L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi à son siège, situé à la Minière, dans la commune de Dixinn. Devant une assemblée de militants et sympathisants, le vice-président chargé des affaires économiques, Kalémodou Yansané, a dressé un tableau préoccupant de la situation des jeunes en Guinée, mettant en avant les défis liés à l’accès à une formation de qualité et à un emploi décent.

Dans son intervention, Kalémodou Yansané a exprimé son inquiétude face aux difficultés que rencontrent les jeunes Guinéens pour se former et s’insérer professionnellement. Il a déploré le manque de perspectives qui pousse nombre d’entre eux à chercher un avenir meilleur à l’étranger, au péril de leur vie. « J’ai pitié de cette jeunesse contrainte, par l’absence d’opportunités, à s’aventurer ailleurs pour tenter de survivre. Malheureusement, dans un contexte mondial où la montée du nationalisme exacerbe les tensions, les migrants sont souvent perçus comme la cause des malheurs des autres. Que ce soit en Europe, aux États-Unis, au Mali, au Niger ou au Burkina Faso, beaucoup croient que leurs difficultés proviennent de l’étranger », a-t-il souligné.

L’orateur a également dénoncé l’hypocrisie de certains pays occidentaux, qui, tout en accusant l’Afrique de générer l’instabilité, continuent d’exporter des armes vers le continent, contribuant ainsi aux conflits qui ravagent plusieurs nations, notamment en République démocratique du Congo.

Kalémodou Yansané s’est ensuite attaqué à un phénomène préoccupant : l’abandon progressif de la culture du mérite au profit de pratiques opportunistes. Il a regretté que les jeunes, faute de perspectives concrètes, s’investissent de plus en plus dans des clubs de soutien, des mouvements politiques opportunistes ou encore dans l’organisation de tournois de football, espérant ainsi obtenir des gratifications ponctuelles. « Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui mérite qui accède aux responsabilités. Les jeunes se tournent vers des activités qui leur permettent de récolter quelques miettes pour passer le week-end, au lieu de chercher à se former et à construire un avenir durable. Ce système doit changer. Il faut encourager l’effort, le travail et la persévérance », a-t-il martelé.

Face à cette réalité, le vice-président de l’UFDG a exhorté la jeunesse guinéenne à rompre avec la facilité et à s’investir davantage dans la formation et l’entrepreneuriat, afin de devenir des acteurs du développement du pays plutôt que des spectateurs impuissants de leur propre avenir.

Par cette prise de parole, Kalémodou Yansané a lancé un message fort à la jeunesse guinéenne : l’avenir du pays repose sur sa capacité à privilégier l’effort et la compétence. Il a invité les jeunes à se détourner des raccourcis et des solutions de facilité, insistant sur l’urgence d’un changement de mentalité pour bâtir une Guinée prospère et compétitive.

L’assemblée générale de l’UFDG de ce samedi aura ainsi été l’occasion de poser un regard critique sur les défis de la jeunesse guinéenne et de rappeler l’importance de l’engagement, du travail et de la formation pour un avenir meilleur.

Mohamed Diallo pour Planete7.info 

C’est pourquoi, il est crucial de mettre un point final aux spéculations : le décret présidentiel n’a pas été annulé par l’arrêt de la Cour suprême, au contraire, la demande en annulation du décret introduite hors délai (plus de 19 ans) par l’État a été déclarée irrecevable par la Cour. Donc, c’est l’État qui a été débouté de sa demande en annulation du décret.

Contrairement aux affirmations mensongères qui circulent, Cellou Dalein Diallo n’a pas perdu un procès. La réalité est bien différente : le jugement sur le fond n’a même pas eu lieu.

Le décret présidentiel, qui attribuait la résidence à Cellou Dalein Diallo, reste en vigueur, même si par ailleurs la Cour suprême, dans sa réponse au Tribunal de Dixinn, déclare que le décret est contraire à la loi. Ce que les Avocats du Président CDD contestent formellement.

Rappelons les faits : l’achat de la résidence a été fait en toute légalité, avec une évaluation indépendante, un paiement transparent via un chèque bancaire, et une quittance libératoire délivrée par l’État. Ce n’est qu’après cela que le décret présidentiel a été signé, et le titre foncier a été établi en bonne et due forme. Tout cela a été fait dans le respect absolu des règles. Ce qui a suivi, c’est une expulsion arbitraire, une démolition et un projet politique pour effacer ce bien. Trois ans plus tard, ceux qui cherchent à justifier l’injustifiable ont tenté de remettre en cause ce décret, mais leur recours a été balayé par la Cour suprême, simplement parce qu’ils ont agi hors délai. Résultat : leur tentative de faire annuler le décret a échoué.

Quant à l’avis rendu par la Cour suprême, il est important de souligner que cet avis ne concerne que ceux qui l’ont demandé et le Tribunal de Dixinn. Cellou Dalein Diallo n’a pas saisi la Cour, et cette décision ne remet pas en cause la validité du décret. Il n’a aucun effet sur le jugement du tribunal de Dixinn, qui reste seul compétent pour trancher le fond du dossier. Les spéculations sont inutiles.

Le décret n’a pas été annulé, et Cellou Dalein Diallo n’a pas perdu. La procédure judiciaire est loin d’être terminée, car le dossier qui est pendant devant le Tribunal de Dixinn doit suivre son cours normal. Ceux qui voulaient manipuler la justice pour justifier une atteinte grave à un droit de propriété ont échoué. La vérité est désormais claire : une manœuvre politicienne a été démasquée, et elle n’a pas eu l’effet escompté. Pour l’instant.

Souleymane Souza KONATÉ, président de la Commission Communication de l’ANAD et Conseiller Chargé de Communication de Cellou Dalein Diallo.

Au tour du président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de rendre hommage à Elhadj Boubacar Biro Diallo, décédé ce samedi à l’âge de 105 ans à Mamou.

Cellou Dalein Diallo parle d’un homme de conviction et sagesse qui a marqué l’histoire de notre pays par son courage et son intégrité. L’ancien premier ministre estime également que le parcours exemplaire d’Elhadj Biro continuera à inspirer plusieurs générations.

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès d’Elhadj Boubacar Biro Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale, à l’âge de 105 ans.

Homme de conviction et de sagesse, il a marqué l’histoire de notre pays par son courage, son intégrité et son attachement viscéral à la vérité, ainsi qu’aux valeurs de justice et de liberté.

Son parcours exemplaire restera une source d’inspiration pour les générations présentes et futures.

En ces moments douloureux, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à toute la nation guinéenne.

Que son âme repose en paix », a posté Dalein sur ses réseaux sociaux.

Après une longue absence au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le premier vice-président du parti, Dr Fodé Oussou Fofana, a présidé l’assemblée générale de ce samedi. Face aux militants venus en grand nombre, l’ancien député de la 8ᵉ législature a clarifié la position du parti sur le processus électoral et rappelé les priorités du moment.

Lors de son intervention, Dr Fodé Oussou Fofana a tenu à réagir aux récentes déclarations du ministre porte-parole du gouvernement, qui a laissé entendre que les élections ne se tiendraient pas en 2025. Se voulant rassurant, le vice-président de l’UFDG a exhorté les militants à ne prêter attention qu’aux déclarations des « voix les plus autorisées », en référence au chef de l’État. « Les voix les plus autorisées nous ont dit que les élections auront bien lieu cette année. Écoutons ces voix-là. Si quelqu’un d’autre affirme le contraire, ne l’écoutez pas. »

Dans la même dynamique, il a insisté sur la nécessité pour les militants de se doter des documents officiels indispensables au vote : « Il n’y aura pas d’élection sans carte d’électeur, et pour obtenir cette carte, il faut une carte d’identité nationale. Allez chercher vos pièces ! Si vous aimez le président Cellou, mais que vous ne prenez pas vos documents, cela ne sert à rien. »

Dr Fodé Oussou Fofana a également fixé le cap pour les mois à venir. Selon lui, les débats au sein du parti doivent se focaliser exclusivement sur l’organisation du congrès de l’UFDG, prévu d’ici avril. « Nous avons du travail. Notre seule priorité, c’est l’organisation de notre congrès. Aucun autre sujet ne doit être débattu. Jusqu’à la fin du congrès, nous ne devons parler d’aucun autre sujet. »

Il a enfin annoncé que tous les responsables du parti seront mobilisés pour assurer la tenue de cet événement dans les règles de l’art.

À travers cette sortie, le premier vice-président de l’UFDG a voulu galvaniser ses militants, tout en recentrant le débat sur les échéances internes du parti. Une stratégie qui vise à renforcer la cohésion et la mobilisation à l’approche des prochaines élections.

Mohamed Diallo pour Planete7.info 

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) tiendra un Congrès National Extraordinaire à Conakry les 19 et 20 avril 2025. Cette rencontre vise à renouveler les instances dirigeantes du parti et à actualiser ses textes fondamentaux ainsi que son projet de société. Tous les organes du parti, tant en Guinée qu’à l’étranger, sont invités à y prendre part activement.

Ci dessous la convocation 

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée hebdomadaire ce samedi 11 janvier 2025 au siège du parti. Une rencontre marquée par l’intervention poignante de Kalemodou Yansané, vice-président chargé des affaires économiques, qui a plaidé pour la libération des militants arrêtés lors des récentes manifestations organisées par les Forces Vives de Guinée.

Dans son discours, Kalemodou Yansané a déploré la détention de plusieurs jeunes militants interpellés avant et pendant la marche du 6 janvier dernier. Insistant sur la nécessité d’un apaisement politique, il a adressé un appel solennel au juge en charge de l’affaire : « Malheureusement, des jeunes croupissent en prison. Je demande humblement au juge de les remettre à la disposition de leurs familles. »

Il a également rappelé les engagements pris par les autorités en 2024 concernant le rétablissement des activités politiques en 2025. Selon lui, ce retour à la normalité devrait inclure une liberté d’expression totale, notamment à travers l’autorisation des manifestations politiques pacifiques.

« Nous souhaitons que cette reprise soit marquée par l’autorisation des manifestations. Si nécessaire, des mesures de sécurité comme l’installation de caméras de surveillance peuvent être mises en place pour garantir la transparence. Mais il est impératif de respecter les droits des citoyens », a-t-il ajouté.

Kalemodou Yansané a conclu en appelant à un climat politique plus serein, soulignant que la libération des détenus serait un geste fort en faveur de la réconciliation nationale et du respect des droits fondamentaux.

Ce plaidoyer intervient dans un contexte où l’UFDG et d’autres formations politiques réclament une ouverture politique et un dialogue inclusif, nécessaires à une transition pacifique et démocratique en Guinée.

Mohamed Diallo pour Planete7.info 

Ce samedi 11 janvier, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), sous la présidence de l’ancien chef de file de l’opposition, a tenu son assemblée hebdomadaire au siège du parti, situé à la Minière, dans la commune de Dixinn. À l’ordre du jour, plusieurs sujets d’intérêt national ont été débattus, notamment la question cruciale de l’état des infrastructures routières en Guinée.

Lors de son intervention, Kalemodou Yansané, vice-président de l’UFDG et ancien député de la 8ᵉ législature, a adressé un message sans détour aux autorités de la transition. Insistant sur la nécessité d’une planification à long terme, il a mis en lumière les défis actuels liés aux routes guinéennes et leur impact sur la mobilité et l’économie.

« Nous devons avoir une vision d’avenir pour ce pays, » a-t-il déclaré avec conviction. « Hier, j’étais à Coyah. La route, qui devrait être aménagée depuis longtemps, est déjà saturée. J’ai conseillé au ministre des Travaux publics qu’il vaut mieux entreprendre des travaux d’élargissement dès maintenant, plutôt que d’attendre. Plus tard, les coûts seront bien plus élevés en raison des dédommagements et des compensations. Aujourd’hui, le trajet Conakry-Coyah est un véritable calvaire. Il suffit qu’un camion tombe en panne pour que la circulation soit complètement paralysée. »

Poursuivant sur le même ton, Kalemodou Yansané a élargi son analyse à l’échelle nationale, soulignant l’urgence de moderniser les axes reliant Conakry à Kankan, N’Zérékoré et jusqu’à la frontière avec le Sénégal.

« Il est impératif d’aménager ces routes avant qu’elles ne deviennent impraticables. Attendre que des constructions se multiplient le long de ces axes pour ensuite démolir serait une grave erreur. Les coûts de dédommagement seraient astronomiques par rapport aux investissements nécessaires pour les travaux dès maintenant. »

S’appuyant sur un exemple historique, l’ancien député a rappelé une initiative visionnaire du ministre des Travaux publics des années 1980, feu Kabassan Keita.

« À l’époque, une étude avait été proposée pour prévoir une largeur de 80 mètres pour nos routes principales. Aujourd’hui, sur certains axes comme celui menant à Maférinyah, on ne dispose que de 40 mètres, au maximum. Cela limite considérablement les possibilités d’aménagements. Si nous voulons bâtir des infrastructures modernes et durables, nous devons prévoir des emprises d’au moins 80 mètres. C’est une question de bon sens et de projection dans l’avenir. »

Les propos de Kalemodou Yansané traduisent une préoccupation majeure pour le développement infrastructurel du pays. Alors que la Guinée aspire à une modernisation de ses réseaux de transport, ses recommandations apparaissent comme un plaidoyer en faveur d’une gouvernance visionnaire et proactive. Reste à savoir si ces conseils trouveront écho auprès des décideurs actuels.

Mohamed Diallo pour Planete7.info 

La coalition de circonstance entre le FNDC, l’UFDG et le RPG dans les forces vives de guinée soulève de nombreuses questions sur la sincérité de leur engagement envers le peuple de Guinée. Comment des organisations qui, par le passé, s’opposaient farouchement peuvent-elles aujourd’hui faire front commun ? Pour beaucoup, cette alliance apparaît comme une contradiction flagrante, voire une trahison des principes défendus par ces parti politiques. Comment des partis ayant souffert ou contribué à la répression sous l’ancien régime peuvent-ils aujourd’hui s’unir ? Cette situation soulève une question fondamentale : la population guinéenne peut-elle encore leur faire confiance ?

En effet, Ces alliances contre nature révèlent une réalité troublante, loin de défendre les intérêts du peuple, ces entités semblent motivées par des intérêts égoïstes et partisans. Loin d’être une alliance pour la démocratie ou la justice sociale, cette collaboration ressemble davantage à une stratégie de positionnement politique, dictée par la recherche du pouvoir à tout prix.

Le peuple de Guinée mérite des leaders et des organisations comme l’upag les Patriotes sous la clairvoyance de son président Cheick Oumar Traoré qui placent l’intérêt national au-dessus des ambitions personnelles ou partisanes. Une véritable démarche patriotique consisterait à œuvrer pour des réformes sincères et inclusives, au lieu de former des alliances dictées par des calculs politique et électoralistes. Il est temps pour nos compatriotes Guinéens d’être vigilants, de faire confiance aux effort ambitieux de l’upag les Patriotes et de reconnaître que l’avenir du pays repose sur des engagements authentiques et non sur des alliances de circonstances.

Il est indéniable que le RPG, au pouvoir avant le coup d’État, a été associé à des périodes de répression sanglante, notamment lors des manifestations organisées par l’UFDG et le FNDC. Il est important de rappeler que, cette coalition est moins une nécessité qu’une démonstration d’opportunisme. Elle donne l’impression que les intérêts de survie politique priment sur la mémoire des victimes et les principes défendus. Peut-on faire confiance à des leaders qui, pour contrer un ennemi commun, s’alignent sans condition avec leurs anciens bourreaux ou adversaires ? La cohérence et l’éthique politique sont essentielles pour conserver la confiance de la population.

En s’engageant dans cette voie, l’UFDG, le RPG et le FNDC montrent que la choses la plus importante pour eux serait de mettre la main sur le pouvoir politique. Cette démarche n’est qu’un aveu, les luttes passées n’étaient peut-être qu’une question de pouvoir et non de justice ou de démocratie.

Pour finir, je suis convaincu que L’alliance entre l’UFDG, le RPG et le FNDC face au CNRD est un pari risqué, non seulement politiquement, mais aussi moralement.

Si elle peut avoir un impact immédiat sur la scène politique, elle pourrait aussi approfondir la méfiance entre les citoyens et leurs dirigeants. Dans un contexte où la population aspire à une véritable rupture avec les pratiques du passé, cette coalition apparaît moins comme une solution que comme une nouvelle preuve du décalage entre les élites politiques et les réalités du peuple. J’en appelle à l’intelligence de tous les patriotes guinéens, l’union, à resserrer les rangs autour de l’Upag les patriotes et de son Président pour faire bloc à toute idée de remise en cause des résultats de la transition en cours.

MAMADOU BASSIROU DIALLO

Chargé de la communication de l’organe provisoire de direction de l’upag les patriotes

Email : Bachirdiallo60@gmail.com

Dans un communiqué, la Direction Nationale de l’UFDG condamne fermement les arrestations arbitraires de ses cadres, notamment Thierno Mamadou Bah et Diouldé Diallo, incarcérés depuis le 6 janvier 2025. Le parti dénonce une campagne de persécution orchestrée par les forces de défense et de sécurité visant à intimider ses militants et contester le régime du CNRD. L’UFDG réclame leur libération immédiate et appelle à une mobilisation unie contre l’injustice.

Communiqué ci-dessous

Dans un communiqué publié le 31 décembre 2024, la Direction Nationale de l’UFDG exprime sa vive inquiétude face aux menaces persistantes visant ses cadres, notamment son Vice-Président, M. Bano Sow, accusé par le Général Balla Samoura d’incitation à la violence. Le parti dénonce une tentative de bâillonnement des voix dissonantes par le CNRD et appelle l’opinion publique nationale et internationale à se mobiliser pour défendre les libertés fondamentales en Guinée.

Communiqué ci-dessous