Innovation : A la rencontre de Mohamed Souaré, Co-fondateur de l’entreprise continental soft

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Né au Congo d’une mère Congolaise et d’un père Guinéen, Mohamed Souaré va finalement choisir son pays pour grandir avant de continuer sa route pour l’Europe. Le jeune qui réussit à avoir des certifications dans le développement et les systèmes électroniques numériques va décider de revenir au pays de son père pour faire ce pourquoi il a étudié.

Grand Innovateur, il va se faire remarquer au temps de la Covid-19 en créant une machine qui désinfecte les personnes malades de Covid-19, depuis il est dans son temps de grâce. Toujours proche du quotidien des gens, il réfléchit alors à créer une application dans l’un des secteurs qui concernent tous, l’éducation. Rencontré à Dixinn le jeune beaucoup acclamé par les autorités actuelles pour ses innovations nous a accordé une interview exclusive. Lisez !

Bonjour Monsieur Souaré, parlez-nous de votre passion de la technologie et aujourd’hui vos domaines d’activités ?

Depuis l’enfance, j’avais commencé d’abord avec notre télévision, les radios, les torches, j’ai commencé par réparer cela. Côté domaine, il y a le développement des applications, l’électronique, l’intelligence artificielle et la robotique aussi.

Parlez-nous à présent de la nouvelle machine que vous venez de créer et elle consiste à faire quoi ?

Comme son nom l’indique Smart school, c’est de rendre les tâches quotidiennes dans les écoles de façon intelligente et automatisée. Exemple, ce qui se passait avant vu que les parents n’avaient pas les moyens de contrôler l’enfant… d’où j’ai eu l’idée de mettre un système qui permet aux parents en temps réel de contrôler leurs enfants sans se connecter. Le système est adapté d’une intelligence artificielle qui est capable de différencier entre les élèves, les fonctionnalités, c’est sur mesure. Il y en a qui sont pour la reconnaissance spatiale, pour les badges et d’autres sont à travers les panneaux solaires.

Quelle est sa particularité ?

Aujourd’hui, il y a beaucoup d’applications qui existent, mais il faut impérativement se connecter pour avoir accès. On est en train de travailler pour permettre aux gens d’accéder et de s’informer à travers les langues nationales.

Comment ça se passe pour que les gens puissent avoir accès aux fonctionnalités de cette machine ?

C’est du gagnant-gagnant entre l’entreprise, l’école et parents d’élèves. Il suffit de nous contacter pour qu’on fasse un partenariat avec l’école, par exemple l’école la liste des élèves et leurs numéros de parents. Les parents eux n’ont pas besoin de souscrire auprès de nous, ils vont juste télécharger l’application à travers Play Store et mettre leurs numéros et à partir de là l’application va collecter les informations.

Qu’est-ce qui vous a motivé à créer cette machine et avez-vous fait face à des difficultés ?

Depuis 2018, quand je suis rentré, l’idée est de valoriser la technologie guinéenne. Que le guinéen aussi puisse exporter sa technologie. Maintenant avec l’expérience qu’on a vécue sur le terrain, si vous vous rappelez, c’est nous qui avions créé la machine qui désinfectait la personne dès qu’elle rentre dedans au temps de Covid-19. Donc la mise en place de Smart school n’a pas connu des grandes difficultés.

Avez-vous eu l’apport des autorités actuelles dans le cadre de ce projet ?

Dès que j’ai eu l’idée, j’ai appelé le directeur de cabinet à la présidence, Monsieur Djiba Diakité auquel j’ai expliqué le projet qui m’a mis directement en relation avec le ministère de l’Enseignement Pré-universitaire pour la réalisation du projet. Ils avaient commandé une machine pour un projet pilote et après le ministre a assuré d’acheter plusieurs machines pour les mettre dans beaucoup d’écoles. Et le chef de cabinet y tient beaucoup à ce projet.

Est-ce que vous recevez des demandes à partir de l’extérieur pour vos services ?

Ce projet est beaucoup sollicité à l’extérieur, parce qu’il y a de cela un moment, j’étais en Arabie Saoudite où j’ai présenté ce projet. J’ai eu pas mal de personnes intéressées par le projet, mais j’avais exigé d’abord qu’il soit un produit guinéen. Et notre but n’est pas seulement en Guinée, c’est vraiment de l’exporter, envoyer dans plusieurs pays, même ce matin, j’ai reçu des appels d’Angola et de Mozambique et il y a d’autres partenaires qui m’attendent dans d’autres pays africains.

Est-ce que la machine est plus demandée à l’étranger qu’en Guinée ?

L’extérieur sollicite plus par rapport la Guinée, c’est une première qu’une machine de ce type soit fabriquée par un africain. Avant, on voit des applications qui n’envoient que des notifications quand vous serez connecté, mais quand vous regardez celle-ci, il y a plusieurs domaines. Il y a l’intelligence artificielle, l’électronique et il y a le développement des applications.

Merci monsieur !

 

Entretien réalisé par Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info

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