Le coup forcé sur le troisième mandat par le camp présidentiel continue de faire mal dans la société guinéenne, notamment dans le domaine politique. C’est le cas du jeune militant Ibrahim Diallo, qui a vu la vie de ses parent et ses biens prendre une tournure injustement désastreuse.
Les parents du jeune militant Ibrahim Diallo ont échappé à une bastonnade de la part de certains jeunes opposants du RPG-Arc-En-Ciel juste à cause d’une intervention qu’il a faite sur les ondes d’une radio de la place. Dans cette émission radiophonique, Ibrahim Diallo est revenu sur les faits concernant l’attaque du cortège de Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG à Hamdallaye. Une sortie médiatique très mal perçue dans le camp adverse qui a décidé de lui faire payer cela chèrement.
Joint par notre rédaction depuis les USA, Ibrahim Diallo nous explique son intervention à la radio ce jour-là.
« Les faits remontent au 24 octobre 2018 ! Lors de l’attaque du cortège de Cellou Dalein Diallo à Hamdallaye dont ils ont ouvert le feu sur lui à une marche pacifique contre le 3e mandat du président Alpha Condé. Etant un militant de l’UFDG je suis intervenu sur une radio de la place (Familia FM) dans leur émission libre antenne. Par rapport à cette intervention téléphonique depuis USA. Dans mon intervention j’ai indexé automatiquement le parti au pouvoir et cette radio qui est mieux écoutée dans notre pays et quand tu appelles le journaliste te demande ton nom et prénom d’où tu appelles. Après mon intervention, je ne savais pas que j’étais écouté par les militants du parti dont 80% des membres sont dans mon quartier et certains sont mes propres amis. Une heure après, mon père m’a appelé pour me dire que notre concession a été attaquée par les jeunes. Malgré tout ça suis menacé par mes amis qui sont dans ce parti qui me connaissent très bien et qui connaissent bien aussi mes parents. Mon frère même m’a appelé pour me dire que certains de mes amis l’ont appelé pour continuer à nous menacer. Que Les autorités même ont émis un mandat d’arrêt contre toi. Ils disent même après le régime d’Alpha Condé qu’ils vont continuer à me rechercher pour me faire payer ce que j’ai semé et la famille ma conseiller de rester là où je suis », expliqué le jeune à notre rédaction.
Ils sont nombreux ces jeunes militants des partis politiques poussés vers la sortie à cause de leur appartenance à tel ou tel parti de l’opposition.
Focus planete7.com