Miss Guinée 2023 : la structure KPAAF dévoile les grandes ambitions de cette édition 

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Le KPAAF, centre de formation professionnelle de culture, de la restauration et des métiers de la mode a tenu ce vendredi son premier point de presse. Ce, après avoir remporté l’appel d’offre lancé par le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat pour l’organisation du concours Miss Guinée. Le point de presse s’est tenu dans les locaux de la structure KPAAF à Nongo en présence du président du FODAC et certains acteurs culturels.

Prévu à 11 heures, le point de presse a débuté par une visite guidée des locaux de KPAAF par sa fondatrice, madame Aminata Diallo. De la salle d’accueil où sont exposées des machines, collections et robes confectionnées par les caoutchoucs en passant par la bibliothèque où est exposée la photo de l’ancien ambassadeur des États-Unis, Simon Henshaw pour la reconnaissance de ses actes en soutien à KPAAF jusqu’aux différentes classes du centre, la visite était de mise.

Entament sa communication, la présidente du comité d’Organisation de miss Guinée COMISGUI a remercié les autorités actuelles d’avoir mis en place un cahier de charge pour la candidature d’obtention de l’organisation de miss Guinée à l’issue de laquelle KPAAF a été retenue.

Poursuivant, madame Aminata Diallo a voulu dégager ses objectifs pour l’organisation de miss Guinée 2023 : « le respect de l’éthique, de la conformité et de la transparence afin de mieux valoriser le champ de la beauté féminine guinéenne dans tous ses aspects, tant physique, intellectuelle que morale. À travers cet événement, nous allons pouvoir ensemble donner la lauréate qui représentera notre cher pays à l’élection régionale ouest-africaine, à miss monde et d’autres élections. LE COMISGUI est une institution qui doit représenter la vitrine de la beauté guinéenne à travers le projet Branding Guinée. », a-t-elle martelé avant de faire son autobiographie. Femme aux multiples casquettes, elle est présidente et fondatrice de 3 structures entre autre Guinée Fashion First et de KPAAF et activistes des droits des femmes en Afrique.

Tour à tour, après la présidente du COMISGUI, l’administrateur de la structure, Yacouba Diallo est revenu sur la présentation de KPAAF, puis à un autre membre d’aborder certains actes prévus par la structure à partir de ce vendredi où dit-il le COMISGUI est lancé. Des activités qui débuteront au mois de mars comme l’installation des antennes régionales de la structure, l’organisation des finales régionales de Miss Guinée et d’autres événements qui concourent à l’organisation de l’événement.

Pour cette première organisation du concours miss Guinée organisé par le COMISGUI, la première Miss recevra entre autres une voiture personnelle, 100 litres de carburant par mois aux environs de 5 millions, une prise en charges des frais utilitaires électricité et eaux 3 millions par mois, l’obtention mensuelle d’une prime de 02 millions Gnf et une tenue africaine offert par KAPAAF, chaque mois pendant une année. La deuxième miss, elle aura une prise en charge d’une formation professionnelle d’une année dans une université guinéenne à valeur de 5 milles dollars, la prise en charge d’un appartement à 1500 dollars, l’obtention mensuelle d’une prime d’un million et prise en charge d’un an de la location de la deuxième miss.

Malice Kébé, président du FODAC et représentant du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a, pour sa part prévenu la structure de la ferme volonté des autorités à veiller sur la bonne exécution des promesses tenues : « Nous allons être à vos côtés pour veiller à la qualité de l’organisation, c’est extrêmement important. Nous savons tous d’où nous venons, avec ce changement qui a été prôné par le président de la République, président de la transition Colonel Mamadi Doumbouya, nous savons tous qu’aujourd’hui la Guinée tend vers la qualité et c’est extrêmement important que les prochaines éditions de Miss Guinée se passent dans les meilleures conditions. Les promesses qui sont tenues doivent être respectées, nous allons veiller au grain. »

Avant d’ajouter le total accompagnement de sa structure et de l’Etat au concours Miss Guinée : « Nous vous confions une organisation aussi importante qui demande des moins, l’État guinéen sera à vos côtés. La direction générale du Fond de Développement des Arts dont je suis le directeur général vous accompagnera. »

Sur la question de l’association de madame Johanna Barry dans l’organisation de Miss Guinée, la structure n’a pas voulu faire de commentaire. Le coût financier de l’organisation et les critères de sélection des miss a été sans réponse, pour des explications, ils donnent rendez-vous à la presse les prochains mois.

 

Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info

 

 

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