encore que les réseaux sociaux ont démocratisé l’éducation, nous avons accès aujourd’hui à l’éducation partout où nous sommes et quand nous voulons, c’est un grand avantage. Ils nous permettent aussi d’être informés sur la situation mondiale. Le cas de la guerre en Ukraine est un exemple. Donc aujourd’hui, les réseaux sociaux ouvrent des opportunités pour beaucoup de jeunes entrepreneurs ».
Contrairement à son prédécesseur, Fatoumata elle, est contre les réseaux sociaux. Pour elle, ils ont beaucoup d’impacts négatifs sur la société.
« Je suis contre les réseaux sociaux, parce qu’il y a trop de contenus indésirables, les arnaqueurs passent par les réseaux sociaux pour atteindre leurs objectifs. Je ne souhaiterais pas voir mes sœurs, mes amis utiliser les réseaux sociaux sans connaître les inconvénients. Parce que tu peux mettre un post sur ta page Facebook par exemple, chaque un an Facebook te ramène la même publication, imagine maintenant cela arrive alors que tu as déjà une famille ou autour de tes propres enfants alors que tu ne veux pas qu’ils voilent cela ce serait une honte pour toi ».
Au cours de ce débat, Diakariou Camara, a défendu la polygamie. A l’en croire, la polygamie a plusieurs avantages notamment le peuplement des pays qui pourrait favoriser la main d’œuvre.
« Je suis pour la polygamie parce que sans la polygamie il n y aura pas beaucoup des personnes dans un pays, et il n y aura pas de main d’œuvre dans la société », estime l’élève.
Un avis, que ne partage pas Bassa Condé. Pour lui, la polygamie est source de plusieurs problèmes.
« Je suis contre la polygamie parce qu’elle a des conséquences dans notre société. Malheureusement, ces conséquences se répercutent souvent sur les enfants. La polygamie n’est pas du tout bonne, d’autres disent que c’est pour diminuer les femmes qu’ils épousent plusieurs femmes, mais pour moi, cela n’est pas un argument valable pour pratiquer la polygamie ».
Le débat était soumis à un certain nombre des critères de notation définis par les organisateurs en commun accord avec le pool du jury.
C’est notamment la présentation et la pertinence des arguments, précise le président. Moussa Traoré déplore quelques manquements constatés dans la conduite des débats.
« Les débats ont été bien conduits, mais nous avons constaté une défaillance. Nous n’avons pas apprécié par exemple que les élèves viennent sur scène avec des feuilles. Un débateur n’a pas besoin de venir avec des papiers pour pouvoir défendre ses arguments, les élèves devraient se préparer conséquemment « .
Mo Diongassi pour Planete7.info
