Plénière CNT : Passage rassurant des ministres en charge de l’éducation nationale !
Les trois ministres en charge de l’éducation nationale étaient devant les membres du CNT ce mercredi 24 août 2022. Objectif : exposer de motifs sur la problématique de l’éducation en Guinée.
Sur les 81 membres du conseil national de la transition, 64 ont pris part à cette plénière tenue ce mercredi 24 août 2022 dans la salle du 02 octobre du palais du peuple. Après une série de questions des conseillers, les trois ministres du système éducatif guinéen ont tenté tour à tour d’apporter des réponses.
Pour sa part, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Guillaume Hawing a tenu à indiquer. « Aujourd’hui la vérité est que les élèves n’échouent plus dans les classes intermédiaires même avec 6 de moyenne, nous avons un déficit d’enseignants de 19624 que nous devons combler. Pour cela mon département s’engage à engager les sortants de l’ISSEG et de l’ENI comme contractuels de l’Etat. Aucun enseignant ne fera un transfert pour Conakry aujourd’hui tout le monde veux rester dans la capitale ».
À son tour le ministre de l’enseignement technique, promet de nettoyer le secteur de l’enseignement technique en Guinée. « L’enseignement technique n’est pas un lieu où on accueille tout ce qui ont échoué au bac, il nous faut construire un système éducatif dans lequel nos enfants choisissent d’aller dans l’enseignement technique pour leur formation. Cette année nous ne recrutons pas tout ce qu’on nous envoie, je ne veux pas retrouver dans les écoles de santé en Guinée de diplômés de BTS, des gens qui n’ont pas le bac pour cette année il faut forcément avoir son bac », a souligné Alpha Bacar Barry.
Dans son passage, la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, quant à elle déplore l’effectif pléthorique des étudiants dans les salles de classe et s’engage à mettre fin à ce système. « Il est important de comprendre que l’effectif pléthorique ne facilite pas la formation des étudiants, ni la qualification et ni l’excellence. Avant si on oriente 150 dans un programme de formation derrière l’institution enregistre tous ceux qui ne veulent pas aller à l’intérieur du pays. C’est pourquoi nous avons supprimé les formations payantes dans les universités publiques pour mettre fin à ce système pléthorique dans les classes », a déploré Dr Diaka Sidibé.
Pour le président du CNT les étapes suivantes seront décisives et promet de veiller au respect des engagements pris par ces trois ministres de l’éducation nationale devant les conseillers qui représentent le peuple de Guinée.
Ibrahim Diallo pour Planete7.com