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Le collectif des victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse 2019 a appris que des entreprises et ambassades cherchent à s’installer sur les terres de ses membres.
Ainsi, Ecobank-Guinée, la Société Générale, l’APB, l’association des professionnels des banques et l’ambassade de la Turquie négocient avec IMAAG-HOLDING pour disposer de parcelles dans cette zone objet de litige.
Pire, la Banque populaire Maroco-guinéenne accompagne IMAAG-HOLDING pour le financement de l’aménagement des domaines dans le but d’attirer d’autres clients.
L’autre épine dans le pied des victimes, c’est bien la société de téléphonie Orange-Guinée qui tient à s’implanter à Kaporo-Rails. Elle vient de déployer du matériel sur place dans le cadre d’une nouvelle provocation. Orange-Guinée continue d’ignorer nos mises en garde et foule au sol sa responsabilité sociale.
Le collectif invite les victimes et leurs sympathisants à un grand rasssemblement contre Orange-Guinée à une date qui sera fixée bientôt. Des actions de protestation contre les autres sociétés feront l’objet d’annonces futures.
Par ailleurs, le collectif tient à informer l’opinion que la résolution de l’affaire Kaporo-Rails qui était sur une bonne voie est aujourd’hui bloquée entre IMAAG-HOLDING et le Ministère de l’urbanisme. En clair, tout porte à croire qu’il y a des mains noires qui entravent l’évolution du dossier.
C’est encore le lieu de rappeler que le dossier Kaporo-Rails est pendant devant la cour de justice de la CEDEAO.
En outre, le collectif a rencontré le vendredi 17 juin 2022 le procureur général Charles Wright dans l’optique de relancer la procédure judiciaire au niveau local.
En attendant, le collectif invite l’ensemble des victimes à se tenir prêtes pour aller à la rencontre du colonel Mamadi Doumbouya afin de lui demander de bien vouloir mettre fin à nos souffrances.
Le collectif réitère auprès du CNRD sa demande de faire toute la lumière autour de la casse de Kaporo-Rails. Ceci implique :
1-L’arrêt de tous les travaux en cours sur le site,
2-L’arrestation et le jugement des personnes impliquées dans la démolition de nos bâtiments,
3-L’indemnisation correcte des victimes,
4-Le démantèlement de la société IMAAG-HOLDING constituée d’une colonie d’ivoiriens chargée de vendre nos terres aux plus offrants.
Aujourd’hui plus qu’hier, le collectif est déterminé à poursuivre la lutte pour le rétablissement des victimes dans leurs droits.
Conakry le 18 juin 2022
Le collectif