C’est un assassinat pas comme les autres, loin de vous dire qu’il y a une différence entre les âmes otées. Mais pour ce cas, ça relève d’une autre explication puisque c’est un corps sensé veiller à la sécurité des citoyens et de leurs bien qui est assassiné.
Commissaire Sayon Kalé, agent de la police scientifique en service au commissariat central de Sonfonia dans la commune de Ratoma a été poignardé aux environs de 19h par le fils du concessionnaire où loge la victime.
Rencontré dans la matinée de ce vendredi 22 mars Mata Mamoudou Kalé enseignant chercheur, frère de la victime Sayon Kalé revient sur les circonstances.
<< C’est au moment de la rupture que la nouvelle nous est parvenue, j’ai été appelé par son épouse qui m’a fait savoir que mon frère a été poignardé par un de ses voisins. Notamment le fils du concessionnaire où loge mon frère. J’ai demandé les circonstances on m’a fait savoir que c’est après le retour au travail de mon frère que son boureau lui a tendu le piège. Au couloir qui mène la maison, c’est là que le jeune lui a attendu pour lui poignarder, ne tenant pas le coup il est tombé, son boureau ne s’est pas limité là, il a pris une grosse pierre pour écraser son crâne. Pratiquement on ne connaît pas des antécédents puisque le mois d’août passé j’étais là dans le cadre d’une formation, mon frère m’a présenté le voisin là. J’ai même partagé un plat qui m’a été servi par la femme de mon frère. Il n’a aucune maladie mentale seulement qu’il est sous l’effet des excitants. Je peux vous dire que c’est un assassinat puisque c’est prémédité. C’est quand même pas ma responsabilité puisque je viens de rentrer de Faranah dans l’optique de sauver la femme et ses quatres enfants c’est là que j’ai trouvé que les jeunes du quartier ont vandalisé la concession du père du jeune assassin. Le corps est présentement à la morgue de l’hôpital Ignace Deen>> a-t-il déclaré.
À rappeler que la concession du père du jeune présumé assassin a été vandalisée par les jeunes du quartier. Et que le jeune assassin se trouve dans les mains de la sécurité.
Mohamed Diallo pour Planete7.info