Dans ce bras de fer LONAGUI – GUINÉE GAMES, il n’ya que la reconnaissance administrative (agrément) ou la licence d’exploitation qui pourrait être retiré (e) ou annulé(e), mais, le fonds de commerce qui comprend l’enseigne ou l’identité graphique (logo) et équipements y compris les locaux et personnel (employés) de Guinée Games ne peuvent-être utilisés sous peine de violation du droit de propriété intellectuelle de l’entreprise Guinée Games SA. Provoquer une cessation d’activités d’activités sans décision de justice serait un non droit. Comment apurer les passifs? Prononcer la liquidation ?
Aujourd’hui, c’est un des aspects du Droit International Économique dans le cadre des rounds de négociations à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) sous le vocable des ADPIC (Aspects du Droit de la Propriété Intellectuelle lié au Commerce ). C’est comme interdir la vente de Coca Cola et se mettre à fabriquer des bouteilles et aller mettre des produits non fabriqués suivant le savoir-faire de Coca Cola.
Ce que je ne comprends pas, le secteur où réellement l’État a un monopole plus ou moins incontestable d’exploitation commerciale (Eau et Électricité ), à ce jour, il y’a une nette distinction entre sociétés d’exploitations et Autorité de Régulation avec la création de l’Agence Nationale de Régulation de l’Energie créée sous la forme d’une Autorité Administrative Indépendante (AAI) au même titre que l’ARPT (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications ), la Haute Autorité de la Communication (HAC ) et quoi encore ?
Pour dire vraie, il faut qu’on ait le courage d’attirer la très haute attention du Président de la République de Guinée, Colonel Mamadi DOUMBOUYA pour lequel la REFONDATION qu’il nous propose suite à la RECTIFICATION INSTITUTIONNELLE du 05 septembre 2021, interragit ou intègre avec d’autres actions phares : le REDRESSEMENT. Ceci, comme décliné en les cinq (05) axes stratégiques du CNRD disposés par les valeurs des cinq (05) « R »!
Enfin, si la LONAGUI doit réguler le secteur des jeux du hasard, il faut que l’État par la Direction Générale du Portefeuille, crée une ou des sociétés suivant les actes uniformes de l’OHADA (sur les Sociétés et le GIE) pour s’occuper de l’exploitation. C’est une exigence que nous impose la moralisation de la gestion publique et les règles de bonne gouvernance irrévocablement entamée. Car régulation et exploitation sont antinomiques, c’est comme si la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), se disait de retirer l’agrément par exemple (que Dieu nous en épargne ) à la Société Générale des Banques en Guinée (SGBG) et veut garder tout son fonds de commerce sans la moindre compensation ! Pour le cas de PMU, je n’ai rien compris parce que certainement n’a pas polarisé autant les attentions, mais, je sais aussi que la Guinée à la sacrée mauvaise réputation de faire et réussir ce qui ne peut se faire nulle part dans le monde!
En ma qualité de cadre issu du secteur privé, je me dois d’exprimer mon désaccord public et attirer la haute attention des plus hautes autorités administratives et politiques sur ce qui est une pure violation de la loi sur la concurrence, et également par solidarité à tous ces jeunes dont les emplois sont menacés à court terme, marquer mon soutien moral personnel.
L’histoire en tout temps et en tout lieu, nous enseigne que l’État n’a jamais été un bon exemple dans les circuits économiques (Productions, Échanges et Distribution ), car ce qui appartient à tout le monde, n’appartient en fait à personne ! Ne tuons pas nos poules aux oeufs d’or. Un adage malinké nous dit que c’est celui qui a cultivé le jeune plant du manioc qui en ait l’amour et qui se soucie de son évolution pour sa maturité. Voilà pourquoi certains spécialistes en développement personnel disent que ce ne sont pas les entreprises qui échouent pour se disloquer, ce sont ceux qui les créent !
Le Président Colonel Mamadi DOUMBOUYA, doit éviter que les erreurs entamées au temps du PRAC (Surtout aux dernières heures de la gouvernance ), ne se perpétuent et prennent corps et forme en ces moments de nouveau départ ! La LONAGUI ne doit pas faire les deux (02) à la fois, c’est-à-dire : réguler et exploiter.
Je n’ai jamais vu Antonio et ne suis pas intéressé à le rencontrer, mais, c’est un devoir patriotique que d’agir ainsi. Telle a été mon attitude en d’autres temps (sur des plate-formes Whatsapp où au temps du régime défunt les plus puissants étaient dans leurs manoeuvres contre l’homme) et aussi, même Conseiller Chargé de la Réforme, et du Développement des Médias et de la Publicité au Ministère de l’Information et de la Communication, telle fut ma position vis-à-vis de l’Office Guinéen de la Publicité (OGP) où trônait le puissant Directeur Général devenu au gré du temps, les personnes dans l’intimité du PRAC (du moins ce qui se racontait partout ). Cette position est consignée expressément dans le projet de la loi sur la Publicité en République de Guinée que j’ai présidé les travaux de conception et de rédaction sous le magistère du Ministre d’alors, Monsieur Amara SOMPARÉ.
Puisse Dieu guider et éclairer nos pas! Amen!
Souleymane Doumbouya