Une baleine à bosse retrouvée échouée au large de Matakan : les autorités s’interrogent sur les causes de la mort

Un drame environnemental s’est produit au large de Matakan, dans la sous-préfecture de Kabak (Forécariah), où une baleine à bosse de près de 12 mètres a été découverte échouée ce ce dimanche. Malgré l’intervention rapide des autorités compétentes, l’animal n’a pas survécu et est décédé ce lundi, a annoncé le ministère de l’Environnement dans un communiqué.

Selon les éléments recueillis par l’équipe d’experts envoyée sur place, la baleine présentait de graves blessures, qui pourraient être liées à des collisions avec des navires. Des marques de filets de pêche ont également été constatées sur le corps de l’animal, suggérant une détérioration progressive de son état avant qu’elle ne se retrouve échouée. Ces observations alimentent les discussions autour des impacts de l’activité humaine sur la faune marine.

« Une équipe spécialisée, conduite par Mme Djami Diallo et mandatée par le ministère de l’Environnement, a immédiatement été dépêchée sur les lieux pour tenter de secourir l’animal. Cette équipe incluait des représentants des secteurs de la pêche, des forces de sécurité, ainsi que des experts maritimes », précise le rapport officiel.

En raison de la taille de la baleine et des risques liés à la décomposition de son corps, un dispositif de sécurité a été rapidement mis en place pour éviter toute perturbation autour de la zone d’échouage. Les autorités locales ont également engagé un processus d’enfouissement de la carcasse, suivant les procédures en vigueur afin de préserver l’environnement et la santé publique. Une campagne de sensibilisation a été menée auprès des riverains pour les alerter sur les dangers sanitaires de la consommation de viande de baleine non contrôlée.

Les autorités ont profité de cette occasion pour rappeler l’importance de la protection des cétacés, qui sont inscrits sur la liste des espèces protégées par la législation internationale. Cet incident met une nouvelle fois en lumière les défis de la cohabitation entre les activités humaines et la conservation de la biodiversité marine, tout en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans la protection de ces écosystèmes.

Cette triste découverte relance les débats autour de la gestion des risques maritimes et de l’impact de la pêche sur la faune, dans une région où la vie marine est essentielle à l’équilibre environnemental.