Coup d’état du 5 septembre : Le sort de la garde rapprochée d’Alpha Condé
La prise du pouvoir par les forces spéciales de la République de Guinée dirigées par le lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya le 5 septembre dernier a coûté la vie à une dizaine d’éléments de la garde rapprochée du président Alpha Condé.
La capitale guinéenne s’est réveillée sous les coups de feu nourris le dimanche 5 septembre. Les hostilités ont opposé les éléments du Groupement des forces spéciales (GFS) et la garde présidentielle qui a tenté d’assurer la protection d’Alpha Condé.
Surentrainés et bien équipés, les hommes de Mamadi Doumbouya ont rapidement pris le dessus, non sans faire de nombreuses victimes au sein de la garde présidentielle. Il y eut, en effet, un bain de sang au palais Sékhotoureya, la résidence du président guinéen déchu.
Plusieurs soldats du Bataillon Autonome de la Sécurité Présidentielle (BASP) ont péri au cours de l’assaut. Les identités des victimes n’ont toujours pas été dévoilées par les nouveaux maîtres du pays.
Cependant, les indiscrétions ont permis d’identifier quelques victimes, à savoir, le lieutenant Antoine Malamo, les adjudants Youssouf Camara et Mohamed Camara. On parle aussi de deux neveux du secrétaire général de la Cour Constitutionnelle, Cheick Fantamady Condé qui sont tombés sous les rafales des éléments des forces spéciales.
A ce jour, rares sont les corps identifiés par les familles ou proches.
Planete7.info