La Guinée, le pays des merveilles, des ressources, de la beauté et de la richesse. Pas besoin de rappeler tout ce que nous avons à vendre même si jusqu’à présent, on a du mal à rendre attractif le pays à l’étranger.. Qu’est ce qui n’a pas marché ? Et ben, une réalité nous rattrape. Hélas dans les temps, notre pays était une perle, la perle de l’Afrique, de par sa propreté, sa singularité. Tout était bien parti pour faire de la Guinée, une destination phare en Afrique de l’Ouest voire de l’Afrique en général.Malheureusement,on a perdu le fil depuis belle lurette. Même aux guinéens, il est devenu difficile de donner envie de visiter le pays.
Oui il faut le reconnaître l’Office national du tourisme, la fepatours et même le ministre de tutelle font des efforts qu’on salue d’ailleurs mais il faut se pencher sur ces difficultés suivantes pour trouver une issue..
1- Les routes ( comment donner envie de faire le tour du pays, si les routes sont délabrées et les sites difficiles d’accès ? ) on reconnaît qu’il y a eu quelques travaux mais est ce suffisant pour parcourir Conakry- Yomou ? Non
2 – les sites ne sont pas réhabilités, nous avons des merveilles naturelles à visiter partout mais ces endroits sont abandonnés et non aménagés pour donner envie d’y aller ( Pastoria, le voile de la mariée, le parc du badiar, les chutes de Kambadaga,le port de Benty etc ).
3- Le pays est en chantier indéfiniment et les édifices essentiels ne sont pas bien construits. Il ne faut pas aller loin, l’aéroport est un exemple marquant. Dès l’arrivée, on est refroidi par l’environnement et l’ambiance.L’aéroport est la plaque tournante qui garantit l’attractivité d’un pays.
L’image d’un pays se travaille à tous les niveaux, ce n’est pas un jeu d’enfant, cela va bien au-delà. Le tourisme est une grande source de revenus pour un pays, il faut donc investir pour avoir un retour sur investissement et rehausser notre économie.Nos voisins nous montrent l’exemple, la preuve, on est tout le temps chez eux.
En ce qui concerne, le branding et certains efforts consentis récemment, l’idée est bonne mais il va falloir travailler sur le fond des choses et non en surface.
Qu’est ce qui donnerait envie à un camerounais ou un français de venir en Guinée ? C’est à cette question qu’il faut répondre en résolvant les préoccupations énumérées plus haut..
Wassalam
M’mah Soumah, journaliste