Bah Oury à ses détracteurs : « je considère qu’ils sont libres de penser ce qu’ils veulent »
Le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) a évoqué l’actualité sociopolitique de notre pays ces derniers temps. Interrogé par un reporter de Planete7, Bah Oury est revenu sur le rapport d’activités des assises nationales mais aussi sur les accusations dont il fait l’objet concernant un quelconque soutien au CNRD.
Le comité national des assises a présenté au président de la transition le rapport des activités de son travail il y a quelques semaines avec notamment 45 recommandations. Bah Oury présent de l’UDRG et membre du comité technique du suivi des recommandations dit que le parti qu’il dirige intégrera ces recommandations. Selon lui c’est pour montrer le bel exemple, l’UDRG sera le premier à souscrire à cette idée.
« Le travail qui était dévolu aux assises c’est de travailler pour rendre effectif la question de la réconciliation nationale en Guinée. Donc ces 45 recommandations constituent les piliers sur lesquels une véritable politique de réconciliation nationale pourrait être bâtie. Comme l’UDRG est un parti qui s’inscrit dans cette dynamique il n’y a pas raison de vouloir réinventer la roue si elle existe déjà. C’est pourquoi nous prenons en compte cet accord extrêmement important, dans le cadre de l’édification d’une société démocratique et réconciliée. À titre personnel je suis à la fois président de l’UDRG et membre de la commission du comité national des assises et actuellement membre du comité technique de la mise en œuvre du suivi des recommandations. Donc on ne peut être plus royaliste que le roi, la campagne de vulgarisation a eu pour objet de partager ces recommandations à l’ensemble des secteurs de la société guinéenne. Comme les partis politiques aussi sont des éléments de cette société pour montrer le bel exemple l’UDRG devient le premier parti qui officiellement prend en compte ces recommandations pour les intégrer dans son projet de société et dans ses programmes politiques pour le futur », a expliqué l’ancien ministre de la réconciliation nationale, avant de reprendre aux personnes qui l’accusent de soutenir le CNRD.
« Ils peuvent avoir leur propre appréciation de la situation, je considère qu’ils sont libres de penser ce qu’ils veulent. Mais nous pensons qu’à l’heure actuelle ce que nous sommes en train de faire dans le cadre de ces recommandations c’est de faire en sorte que la Guinée tourne la page des tragédies qu’elle a enregistrées et qui ont jalonné son histoire à nos jours, et que le futur se présente sous des meilleurs auspices. D’où la nécessité de la société guinéenne de l’émergence d’institutions fortes, de ce point de vue il faut accompagner cette transition pour qu’elle réussisse mais aussi la question de la cohésion sociale et en fin du compte la réconciliation nationale », conclu-t-il.
Modiongassi pour planete7.info
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