« Nos artistes à la conquête des scènes du monde » (Sayon Bamba)
Alors que je savoure avec délice et plénitude la programmation très remarquée de deux de nos artistes et pas des moindres
Me mettant ainsi à rêver de ce retour en fanfare de la Guinée multi culturelle dans les festivals du monde , espaces par excellence pour parler en bien ou tirer la sonnette d’alarme , séduire, convaincre sur notre patrimoine culturel si riche,
D’autres se confortent dans ce nouveau mode opératoire qui consiste à dénigrer, diviser, et faire se dresser les uns contre les autres des artistes qui malgré leurs chemins créatifs totalement différents n’en demeurent pas moins des poumons d’un même corps nommé « LA GUINÉE ».
La Guinée pays de Sory kandia Kouyaté, Demba Camara, Momo Wandel, les Ballets Africains, les Amazones de Guinée, le Bembeya jazz National, Fodé Marseillais, Secouba Bambino, Ba Cissoko, Doura Barry, Sia Tolno, Mo Kouyaté, N’Faly Kouyaté, Sekou Bembeya, kandia Kora et tous les autres ayant fait vibrer les scènes du monde avec intensité et patriotisme
Cette Guinée qui doit passer avant tout intérêt personnel
Cette terre si attachante totalement abandonnée par les individus que nous sommes tous devenus
Pour nous aujourd’hui ce qui compte c’est le clan, l’ethnie, le quartier, la région, le parti…
Dans toutes ces manifestations en lignes bien plus haineuses que tous les discours politiques nous nous égarons complètement
A quoi rime cette pseudo guerre que certains instaurent, entretiennent avec des publications de soutiens aux allures de fusillades voilées entre frères et sœurs.
Je vous présente ce soir ces deux artistes
Takana et Djani
Deux fils d’un même pays
Deux frères
Deux fiertés musicales
Il y a de la place pour bien plus qu’eux deux et cela ne rend pas honneur à notre pays si nous continuons à donner une image négative de la Guinée à travers leurs programmations.
Le but c’est de faire en sorte qu’ils réalisent un carton; Mais ne nous y trompons pas, car remplir la salle ou avoir du public ne suffit pas pour obtenir des longues tournées.
L’image, les propos qui entourent nos artistes sont encore plus importants pour garantir une carrière professionnelle internationale.
Ne les prenons donc pas en otages. Soyons juste fiers de leurs parcours et prions pour eux.
Oui prions qu’ils en sortent plus forts encore.
Je vous en prie allons au Bataclan, au Cabaret Sauvage et partout dans le monde avec un seul objectif :
« redonner ses lettres de noblesse au talent scénique de l’artiste Guinéen »
One love!