Comme annoncé précédemment dans un de nos articles, le secrétaire général du SPPG était ce lundi 05 février 2024 au tribunal de première instance de Dixinn devant le doyen des juges d’instruction. Après plusieurs heures d’audience, Sékou Jamal Pendessa va passer cette nuit encore en prison.
Au sortir de la salle les avocats du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée disent introduire une procédure de mise en liberté mais pour le moment le tribunal n’a pas accédé à la demande.
« Nous estimons que le juge d’instruction va saisir l’occasion pour prendre son courage à deux mains et rendre une ordonnance de non-lieu. Alors nous avons présenté une demande de mise en liberté et même tout de suite. Nous avons posé la question au juge audientieux pour savoir quel est le sort qui est réservé à cette demande et nous a été promis que dans la journée, nous aurons une notification de son ordonnance mais pour le moment nous ne pouvons prédire qu’elle serait le contenu de cette ordonnance », a-t-il laissé entendre.
Prenant la parole le secrétaire général adjoint du SPPG rassure à son tour que le combat continue jusqu’à la libération du camarade Pendessa.
« Pour le moment on ne va pas se permettre de faire un commentaire sur la procédure qui est déjà en cours. Mais c’est que nous disons, la lutte syndicale continue jusqu’à la libération de notre camarade Sékou Jamal Pendessa. D’ailleurs, je vous informe que demain mardi, les treize centrales syndicales du pays réunies au sein de la confédération nationale de travailleurs de Guinée, vont se retrouver bien entendu à la bourse du travail, pour prendre une décision. Une décision qui pourrait aboutir sur le dépôt d’un préavis de grève, qui est bien entendu, risque ou risquera d’être déclenché dans toutes les structures publiques et privées en vue non seulement de l’obtention de la libération de Sékou Jamal Pendessa, mais aussi la satisfaction des autres points de revendications de notre plate-forme revendicative, notamment la fin du brouillage des radios privées, la réintégration totale et intégrale des chaînes au niveau du bouquet Canal+ de StarTimes et en fin la libération de l’internet », a-t-il laissé entendre avant de renchérir.
« Déjà au moment où nous vous parlons, nos antennes par régions sont déjà mises en branle, c’est-à-dire les représentants du syndicat des professionnels de la presse de Guinée sont en train de prendre contact avec les représentants des autres structures syndicales du pays dans les régions. Pour bien entendu, préparer la grève générale et illimitée qui va être déclenchée dans les prochains jours si on n’obtient pas la libération de Sékou Jamal Pendessa », conclut-il.
Mohamed Diallo pour Planete7.info