Le collectif des étudiants des universités publiques de Guinée a tenu ce jeudi 29 décembre un congrès électif pour renouveler son bureau. Le précédent bureau qui a fait une année au sein du collectif a passé la main à un nouveau à l’Université Gamal Abdel Nasser.
Les postes sont dix à pourvoir et les aspirants à les occuper sont au nombre de trente. C’est donc dans un engouement vif et un esprit de grande concurrence que le congrès s’est tenu. Prévu à 9 heures, l’événement n’a démarré qu’à 11 heures et c’est au secrétaire général du bureau sortant de prendre en premier la parole.
Ibrahima Sory Sylla a lancé l’événement par ces mots « le 29 décembre (aujourd’hui) marque un nouvel air du bureau du collectif des étudiants des universités publiques de Guinée », relatif à l’ordre du jour qu’est le renouvellement du bureau dudit collectif.
Le congrès électif s’est tenu en présence de plusieurs invités, des délégués des différentes institutions d’enseignement supérieur et le bureau sortant du collectif. Invités qui ont eu droit à la parole à la suite du discours du secrétaire général, c’est le cas du premier président du bureau du collectif. Moustapha Kaba a tenu à rappeler les raisons qui ont poussé les étudiants à mettre en place ce collectif pour la première fois en 2017, à remercier le bureau sortant, tout en exprimant sa joie de participer au congrès du jour : « C’est une satisfaction de ma part de prendre part à ce congrès. »
Ce discours sera suivi par celui de docteur Ibrahima Diallo, représentant du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique qui a exprimé sa gratitude au bureau sortant et ses espérances au nouveau : « Nous remercions le bureau sortant pour la mobilisation ainsi que ses initiatives. Nous espérons que le bureau qui sera mis en place sera plus représentatif que celui sortant. Nous pensons que ce bureau va travailler en concert avec vos enseignants d’abord, les autorités éducatives et tous les autres », a conclu monsieur Diallo.
C’est bien le président sortant, Mamadou Oumar Barry qui va fermer la phase des discours en faisant le bilan d’une année de son bureau. Un bilan qui sera suivi par les allocutions des différents candidats qui aspirent à pourvoir aux postes disponibles avant le vote des délégués des différentes institutions d’enseignement supérieur et aux membres sortants du bureau exécutif.
Pour le poste de président du CEUPU-GUINÉE, quatre candidats figuraient sur la liste et c’est celui de l’Université Gamal Abdel Nasser qui a gagné la confiance des électeurs en l’emportant sur 39% des voix. Seydou Mariko Sidibé dit être satisfait et content pour ce nouveau poste, et se lance dans son projet : « Nos projets sont en fonction des conditions de vie des étudiants. Et en premier lieu, c’est noter, l’institutionnalisation du collectif des étudiants, c’est un projet qui me tient à cœur, parce que sans que nous soyons reconnus, sans que nos autorités de tutelle ne nous reconnaissent, nous ne pouvons pas entreprendre un projet. »
La particularité de ce nouveau mandat des personnes qui vont occuper le bureau est la durée, au lieu d’un an, désormais le bureau a un mandat de deux ans.
Reportage de Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info