Wanted : La tête de Charles Wright mise à prix !

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Je ne juge pas ce qu’il a fait dans ce qui circule actuellement inbox, ni ce qui s’est réellement passé. Mais j’ai l’impression que les corrompus et tous ceux qui vivent d’eux se sont donné le mot pour occire du Charles Wright ! Vu le nombre impressionnant de la marée humaine qui tombe à bras raccourcis sur l’ancien ministre guinéen de la Justice en ce moment, les concernés par les affaires de corruption sont nombreux, le mal est profond. Très ! Avec des tentacules inimaginables. Tout est coordonné pour l’empêcher de revenir à la charge, aux affaires, afin qu’il ne revienne plus arrêter la gabegie financière au sommet de l’État. Conséquemment, tous les coups sont permis, même ceux en dessous de la ceinture. C’est abject ! C’est ignoble !

Je n’ai particulièrement pas d’atomes crochus avec le bonhomme que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam, mais devant un tel déferlement de haine, je me dis que quelque chose se cache en dessous. L’homme a certes commis des fautes, des impairs, des bévues inhérents à la gestion de la chose publique, mais je me dis qu’il ne saurait être plus coupable que le tristement célèbre procureur spécial Aly Touré de la CRIEF dont il a lui-même à plusieurs reprises dénoncé publiquement la manière peu orthodoxe de conduire les affaires de corruption, même s’il n’avait aucun pouvoir, tout ministre de la Justice qu’il était, de s’immiscer dans des procédures judiciaires en cours. Dans ces circonstances et à mon avis, si quelque chose pouvait lui être reproché, ça serait plutôt sa… grande gueule. Il ne savait pas en effet la boucler…

Mais le véritable problème ne viendrait-il pas de la croisière tous azimuts qu’il a lancée contre tout le monde, dont des DAF, des directeurs d’EPA donc en réalité contre des ministres (devenus anciens après la dissolution du Gouvernement), des maires, etc. ? A-t-il tenté de toucher toutes les têtes de l’hydre budgétivore qui écume par ses tentacules les finances publiques du pays ? En tout cas, tout porte à le croire.

Et si j’étais le Général Mamadi Doumbouya ou le Premier ministre Bah Oury, je le ramènerais dans ses fonctions, ne serait-ce que le temps pour lui de sectionner toutes les têtes de l’hydre avant de repartir. Mais je ne suis ni l’un ni l’autre, je suis…

 

Abou Maco, journaliste indépendant

 

 

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