Kankan : Nanfo Ismaël Diaby brise le silence et apporte des précisions suite à son attaque à Norassoba.

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Agressé le week-end dernier dans la commune rurale de Norassoba situé à plus d’une vingtaine kilomètres du centre-ville de Siguiri, Nanfo Ismaïla Diaby et ses compagnons de l’écriture « n’ko » ont été victimes d’agression venant d’un groupe de jeunes de cette localité pendant qu’ils étaient venus sous l’invitation de leurs amis de l’écriture « n’ko  » résidants dans cette localité.

Après quelques jours d’abstinence sans communication autour de ce sujet, le prédicateur de l’écriture n’ko décide de briser le silence en apportant quelques précisions sur ce qui s’est exactement passé.

« Nous avons été invités par nos amis de l’écriture n’ko résidants à Norassoba dont à sa tête Adama Doumbouya pour en fin expliquer aux gens l’importance de n n’ko. Une fois là-bas nous sommes allés voir le maire, lui expliquer la situation et on a montré tous les dossiers au maire de la commune rurale pour prendre connaissance, sur place il les a lus avec attention et nous a donné le feu vert de faire notre travail, c’est là qu’on a commencé notre travail mais on n’est resté dans la cour. Pendant que chacun s’apprêtait à prier un groupe de jeunes est venu nous attaqué en jetant des pierres et nous accuser de prier en n’ko, or tous ceux qui apprennent n’ko ne prient pas dans le n’ko, certains d’entre nous étaient en train de prier en arabe comme ils veulent et nous on le faisait en n’ko sans oublier qu’on n’est tous des apprenants de n’ko », a-t-il fait savoir.

De ce fait, le prédicateur de l’écriture n’ko et de « Djèdèkodobaya » invite ses confrères à l’union et en le laissant suivre sa conviction religieuse comme il le veut.

« C’est une honte quand on entend que nos confrères d’une même religion viennent nous agresser que parce que nous n’avons pas les mêmes idéologies vraiment c’est une honte pour moi aujourd’hui. Donc je voudrais que les gens se ressaisissent, même parmi les prédicateurs de l’écriture « n’ko » d’autres prient en arabe par contre d’autres prient en n’ko, nous prions tous pour Dieu et nous sommes dans un pays laïque mais je leur pardonne pour ce qu’ils m’ont fait et qu’ils comprennent également que chacun a sa manière de voir les choses et c’est ma conviction qu’ils me laissent libre pratiquer ma religion », a-t ‘il-ajouté.

 

Kokoly Joseph Kolié, correspondant régional depuis Kankan

622151730.

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