Tension à l’École Primaire de Tombo 1 : Affrontement entre Forces de l’Ordre et Enseignants !

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Dans une scène déchirante, l’École Primaire de Tombo 1, située dans la commune de Kaloum, a été le théâtre d’un affrontement entre les forces de l’ordre et les enseignants. L’incident, survenu aux alentours de 11 heures après la récréation, a été déclenché par l’arrestation controversée d’un professeur par trois agents de gendarmerie et un agent en civil.

Le professeur Camara Ibrahima, enseignant de philosophie au lycée Collège 28 septembre et témoin de l’incident, a souligné le caractère inapproprié de l’arrestation publique, plaidant pour une convocation formelle plutôt que d’humilier l’enseignant devant les élèves.

« Aujourd’hui dès qu’on a sonné la récréation, à la rentrée, on a vu trois gendarmes et un agent en civil. Ils viennent pour arrêter un professeur. On essaie d’intervenir, pour leur dire. Il ne faut pas interpeller l’enseignant devant les élèves pour ne pas l’humilier. Allez-y, on va vous retrouver à travers une convocation. Une chose qu’ils n’ont pas obtempérée. Et ils ont arrêté notre ami », déclare Monsieur Ibrahima Camara.

Malgré les tentatives des professeurs pour intervenir pacifiquement, l’arrestation a eu lieu, suscitant l’indignation parmi le personnel enseignant et les élèves.

Le professeur Monsieur Toure, également enseignant de philosophie et de français, et coordinateur des sinistrés de quarantaine, a été le principal sujet de cette arrestation. Les enseignants ont rapidement réagi, se rendant à la gendarmerie pour plaider en faveur de la libération de leur collègue et pour calmer les élèves perturbés par la situation.

« Nous sommes intervenus pour apaiser les enfants. La gendarmerie était présente et nous avons demandé la libération de notre collègue », souligne-t-il.

Malgré les discussions pendant près de 30 minutes, le professeur est resté en détention jusqu’à 13 heures, suscitant la colère et l’inquiétude parmi les enseignants et les élèves. M. Camara Ibrahima a lancé un appel émouvant aux autorités compétentes, notamment au général de brigade Bala Samoura et au ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, pour libérer leur collègue dans les plus brefs délais, soulignant l’importance de respecter les procédures légales et le bien-être des enfants.

La manifestation à l’École Primaire de Tombo 1 met en lumière les tensions croissantes entre les forces de l’ordre et le corps enseignant, ainsi que l’impact néfaste de telles confrontations sur le climat scolaire et la sécurité des élèves.

 

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info

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