Décidément, le modèle de Gouvernance (Politique, Économique, Sociale) que le Colonel Mamadi Doumbouya et le CNRD sont en train d’instaurer, dans le pays, durant cette période de transition, est de nature à asseoir les véritables bases d’un décollage économique pour la Guinée.
Y a-t-il une différence entre ce modèle de Gouvernance de l’Homme du 5 septembre 2021 et les autres modèles largement connus des autres présidents qui se sont succédé à la tête de notre pays, depuis son indépendance en 1958 jusqu’à nos jours ?
La réponse à cette question nous permet, facilement, d’en déduire que la toute première différence de la Gouvernance sous l’ère du Colonel Mamadi Doumbouya et celles des anciens présidents, réside dans le fait que l’actuel Chouchou de la population guinéenne, toutes obédiences confondues, le Colonel Mamadi Doumbouya en l’occurrence, opte pour un silence d’or, préférant laisser ses immense et nobles œuvres parler d’elles-mêmes.
Comme on le sait, le citoyen Guinéen du XXIe siècle n’a plus besoin de rhétoriques politiques pour le convaincre, le manipuler ou le désorienter à souhait. Les Guinéens, à l’image des Ivoiriens, des Sénégalais ou encore des Maliens, exigent désormais de voir, toucher, sentir et jouir, des œuvres des Gouvernants, allant dans le sens de leur épanouissement.
Et c’est à juste raison, que l’élan entrepris, par le Colonel Mamadi Doumbouya, en optant pour un silence retentissant, synonyme de sagesse et de patriotisme, laisse la grandiloquence aux œuvres, à l’Action Publique.
Sans être nullement exhaustif, amusons-nous à rappeler quelques actions de noblesse du Colonel-Président, qui sont considérés, à juste titre, bien évidemment, comme inédites en Guinée.
Dès son avènement au pouvoir, le Président de la Transition a doté le pays d’une ligne d’orientation axée sur les cinq Valeurs qui caractérisent la gouvernance sous le CNRD qui sont : la Rectification Institutionnelle, la Refondation de l’Etat, le Rassemblement, le Redressement et le Repositionnement.
Ensuite, des efforts sont déployés pour engager une dynamique de réforme profonde dans plusieurs domaines : l’Armée, l’Économie, l’Administration, les Mines, l’Éducation, etc. En guise d’exemples, rappelons ici quelques actions phares réalisées pour la première fois en Guinée :
-L’ouverture d’une école des enfants de troupes (effectifs 50 enfants), dénommée Prytanée militaire
-La signature du mémorandum pour la construction d’un Palais de la Culture de 400 places
-Le financement du Plan de relance économique avec (plus de 350 millions USD pour vingt projets d’envergure), dont 117,6 millions USD pour des activités socioéconomiques destinées aux femmes et aux jeunes
-La récupération systématique des domaines de l’Etat, autrefois spoliés par d’autres citoyens
-La lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, la gabegie financière, avec en toile de fond, la refonte de la justice.
-La signature de l’Accord de partenariat pour l’exploitation des mines de fer de Simandou, avec un financement attendu de l’ordre de 15 milliards de dollars USD
-Le lancement d’un appel d’offres compétitif et transparent pour la construction d’une raffinerie d’or répondant aux standards internationaux.
-L’assainissement du fichier de l’Administration publique afin de stopper une perte financière mensuelle de plus de 32 milliards GNF.
-La construction d’infrastructures scolaires (Écoles, Universités), routières (routes, ponts de franchissement, voiries urbaines, pistes rurales), sociales (logements sociaux,), sanitaires (hôpitaux, centres de santé, soins de santé), etc.
-Le lancement des opérations du quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH – 4) pour un coût total de 38,6 millions USD
Aujourd’hui, tout porte à croire que les œuvres réalisées, tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays, dans l’intérêt exclusif des populations guinéennes, suffisent largement pour une large communication publique, en faveur du Colonel-Président Mamadi Doumbouya.
Et comme pour reprendre le grand littéraire français Alfred de Vigny dans son poème intitulé « La mort du loup », je cite « Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse ». Nous y reviendrons.
Mandian SIDIBE, Journaliste