Marche ‘’pacifique’’ du 17 août : Quand Moussa Yéro Bah s’oublie et s’emmêle les pinceaux !

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Elle est journaliste et se dit activiste des droits de l’Homme. Elle vient de faire une Tribune touffue et incohérente dans laquelle l’injure se le dispute aux problèmes de syntaxe. Mais passons, c’est son niveau et on n’y peut rien.

Le problème dans cette Tribune c’est que, outre les injures, Moussa Yéro Bah laisse tomber le masque et montre qu’elle n’est ni plus ni moins qu’une militante acharnée du FNDC dissous par les pouvoirs publics donc illégal tout comme sa dernière manifestation qui a coûté la vie à deux pauvres innocents. Pince sans rire, madame l’activiste attribue ces morts au Président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya en personne, qu’elle accuse clairement d’avoir ôté les vies « en traversant l’axe avec un cortège lourdement armé ». Quel toupet ! Quelle inconséquence et contre-vérité ! Le ministre secrétaire général de la Présidence a pourtant bien expliqué que cette sortie du Président après la cérémonie de réouverture de l’hôpital Donka était bien longtemps prévue dans l’agenda présidentiel de ce jour même. Mais là n’est pas le problème de Moussa Yéro Bah qui est elle aussi dans son agenda, pistonnée par les politiques du FNDC qui lui écrivent des balivernes à signer de son nom. Ces rédacteurs auraient d’ailleurs intérêt à revoir la prochaine fois leur prose insipide. En tout état de cause, le ministère de la Justice, Garde des sceaux et des Droits de l’Homme a ouvert une enquête sur ces deux malheureux décès et Moussa Yéro qui semble en savoir plus devrait répondre ou témoigner. Elle expliquera sûrement comment est parti du cortège le coup de feu que personne – même des journalistes de la presse privée qui y étaient – n’a entendu.

Dans ses errements, notre journaliste activiste traite le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, de… faible d’esprit. Oui, vous avez bien lu : « Tu t’es cru et vu fort. Mais quelle force alors ! La force publique ! QUELLE FAIBLESSE D’ESPRIT QUE CELLE DE DEFIER LE FAIBLE EN ETANT FORT… » C’est à se demander si elle se voit écrire. C’est pourquoi l’on vous dit de refuser d’apposer votre signature sur n’importe quel texte. Car si le Procureur, comme le lui prescrit la loi, se saisit de cette offense au Chef de l’Etat, les rédacteurs dans l’ombre de ce ramassis d’injures et d’ordures nieront toute culpabilité et laisseront la pauvre Yéro boire le calice jusqu’à la lie. Car, il s’agit tout de même du Chef de l’Etat guinéen qui est offensé à plusieurs reprises sous cette Tribune. Et il s’en trouvera des journalistes pour crier ‘’atteinte à la liberté de presse’’, des défenseurs des droits de l’Homme pour voler au secours d’une prétendue activiste des droits de l’Homme et des féministes pour faire entendre de la voix. On ne verra pour ainsi dire pas son crime, qui lui est bien matériel, mais la confiscation d’une certaine liberté d’expression. Mon œil oui !

Comment veux-tu, madame Yéro, associer un Chef d’Etat dans une guérilla urbaine, car c’est bien ce qui transparait dans ton indigence mentale à travers ‘’ta’’ Tribune. Retiens que si coup de feu il y a eu ce jour-là, il n’est pas venu du cortège présidentiel et tu le sais bien, toi qui apparemment entretient des relations plus que serrées avec les organisateurs des manifestations.

Retiens également que Le Chef de l’Etat à qui tu manques de politesse est au dessus de la mêlée. Il a une mission claire qui est celle de conduire pacifiquement la transition à terme. Il ne saurait se mêler des algarades entre factions de la classe politique. Et retiens surtout que le déplacement de Donka et cette sortie en haute banlieue, étaient déjà prévus dans l’agenda présidentiel. Ce n’est donc pas comme tu le dis pour « défier une partie de sa population désarmée, défier des jeunes désarmés par des armes lourdes portées par un Président… ». On en rirait si le but ultime n’était pas de participer à un jeu funèbre pour monter les populations contre l’Armée et assouvir par le sang des desseins politiques. Ce n’est pas pour rien que la comptabilité macabre a recommencé et il s’en trouve des personnes puériles pour se prêter à ce jeu dangereux. En tout état de cause, l’enquête balistique par les professionnels prouvera si cette balle meurtrière est venue des Forces Spéciales, ce qui est loin d’être le cas, ou des munitions venant de certaines caches dont d’autres ont déjà été saisies, il y a quelques mois et présentées à la RTG. Apprends donc pour finir, madame Yéro Bah, que les armes utilisées par l’Armée guinéenne sont prévues pour la défense des citoyens et de celle de l’intégrité territoriale. Pas pour tirer sur des citoyens désarmés dont elle a pour mission de défendre. Ressaisis-toi alors et n’en veut pas au colonel Doumbouya s’il a préféré une autre à ta place pour être chef de cabinet du ministère de l’Information et de la Communication. Ne t’en fait pas, ça viendra peut-être un jour car comme tu l’as écris « tout est si éphémère, tout est passager, tout est temporaire ». Tu as ton agenda mais sache que tes commanditaires ont aussi le leur, plus perfide celui-là.

 

ABOUBACAR BANGOURA 

Citoyen libre

 

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