Monsieur Thione NIANG ,

Vous êtes une figure de référence pour la jeunesse africaine. Votre parcours, votre engagement et votre volonté constante de porter la voix de l’Afrique inspirent des milliers de jeunes sur le continent et dans la diaspora. C’est grâce à des modèles comme vous que beaucoup d’entre nous gardons espoir que l’Afrique renaîtra de ses cendres.

Personnellement, c’est en vous suivant que j’ai décidé de m’inscrire à une formation à Harvard et d’y obtenir mon certificat. Vous êtes un moteur qui pousse à se dépasser.

C’est donc avec beaucoup d’attention que j’ai suivi vos prises de parole autour du projet Simandou 2040. Ce projet a un potentiel immense pour la Guinée et pour la sous-région.

Mais je ressens le besoin de partager une réflexion sincère.

La Guinée est différente du Sénégal.

Le Sénégal, depuis son indépendance, a construit une tradition d’élaboration de plans stratégiques, toujours accompagnés de diagnostics clairs et rendus publics. De Senghor avec ses plans quadriennaux et quinquennaux, à Abdou Diouf avec ses programmes d’ajustement et son plan décennal de lutte contre la pauvreté, en passant par Abdoulaye Wade et ses projets structurants inspirés du Plan Omega et du NEPAD, puis Macky Sall et le Plan Sénégal Émergent (PSE), jusqu’à aujourd’hui avec Bassirou Diomaye Faye, à peine investi, il met déjà en place une feuille de route axée sur la souveraineté économique, la lutte contre la corruption, le développement endogène. Il continue cette tradition de rendre publics les projets, de consulter la population et de publier des documents stratégiques comme la SNDES 2025-2029, un document clair que j’ai eu l’occasion de lire récemment et qui inspire confiance. Au Sénégal il y a :

Des plans stratégiques clairs, documentés et accessibles : Chaque projet majeur est accompagné de diagnostics précis, de réformes détaillées, de prévisions chiffrées et d’indicateurs de suivi. Le peuple est toujours informé. Le Plan Sénégal Émergent (PSE) en est un bel exemple, et récemment, la Stratégie Nationale de Développement Économique et Sociale (SNDES) 2025-2029 que j’ai lue est un document exemplaire, structuré, clair, qui inspire confiance.

Le respect du peuple et la culture de la transparence : Les Sénégalais sont considérés comme des citoyens à part entière, à qui on ne raconte pas des histoires. Les gouvernements respectent leur intelligence collective et s’efforcent de présenter leurs projets de manière rigoureuse et publique :

En Guinée, malheureusement, nous avons eu notre lot de dirigeants et d’intellectuels corrompus. Des projets annoncés sans documents, des initiatives lancées sans suivi ni rigueur. La population ne veut plus revivre ces erreurs. Nous voulons avancer avec des dirigeants capables de concevoir des projets sérieux, transparents et accessibles à tous.

Aujourd’hui, avec Simandou 2040, j’ai l’impression que ce sont les étrangers qui en savent plus que les Guinéens eux-mêmes. Le site officiel (https://simandou2040.gn/) est pratiquement vide. Cliquer sur « découvrir le programme » ne mène à rien.

Le gouvernement semble avoir besoin de faire appel à des figures publiques étrangères respectées, comme vous, pour légitimer ce projet auprès de la population. Mais pourquoi ? Le gouvernement sénégalais n’a jamais eu besoin d’une personnalité guinéenne pour promouvoir ses projets. Parce qu’il respecte son peuple, et parce que ce peuple est éduqué à demander des preuves, des documents, des bilans, et à refuser la propagande facile.

La Guinée n’a pas un problème de développement. La Guinée a un problème de capital humain, d’organisation et de gouvernance. Le président Mamadi Doumbouya pose des actes louables et on ne peut que l’encourager. Mais la vraie question est : sommes-nous prêts à porter un projet aussi ambitieux que Simandou 2040 sans documentation accessible, sans vision partagée, et sans une base au risque à tout moment de se retrouver au point initial ?

Quand nous aurons accès à la documentation sérieuse et complète sur ce projet, c’est nous-mêmes, citoyens guinéens, qui allons le défendre. Mais sans information claire, la confiance ne peut pas naître.

Vous avez aujourd’hui un rôle important. Si vous choisissez de soutenir ce projet, j’espère sincèrement que c’est parce qu’il repose sur des bases solides et qu’il en vaut la peine. Mais si demain — et je ne le souhaite pas — des désillusions apparaissent, pourrons nous toujours regarder vers vous comme un modèle de sincérité et d’intégrité ?

Avec tout mon respect et ma sincérité.

Que Dieu bénisse la Guinée et l’Afrique

Par Mamadou Hawa Diallo, Consultante

Une avancée majeure dans le développement des infrastructures en Guinée a été marquée ce samedi avec le lancement officiel des travaux de la route communautaire reliant Maferinya au port de Moribaya. Ce projet structurant, inscrit dans le cadre du Programme Simandou 2040, s’inscrit dans une dynamique de développement économique et social portée par les autorités guinéennes et leurs partenaires.

Sous la supervision du Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence, Djiba Diakité, ce projet illustre la volonté du gouvernement d’accélérer la modernisation des infrastructures routières essentielles au développement économique du pays.

Le port de Moribaya, conçu comme une infrastructure multiservice et multi-usage, accueillera à la fois des marchandises, des passagers et du minerai. Sa connexion à la Route Nationale n°4 (corridor sud) est essentielle pour assurer une fluidité des échanges et renforcer l’intégration régionale.

Le préfet de Forécariah, le Colonel Mohamed V, a exprimé sa satisfaction face à cette initiative tant attendue par les populations locales. Dans son allocution, il a souligné l’impact de cette route sur la mobilité et l’économie locale, rappelant les difficultés rencontrées lors des saisons pluvieuses et sèches : « L’état dégradé de cette route a suscité des préoccupations croissantes, impactant les déplacements quotidiens et les activités économiques. Les autorités communales et préfectorales ont toujours été sollicitées pour résoudre ces crises. C’est pourquoi un plaidoyer a été mené auprès du gouvernement afin que des solutions durables soient mises en place. »

Le lancement des travaux a vu la participation de plusieurs hauts responsables, les membres du comité stratégique du Simandou et acteurs du secteur minier,  témoignant de l’engagement des partenaires impliqués dans la réalisation de ce projet d’envergure.

M. Aboubacar Koulibaly, Directeur Général de Rio Tinto Guinée, a transmis le message de Simfer, insistant sur l’importance de la stabilité sociale et sécuritaire pour le succès du projet : « Ce projet est un symbole fort du partenariat entre la Guinée et le secteur privé. Il ne s’agit pas seulement d’un port minéralier, mais d’un port commercial intégré qui transformera la région. La stabilité et la cohésion sociale sont essentielles pour garantir l’achèvement des travaux dans les meilleures conditions. »

Du côté de WCS-Port, son Directeur Général, M. Huang Lipei, a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement guinéen pour le cadre favorable à la mise en œuvre du projet : « Ce projet marque une avancée significative pour Forécariah et ses habitants. Nous sommes fiers de contribuer à cette infrastructure clé qui bénéficiera à toute la région. »

L’aspect socio-économique de ce projet a été largement mis en avant par les autorités présentes. Dre. Diaka Sidibé, Ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, a insisté sur les retombées positives attendues : « Cette route stratégique favorisera la création d’emplois, le renforcement des infrastructures locales et l’essor des activités économiques. Elle ouvrira également de nouvelles opportunités pour les communautés riveraines, notamment en facilitant l’approvisionnement et les échanges commerciaux. »

Dans la même dynamique, Jian Gongyang, Directeur Général Adjoint de Baowu Resources West Africa, représentant la Compagnie du Transguinéen (CTG), a annoncé des délais ambitieux pour la finalisation de la route : « Nous prévoyons d’achever les travaux dans un délai de trois mois. De plus, nous allons créer davantage d’emplois pour la communauté locale, afin de garantir un impact positif et durable. »

Au-delà de l’aspect économique, les parties prenantes ont insisté sur la nécessité de respecter les normes environnementales et sociales. La ministre Diaka Sidibé a rappelé l’importance de la responsabilité sociétale des entreprises : « Ce projet doit être réalisé dans le strict respect des normes environnementales et sociales. Il est impératif de maintenir un dialogue constant avec les communautés afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse et bénéfique pour tous. »

Le projet de la route Maferinya-Moribaya représente bien plus qu’une simple infrastructure : il symbolise l’ambition de la Guinée de moderniser ses axes stratégiques pour favoriser son intégration régionale et son développement économique.

Avec l’implication des autorités, des entreprises partenaires et des communautés locales, cette initiative marque un tournant décisif pour Forécariah et l’ensemble du corridor sud du pays. L’avenir de ce projet dépendra désormais de la capacité de chacun à maintenir un climat propice à son bon déroulement.

Une chose est certaine : avec la pose de cette première pierre, la Guinée trace une nouvelle route vers l’émergence.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info

Dans un pays où les ambitions de développement se heurtent souvent aux défis structurels et aux intérêts divergents, le Programme Simandou 2040 se présente comme une vision nationale de transformation socio-économique durable et responsable. Porté sur 15 ans, il ambitionne de structurer l’avenir de la Guinée autour de cinq piliers stratégiques : agriculture et commerce, éducation et culture, infrastructures et technologies, économie et finance, ainsi que santé et bien-être.

À première vue, cette démarche traduit une volonté de planification à long terme, indispensable à toute nation aspirant à la prospérité. Mais la réussite de ce programme repose sur un défi fondamental : s’assurer que les ressources du pays, notamment issues du Projet Minier Simandou, servent véritablement à financer cette ambition collective.

Un Programme à Ne Pas Confondre Avec le Projet Minier Simandou

Contrairement au Programme Simandou 2040, qui se veut un plan global de développement national, le Projet Minier Simandou est une initiative spécifique d’exploitation du plus grand gisement de fer non exploité au monde. Réparti sur quatre blocs entre Kérouané et Beyla, ce projet intègre plusieurs infrastructures stratégiques : une mine, un chemin de fer multi-usages, un port en eau profonde, ainsi qu’une future unité de transformation du fer en acier.

Prévu pour entrer en production d’ici fin 2025 ou début 2026, le projet minier devrait générer jusqu’à 120 millions de tonnes de fer par an à plein régime, sous l’exploitation des compagnies Rio Tinto et Winning Consortium Simandou (WCS). La Guinée bénéficie dans ce cadre de 15 % de parts gratuites sur la mine, le chemin de fer et le port, ainsi que 5 % dans l’aciérie.

Un Risque de Dualité ou une Opportunité d’Alignement ?

Si le Projet Minier Simandou représente un moteur de croissance immédiate, une interrogation majeure subsiste : comment garantir que ses retombées économiques alimentent véritablement le Programme Simandou 2040 et non des intérêts particuliers ?

L’histoire récente de la Guinée montre que les grands projets miniers n’ont pas toujours profité au développement national, en raison de :

La faiblesse des mécanismes de contrôle : des revenus miniers souvent mal redistribués.

L’absence de transformation locale : les matières premières sont exportées brutes, sans création de valeur ajoutée.

La mauvaise gouvernance : des risques de corruption et de détournements limitant les bénéfices pour la population.

Le cas Simandou pourrait-il suivre cette trajectoire ? Le risque est double :

Une exploitation qui enrichit peu la Guinée – Si les recettes minières ne sont pas judicieusement réinvesties, le pays pourrait continuer à exporter son fer brut tout en restant dépendant des importations pour son développement.

Une fracture entre ambitions nationales et réalités locales – Si les populations riveraines ne bénéficient pas directement des infrastructures ou des opportunités économiques, des tensions sociales pourraient émerger, compromettant la stabilité du projet.

Un Impératif de Gouvernance et de Contrôle

Pour que Simandou 2040 ne reste pas un simple slogan, plusieurs prérequis sont indispensables :

Une gestion transparente des revenus miniers, avec des mécanismes de contrôle rigoureux pour éviter la corruption et les détournements.

Un alignement stratégique entre les projets miniers et les autres secteurs économiques, afin que les recettes issues du fer financent efficacement les cinq axes du Programme Simandou 2040.

Un cadre réglementaire exigeant, obligeant les exploitants miniers à investir dans la transformation locale du fer, pour créer de la valeur ajoutée et des emplois en Guinée.

Une approche inclusive, garantissant que les populations locales bénéficient de formations, d’emplois et d’infrastructures durables.

Simandou 2040 : Une Vision à Concrétiser

Le Programme Simandou 2040 incarne un espoir légitime pour les Guinéens. Mais sans un pilotage rigoureux, une gouvernance transparente et un engagement réel en faveur de l’intérêt collectif, il risque de rester un mirage économique.

Le défi est donc clair : faire de Simandou non seulement un moteur de croissance minière, mais aussi un levier structurant pour l’ensemble du pays. L’avenir de la Guinée ne doit pas se jouer uniquement dans son sous-sol, mais dans sa capacité à transformer ses richesses en développement durable et partagé.

Abdourahamane NABE

Responsable Mécénat Santé et Solidarité

 drastone70@gmail.com

Dans une courte vidéo de 5mn que j’ai visualisé ce matin, j’ai entendu Dr Faya dire je cite : le projet minier Simandou est un faux projet qui ne verra pas le jour. La demande de fer est en chute, ce qui fait que le prix du fer est aussi en baisse (Loi de l’offre et de la demande).

Déjà, je signale que le marché de fer ne s’analyse pas économiquement comme le marché de vente de chemise (2e main) qu’on achète dans un marché. La chemise est là au marché (lieu de rencontre entre l’offre et la demande). Ensuite, jusqu’au soir il n’y a pas de demandeur. Et quelqu’un vient le soir trouver que le propriétaire a baissé le prix par manque de demande. Non ! C’est trop simple cet argument !

Mon cher aîné doit comprendre que dans l’analyse du marché de fer, il y’a des paramètres à prendre en compte :

Premièrement, le fer est un métal lourd très convoité et très usuel. Il rentre dans la fabrication des rails, des locomotives, des TGV, des engins de travaux publics et des mines, des bus, des voitures, des bâtiments, des immeubles, etc….. ;

Deuxièmement, le fer est coté à la bourse. En cinq (ans), de 2021 à 2025, le prix du fer n’a pas chuté. Il tourne au tour d’une moyenne de 100 usd la tonne ; et

Troisièmement, il y’a la qualité du fer que nous offrons. Le fer de Simandou a une haute teneur (au déçu de 65% de fer) qui n’a pas besoin d’assez d’énergie pour sa transformation en fer pure ou en acier.

De plus, si nous analysons le marché de fer aujourd’hui. Sur les 100% des importations à travers le monde, la Chine a elle seule importe 60 % et le reste du monde 40 %. Et ces dernières années, les importations de fer de la Chine ont largement augmenté. Par exemple, en 2025, la Chine prévoit une augmentation des importations de fer de plus 4 % par rapport à 2024. Cette même augmentation des importations est constatée dans d’autres pays importateurs de fer comme l’Amérique du Nord ou l’Europe sur les cinq (5) prochaines années. Ces chiffres viennent témoigner l’importance et la demande du fer sur le marché mondiale.

Pour finir, j’informe Dr que le projet minier Simandou est devenu une réalité grâce à la volonté politique des nouvelles autorités. Je ne peux que souhaiter longue vie à Dr Faya, afin qu’il soit témoin du 1er train remplie de minerai de fer qui quittera la mine de Simandou vers le port de Morebaya au plus tard en début d’année 2026.

Ibrahima Kalil Keita

DG du Service National de Coordination des Projets Miniers

Deux semaines après la clôture de la troisième édition du Forum Économique d’Émergence Magazine, les organisateurs ont dressé un bilan sans concession lors d’un point de presse tenu ce jeudi. Entre obstacles financiers, absence de certaines parties prenantes et retombées médiatiques positives, l’événement a mis en lumière les opportunités et les défis de l’économie guinéenne.

Placée sous le thème « Simandou 2040 : les enjeux pour l’économie guinéenne« , cette édition ambitionnait de rassembler les acteurs clés du développement économique du pays. Cependant, les organisateurs ont fait face à un défi de taille : le manque de soutien financier.

Lamine Mognouma CISSÉ, administrateur général du magazine Émergence et président de la commission d’organisation, a exprimé son regret face à ce constat : « Lorsque l’on porte une telle ambition, il faut des ressources adéquates pour la concrétiser. Malheureusement, en Guinée, les initiatives de ce type peinent encore à mobiliser les financements nécessaires. Ce qui est particulièrement décevant, c’est l’absence de soutien des sociétés minières, pourtant directement concernées par le thème du forum. Nous espérons qu’elles prendront conscience de l’importance d’un tel espace d’échange et s’impliqueront davantage à l’avenir. »

Autre point de frustration : l’absence remarquée de plusieurs ministres initialement annoncés comme intervenants. À l’exception du ministre des Mines, représenté par un collaborateur, aucun membre du gouvernement n’a pris part aux discussions. « Nous comprenons que certains ministres étaient en immersion sur le terrain, mais cela ne justifie pas leur absence totale. Chaque ministère dispose de cadres compétents capables de porter la voix de leur département. Il est primordial que les pouvoirs publics jouent leur rôle dans ce type de rencontres stratégiques », a souligné CISSÉ.

Si des défis majeurs ont freiné l’événement, son rayonnement médiatique constitue une réussite indéniable. Grâce à une couverture étendue, aussi bien locale qu’internationale, le forum a contribué à projeter une image dynamique de la Guinée. « Le forum a permis de repositionner notre pays sur la scène économique mondiale, loin des clichés habituels. Nous avons enregistré un impact médiatique exceptionnel, avec une audience estimée à plus de 55 millions de personnes à travers la Guinée, l’Afrique et au-delà », s’est félicité Ismaël Camara, membre de la commission d’organisation.

Malgré ces obstacles, l’événement a confirmé son rôle de plateforme incontournable pour les réflexions économiques en Guinée. Les organisateurs restent résolument tournés vers l’avenir et entendent corriger les lacunes pour faire de la prochaine édition un rendez-vous encore plus marquant. « Nous avons appris de cette édition. Nous devons renforcer notre capacité à mobiliser des financements et garantir une meilleure implication des acteurs institutionnels. L’avenir de la Guinée se construit avec des espaces comme celui-ci, et nous sommes déterminés à poursuivre cette dynamique », a conclu CISSÉ.

Le Forum Économique 2025 aura été un défi, mais aussi un pas de plus vers une Guinée plus attractive pour les investisseurs et mieux intégrée dans la dynamique économique continentale.

Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info 

Vendredi 28 février 2025, le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Félix Lamah, a accueilli le Général Amara Camara, Ministre Secrétaire Général de la Présidence et membre du Comité Stratégique du Projet Simandou 2040. Cette rencontre, en présence des hauts cadres du MAGEL, a souligné l’importance de l’agriculture comme pilier majeur du Projet Simandou 2040.

Le Ministre Félix Lamah a exprimé sa gratitude pour cette visite de marque et a procédé à cette occasion à :

• La présentation d’un bilan préliminaire de la Campagne Agricole 202
• La présentation de sa vision pour l’intégration du secteur agricole dans le projet
• La finalisation de la note de cadrage pour le lancement de la campagne tout en exprimant le souhait que tout le pays bénéficie des retombées de Simandou 2040, notamment en matière de développement agricole.

Le Général Amara Camara a, quant à lui, remercié le Ministre et le personnel du MAGEL pour leurs efforts dans la revitalisation des secteurs agricole et pastoral. Il a souligné l’importance de l’agro-pastoralisme pour l’avenir de la jeunesse et son rôle en tant que levier de croissance économique. Le Général a aussi insisté sur la nécessité de restaurer la confiance entre les institutions bancaires et les acteurs agricoles pour faciliter l’accès au financement et renforcer la chaîne de valeur.

Le Général a enfin réaffirmé l’engagement du Président de la République, le Général d’armée Mamadi Doumbouya, à soutenir le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle du pays.

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le gouvernement guinéen, sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, place le capital humain au cœur du développement socio-économique du pays. C’est dans cette dynamique que l’initiative SIMANDOU ACADEMY a été lancée, un programme ambitieux destiné à former les cadres guinéens et à préparer les générations futures aux défis du développement.

Le Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence, Djiba Diakité, a réaffirmé cet engagement en ces termes : « Conformément à la vision du Chef de l’État, S.E. Gl. Mamadi DOUMBOUYA, le CAPITAL HUMAIN est au cœur du programme de développement socio-économique durable et responsable SIMANDOU 2040. À travers l’initiative SIMANDOU ACADEMY, nous affirmons notre engagement à former les cadres guinéens et les générations futures, un élément clé pour garantir notre souveraineté. »

SIMANDOU ACADEMY s’inscrit dans le cadre de SIMANDOU 2040, une feuille de route stratégique qui vise à maximiser les retombées économiques du gigantesque projet minier du Simandou. L’objectif est clair : renforcer les compétences nationales et assurer une meilleure appropriation des ressources minières du pays. Cette initiative ambitionne de doter la Guinée d’experts hautement qualifiés dans divers secteurs clés, notamment la gestion minière, l’ingénierie, l’environnement et la gouvernance économique.

La mise en place de SIMANDOU ACADEMY représente une réponse pragmatique aux enjeux de la formation et de l’emploi en Guinée. À travers des partenariats stratégiques avec des institutions académiques et des entreprises de renom, cette académie favorisera le transfert de compétences, garantissant ainsi une autonomie progressive dans la gestion des ressources nationales.

Le programme s’appuiera sur une approche pédagogique innovante, intégrant des formations théoriques de haut niveau et des immersions pratiques sur le terrain. L’idée est de créer un écosystème d’apprentissage dynamique où les jeunes Guinéens pourront acquérir une expertise directement exploitable dans l’industrie minière et au-delà.

Au-delà de la formation, SIMANDOU ACADEMY incarne une volonté politique forte : celle de garantir la souveraineté économique du pays en mettant fin à la dépendance excessive vis-à-vis des expertises étrangères. Il s’agit de bâtir une élite locale capable de prendre en main l’exploitation et la valorisation des richesses minières de la Guinée.

Cette initiative représente une opportunité inédite pour les jeunes talents guinéens, qui verront ainsi s’ouvrir devant eux de nouvelles perspectives professionnelles. Avec SIMANDOU ACADEMY, la Guinée fait un pas décisif vers une croissance plus inclusive et durable, portée par ses propres compétences.

Si l’ambition est grande, les défis le sont tout autant. Pour que SIMANDOU ACADEMY atteigne pleinement ses objectifs, il sera crucial d’assurer une gestion rigoureuse, une adaptation continue des formations aux réalités du marché et un suivi efficace des bénéficiaires. L’engagement des acteurs publics et privés sera déterminant pour faire de cette académie un modèle de réussite en Afrique.

En plaçant le capital humain au centre de ses priorités, la Guinée affirme sa volonté de bâtir un avenir où son destin ne dépendra plus des autres, mais de ses propres citoyens. Une vision ambitieuse, portée par la conviction que l’avenir du pays se joue avant tout dans la formation de sa jeunesse.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

La ville de Manga Kindi Camara a vibré ce matin au rythme d’une mobilisation d’envergure, marquée par un discours clé du ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah. Face à une foule enthousiaste, il a lancé un appel solennel à l’unité nationale et à l’engagement collectif pour bâtir une Guinée tournée vers l’avenir.

Prenant la parole avec gravité et conviction, Mourana Soumah a insisté sur la nécessité de transcender les divisions du passé pour consolider la paix et la stabilité du pays. « Nous sommes ici non seulement pour réaffirmer notre soutien au président Mamadi Doumbouya, mais surtout pour sceller un pacte de réconciliation et de progrès », a-t-il déclaré sous les acclamations d’une assistance acquise à sa cause.

Le ministre a rappelé les écueils historiques ayant entravé la cohésion nationale, soulignant que les antagonismes politiques et les clivages internes avaient trop longtemps retardé le développement du pays. « Il est temps de rompre avec ces schémas et d’œuvrer ensemble pour un avenir commun », a-t-il insisté, déclenchant une ovation nourrie.

Évoquant les réalisations du gouvernement sous l’impulsion de Mamadi Doumbouya, Mourana Soumah a mis en exergue des avancées majeures, notamment l’organisation des assises nationales, une initiative essentielle pour réconcilier les Guinéens avec leur histoire. Il a également salué les efforts déployés pour améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables et restaurer leurs droits fondamentaux. « Ce ne sont pas de simples réformes, ce sont des actions concrètes qui transforment des vies », a-t-il martelé avec ferveur.

Au cœur de son intervention, le ministre a exposé les ambitions du Programme SIMANDOU 2040, projet phare visant à positionner la Guinée comme un modèle de développement durable en Afrique. « Cette initiative constitue une réponse aux attentes profondes de notre peuple. Elle appelle à une mobilisation sans faille de tous les acteurs », a-t-il exhorté, appelant à l’engagement de chacun.

L’un des moments les plus marquants de son discours a été l’annonce du soutien massif des populations de la Guinée Maritime à la candidature du président Doumbouya pour les prochaines élections. « Ce soutien va au-delà d’un simple choix électoral ; il traduit une volonté collective de poursuivre le chemin de la transformation et de l’émergence », a-t-il affirmé avec force.

Le ministre de l’Économie et des Finances a lancé un appel vibrant à la mobilisation citoyenne. « La Guinée a besoin de chacun d’entre nous. Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et tracer un avenir radieux, fondé sur la paix, la justice et la prospérité », a-t-il proclamé, laissant l’assemblée portée par une nouvelle dynamique d’engagement.

Cet événement a non seulement renforcé l’adhésion populaire autour du président Doumbouya, mais il a aussi marqué une étape déterminante dans la quête de réconciliation et de développement du pays. Le discours de Mourana Soumah résonne désormais comme un appel à l’action, invitant chaque citoyen à devenir un artisan du renouveau guinéen.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

La troisième édition du Forum Économique d’Émergence Magazine (FEEM 2025) s’est ouverte officiellement le 20 février 2025, plaçant au cœur des débats le programme Simandou 2040 et ses enjeux pour l’économie guinéenne. Cet événement majeur réunit des acteurs économiques, politiques et sociaux autour d’une question essentielle : comment optimiser l’impact de ce projet minier colossal pour assurer une transformation structurelle du pays ?

Dans son discours inaugural, Lamine Mognouma Cissé, Administrateur général d’Émergence Magazine et président du Comité d’organisation du FEEM, a mis en exergue l’importance stratégique de Simandou, qualifié de « poumon économique de la Guinée ». Selon lui, ce gisement exceptionnel de minerai de fer, estimé à plus de 2 milliards de tonnes de haute teneur, constitue une opportunité unique pour transformer durablement l’économie nationale.

« Simandou ne se résume pas à l’extraction de ressources naturelles. C’est un projet structurant qui doit permettre à la Guinée de moderniser ses infrastructures, d’accélérer son industrialisation et de se positionner comme un acteur incontournable sur l’échiquier économique mondial », a déclaré M. Cissé, appelant à une mobilisation collective pour maximiser les retombées de ce programme ambitieux.

Le ministre directeur de cabinet de la Primature, Mohamed Lamine Sy Savané, a pour sa part souligné l’ampleur du programme Simandou 2040, qui dépasse largement le cadre d’une exploitation minière classique.

« Il ne s’agit pas seulement d’extraire du minerai. Simandou est un levier de transformation sociale, économique et politique pour la Guinée. Ce programme est une chance historique de doter le pays d’infrastructures modernes, de créer des milliers d’emplois et de favoriser le développement des compétences locales », a affirmé le ministre.

Encourageant la jeunesse guinéenne à s’impliquer et à se former en prévision des opportunités futures, il a insisté sur la nécessité d’une préparation en amont pour tirer pleinement parti des investissements prévus dans les prochaines décennies. « Vous êtes la force motrice de cette nation. Ce projet n’est pas seulement un programme économique, c’est une opportunité de réinventer l’avenir de la Guinée », a-t-il martelé.

Cette première journée du FEEM 2025 a posé les bases d’une réflexion approfondie sur les défis et perspectives liés à Simandou 2040. Rassemblant experts, décideurs politiques, investisseurs et représentants de la société civile, le forum constitue une plateforme essentielle pour définir des stratégies concertées et garantir que ce projet devienne un véritable moteur de croissance inclusive et durable pour la Guinée.

Les discussions se poursuivront dans les prochains jours avec des panels interactifs et des interventions de spécialistes, dans l’objectif de poser les jalons d’une mise en œuvre efficiente du programme Simandou 2040 et d’assurer un développement harmonieux bénéficiant à l’ensemble de la population guinéenne.

Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info 

La 3ᵉ édition du Forum Économique d’Émergence Magazine (FEEM) s’est ouverte sous le thème ambitieux « Programme Simandou 2040 : Les Enjeux pour l’Économie Guinéenne ». Dans son discours inaugural, Lamine Mognouma Cissé, Président du Comité d’Organisation, a souligné l’importance stratégique de ce mégaprojet minier pour la transformation économique de la Guinée. Infrastructure, gouvernance, inclusion sociale et durabilité environnementale : autant de défis et d’opportunités qui placent Simandou au cœur des ambitions nationales.

Discours d’ouverture de Monsieur Lamine Mognouma CISSÉ, Administrateur Général Emergence Mag.

Président du Comité d’Organisation

Monsieur le Ministre Directeur de Cabinet de la Primature, Représentant le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Monsieur le Président de la Commission Plan, Affaires financières et Contrôle budgétaire du CNT,

Messieurs les Secrétaires généraux des départements ministériels

Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Institutions Internationales,

Messieurs les Directeurs Généraux,

Honorables Invités, Chers Participants,

Mesdames et Messieurs,

C’est avec un immense honneur et une profonde gratitude que je vous accueille aujourd’hui à l’occasion de la 3ème édition du Forum Économique d’Émergence Magazine (FEEM). Votre présence, en ces lieux, témoigne de votre engagement indéfectible en faveur de l’avenir de notre chère nation, la Guinée.

Cette année, notre forum se tient sous un thème qui résonne comme un appel à l’action collective et à la réflexion stratégique : « Programme Simandou 2040 : Les Enjeux pour l’Économie Guinéenne ».

Ce thème n’est pas seulement un sujet de débat. Mais une boussole pour orienter nos efforts vers une transformation économique durable et inclusive.

Mesdames et Messieurs, Distingués Invités

Simandou en plus d’être un Trésor National, est aussi une Opportunité Continentale

En effet, le massif de Simandou, souvent qualifié de « poumon économique de la Guinée », représente bien plus qu’une réserve de minerai. Il incarne l’espoir, le potentiel et la responsabilité d’une nation tout entière. Avec ses réserves estimées à plus de 2 milliards de tonnes de minerai de fer de haute teneur, Simandou est l’un des gisements les plus riches au monde.

Mais au-delà des chiffres, Simandou symbolise une opportunité unique de transformer notre économie, de créer des emplois, de moderniser nos infrastructures et de positionner la Guinée comme un acteur clé dans l’économie mondiale.

Honorables Invités,

Une Vision à Long Terme : cette formule à elle seule, résume les Enjeux de Simandou 2040

De manière didactique, je dirai que le projet Simandou ne se limite pas à l’extraction et à l’exportation de minerai. Il s’agit d’un projet structurant qui doit s’inscrire dans une vision à long terme, alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Mesdames et Messieurs, Chers Invités

Grâce à la mise en valeur de la mine de Simandou, je peux dire du haut de cette tribune, que l’heure de la transformation économique de notre pays a enfin sonné.

Car, comme vous devez le savoir, Simandou doit être un catalyseur pour diversifier notre économie. Au-delà du secteur minier, il doit stimuler des industries connexes telles que la logistique, la métallurgie et les services. Nous devons également investir dans la formation professionnelle pour assurer que les Guinéens soient les premiers bénéficiaires de ces opportunités.

Parmi cette gamme d’opportunités, il y a aussi le volet des Infrastructures Durables

Quand on sait que le développement de Simandou nécessite la construction d’infrastructures de classe mondiale : chemins de fer, ports, routes et réseaux énergétiques. Des infrastructures qui ne doivent pas seulement servir le projet minier, mais elles devront aussi ouvrir des corridors économiques pour les régions enclavées, stimulant ainsi le commerce intra-africain.

Mesdames et Messieurs,

Un tel mégaprojet ne pourrait voir le jour, sans une Gouvernance éclairée et une Transparence absolue.

C’est pourquoi, l’exploitation de Simandou doit se faire dans un cadre de gouvernance exemplaire. Nous devons garantir que les revenus générés soient utilisés de manière transparente et équitable, au profit de tous les Guinéens. La lutte contre la corruption et la promotion de la redevabilité seront des piliers essentiels de ce processus. A ce niveau, il y a de quoi être confiant, vu la célérité avec laquelle le Général Mamadi DOUMBOUYA mène déjà la croisade anti-corruption, en vue de laver plus blanc.

Ce n’est d’ailleurs qu’à ce prix, que l’Inclusion Sociale et le Développement Local pourraient être portées par ce projet.

C’est un secret de polichinelle de dire que les communautés locales doivent être au cœur de ce projet. Il revient aux gouvernants de veiller à ce que les populations vivant à proximité de Simandou bénéficient directement des retombées économiques, à travers des programmes de développement communautaire, d’éducation et de santé.

Honorables Invités,

L’autre facteur à ne pas occulter dans la mise en valeur de ce gisement de fer, est celui de la Durabilité Environnementale.

Cela revient à dire que l’exploitation de Simandou doit respecter les normes environnementales les plus strictes. Nous avons ainsi la responsabilité de préserver notre biodiversité et de minimiser l’impact écologique de ce projet. La Guinée doit montrer l’exemple en matière d’exploitation minière durable. Afin que cela fasse cas d’école, dans un monde qui subit de plus en plus les contrecoups du réchauffement climatique.

Mesdames et Messieurs, Chers Invités

Simandou 2040 sous le prisme d’une Vision Collective. Cela dénote de la bonne foi du gouvernement guinéen.

Qui a compris que le projet Simandou ne sera pas l’affaire d’un seul gouvernement, d’une seule entreprise ou d’une seule génération. Et que cela nécessite une collaboration étroite entre le secteur public, le secteur privé, la société civile et les partenaires internationaux, en vue de donner un sens et une direction à toutes les actions devant être menées dans le cadre de ce projet.

Avec une implication de la diaspora guinéenne, dont l’expertise et les réseaux peuvent jouer un rôle clé dans la réussite de ce projet. Enfin, nous devons nous inspirer des meilleures pratiques internationales, tout en restant fidèles à nos valeurs et à notre identité africaine.

Honorables Invités,

Il est opportun de savoir que la tenue du FEEM 2025 vise à en faire Un Laboratoire d’Idées et d’Actions au service du Simandou 2040.

Ce forum n’est pas une simple tribune de discussions, mais un espace de co-construction et d’actions concrètes. Les ateliers thématiques, les panels d’experts et les tables rondes aboutiront à des recommandations pratiques, qui seront consignées dans un Livre Blanc. Ce document sera remis aux plus hautes autorités et servira de feuille de route pour la mise en œuvre du projet Simandou.

Comme Message d’Espoir et de Détermination,

Sachez Excellences, Chers Participants,

que La Guinée est à un tournant décisif de son histoire. Simandou représente une opportunité unique de transformer notre économie et d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Mais cette opportunité ne sera saisie que si nous agissons avec détermination, intégrité et vision.

Comme le dit un proverbe mandingue : « Un seul bras ne peut attacher un fagot. » C’est ensemble, dans l’unité et la solidarité, que nous relèverons ce défi et que nous construirons une Guinée prospère et fière.

Je tiens à remercier Son Excellence le Président de la République, Chef de l’Etat, pour son leadership visionnaire. L’homme sans qui ce projet ne verrait le jour.

Ce grand-œuvre sera inscrit à jamais au panthéon de notre histoire. Et en fera du Général président, un bâtisseur.

Mes remerciements vont également à son Excellence Monsieur le Premier ministre, Amadou Oury BAH. 

Monsieur le Chef du Gouvernement est également un grand ami de la presse, un aspect que je tiens à souligner en gras qui justifie son soutien indéfectible aux initiatives privées en général et celles portées par les entreprises de presse en particulier.

L’autre grand commis de l’État dont l’apport a été grandiose pour la réussite de ce Forum, est bien le ministre du Plan et de la Coopération Internationale, M. Ismaël NABÉ et tout son département. Qu’il en soit vivement remercié.

Je ne peux clore ce chapitre de remerciements sans exprimer ma gratitude à l’endroit de tous les partenaires nationaux et internationaux qui accompagnent le Magazine Émergence dans cette aventure historique. Permettez-moi de les citer ici : la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI), la LONAGUI, l’ANAIM, le FAP-GAZ, la SOGEAG, le Fonds d’Entretien Routier, Falibra Group et Kamsar Petroleum.

Pour finir, Je formule le vœu Que ce forum soit un espace d’échanges fructueux qui va contribuer les acquis de développement de notre chère Guinée.

Je vous remercie.