Au lendemain de la cérémonie de réception des organisateurs du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) à la Primature, le ministre de la Culture, Moussa Moïse Sylla, a exprimé son enthousiasme quant à la participation de la Guinée à la 17ᵉ édition de cet événement majeur, prévue du 15 au 20 avril 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Dans une interview accordée après cette rencontre officielle, il a souligné l’importance de cette invitation pour la promotion et la valorisation du patrimoine musical et artistique guinéen sur la scène internationale.

Pays invité d’honneur de cette édition, la Guinée entend marquer les esprits en mettant en avant son immense richesse culturelle. Pour Moussa Moïse Sylla, cette participation constitue une occasion inestimable de rappeler au monde entier l’héritage artistique guinéen et de redonner à la culture nationale la place qui lui revient. « Nous sommes le pays des Ballets Africains, le pays du Bembeya Jazz, le pays de Keïta Fodéba. Nous avons une histoire culturelle forte qui a marqué l’Afrique et le monde. Le FEMUA est une tribune exceptionnelle pour réaffirmer notre identité artistique et renforcer notre influence sur la scène musicale internationale. »

Le ministre insiste sur le fait que la Guinée ne manque pas de talents, mais qu’ils souffrent souvent d’un manque de visibilité et d’opportunités. « Nos jeunes artistes, nos percussionnistes talentueux ont besoin de lumière. Ce festival est une plateforme idéale pour leur permettre d’émerger, de se faire connaître et de tisser des liens avec l’industrie musicale mondiale. »

Au-delà de la promotion artistique, la participation de la Guinée au FEMUA s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de la culture comme moteur de développement économique. Le ministre voit en cet événement une occasion de renforcer la coopération culturelle avec d’autres nations et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs de la musique guinéenne. « La musique n’est pas qu’un simple art, c’est aussi un levier économique. Elle permet le réseautage, l’échange et l’émancipation des artistes. En intégrant des événements d’envergure comme le FEMUA, nous créons des débouchés pour nos talents et contribuons au rayonnement de notre pays. »

Moussa Moïse Sylla a tenu à remercier les organisateurs du festival pour leur confiance et leur soutien, tout en assurant que la Guinée saura honorer cette invitation avec éclat.

Dans un contexte où la culture devient un axe stratégique du développement national, cette participation revêt une importance particulière. Plus qu’un simple festival, le FEMUA 2025 représente un tremplin pour inscrire durablement la Guinée dans le cercle des grandes nations culturelles du continent.

Le rendez-vous est donc pris pour avril 2025, où la Guinée entend sublimer Abidjan avec l’énergie, la diversité et l’authenticité de sa musique et de son art.

Oumar Sylla Bah pour Planete7.info 

Fria, samedi 21 décembre 2024 – Le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Moussa Moïse Sylla, a présidé avec éclat la cérémonie de lancement de la 9ᵉ édition du Festival de Fria, plus connu sous le nom de Fristival, à la maison des jeunes de la ville.

Cet événement a rassemblé un large éventail de personnalités, parmi lesquelles les autorités préfectorales, la Directrice générale de l’innovation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, ainsi que des responsables locaux des secteurs des sports, de la jeunesse, de la culture, du tourisme et de l’artisanat.

Le Fristival, devenu une tradition annuelle, célèbre la richesse et la diversité culturelle de Fria. Il offre à la jeunesse une plateforme d’expression, de partage et d’innovation, renforçant ainsi les liens communautaires et promouvant les talents locaux. Au programme de cette édition : des feux de camp, des concerts gratuits et une foire artisanale, témoins de la vitalité culturelle de la préfecture.

Cette 9ᵉ édition a été marquée par un hommage exceptionnel à Monsieur Fanoumou Diallo, affectueusement surnommé « Chef Gallé », pour son engagement sans faille dans l’éducation et la l’insertion économique des enfants de de la ville ainsi que son rôle clé dans le développement communautaire de Fria.

La cérémonie a débuté par des interventions des autorités locales, dont le Directeur préfectoral des sports et de la jeunesse, la Directrice préfectorale de la culture, du tourisme et de l’artisanat, ainsi que des représentants de l’Amicale des anciens scouts de Fria. Tous ont salué l’impact remarquable de « Chef Gallé », un homme dont les actions ont transformé la vie de nombreux jeunes à Fria, tant sur le plan éducatif qu’économique.

Macka Traoré, Commissaire général du Fristival, a pris la parole pour exprimer sa gratitude envers Monsieur Moussa Moïse Sylla, dont la présence marque une première pour un Ministre de la Culture. Il a rappelé que, depuis sa création, le Fristival symbolise l’amour et l’espoir pour Fria, tout en indiquant l’importance de célébrer « Chef Gallé » de son vivant, en reconnaissance de ses contributions inestimables.

Pour sa part, dans une allocution empreinte d’émotion et de vision, le Ministre Moussa Moïse Sylla a qualifié le Fristival de rendez-vous incontournable pour la culture guinéenne. Il a félicité Macka Traoré et toute son équipe pour avoir fait de cet événement un symbole de résilience, en particulier après la longue fermeture de l’usine de bauxite, un épisode qui avait fortement impacté Fria.

Le Ministre a également salué la jeunesse et les femmes de Fria pour leur rôle moteur dans le renouveau de la ville. Il a insisté sur l’importance de la culture comme levier de développement économique, de préservation de l’identité nationale, de paix et d’unité sociale. En réaffirmant l’engagement du Gouvernement, sous la direction du Président Mamadi Doumbouya, à soutenir les initiatives culturelles, il a rendu un vibrant hommage à « Chef Gallé », véritable modèle de dévouement et d’altruisme.

La cérémonie s’est ensuite poursuivie par la remise de satisfécits à ceux ayant œuvré pour le succès du Fristival. La délégation s’est après rendue au stade préfectoral, où un feu de camp, animé par les scouts de Fria, a été allumé. À cette occasion, « Chef Gallé » a été honoré avec un textile traditionnel leppi du Foutah, tandis que le Ministre a reçu un foulard d’honneur, symbolisant son intégration au sein des scouts nationaux de Guinée.

La journée s’est achevée par la visite des stands de la foire artisanale et gastronomique, menée par le Ministre, le Préfet de Fria, et le Commissaire général du Fristival. Cette édition restera gravée dans les mémoires comme un témoignage vibrant de la vitalité culturelle et de la solidarité de Fria.

Mercredi 18 décembre 2024 – Trois semaines après l’organisation réussie de l’édition 2024 du concours national de beauté physique et intellectuelle Miss Guinée, Monsieur Moussa Moïse SYLLA, Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a reçu en audience le Comité d’Organisation Miss Guinée (COOMISGUI), accompagné de Mademoiselle Tiguidanké BÉRÉTÉ, Miss Guinée 2024. Cette rencontre s’est tenue en présence du Directeur Général du FODAC, membre du comité de suivi du COOMISGUI.

Au cours de cet échange, Madame Aminata DIALLO, présidente du COOMISGUI, a exprimé sa profonde gratitude au Ministre pour son soutien constant, aussi bien durant le mandat de l’ancienne Miss que lors de l’organisation de la grande finale de 2024. Elle a également présenté un bilan des réalisations du concours, soulignant que cet événement phare a permis de promouvoir l’épanouissement et l’émancipation des jeunes femmes guinéennes, tout en les positionnant comme des actrices clés du développement social et professionnel.

De son côté, Mademoiselle Tiguidanké BÉRÉTÉ, Miss Guinée 2024, a chaleureusement remercié le ministère pour son implication active dans le succès de l’événement. Elle s’est dite honorée de représenter la Guinée en tant qu’ambassadrice nationale. Consciente des responsabilités que son titre implique, elle a affirmé son engagement à promouvoir les atouts de son pays sur la scène internationale et à utiliser sa position pour mener des actions concrètes en faveur du bien-être collectif.

Dans son intervention, Monsieur le Ministre Moussa Moïse SYLLA a exprimé sa fierté de recevoir cette délégation. Il a salué le travail remarquable accompli par le COOMISGUI, particulièrement en matière d’organisation et de qualité de la cérémonie du 30 novembre 2024, malgré les défis rencontrés. Selon lui, cette édition a constitué une belle vitrine pour illustrer la richesse socioculturelle et le potentiel touristique de la Guinée.

Le Ministre a également réitéré l’engagement de son département à soutenir les prochaines éditions de Miss Guinée. Il a insisté sur l’importance de renforcer la collaboration entre les structures publiques et le COOMISGUI afin de garantir des conditions optimales pour les futures éditions. Cela, a-t-il souligné, contribuera à valoriser l’image de la Guinée à l’international.

Dimanche 15 décembre 2024, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Moussa Moïse Sylla, a effectué une visite de courtoisie auprès du Khalife du Foutah, Elhadj Abdoul Gadiry Dionfo Diallo, à Dionfo, dans la région administrative de Labé. Il était accompagné du président du mouvement Honneur et Fidélité, Honorable Boubacar Siddighy Diallo, du président de l’Union nationale professionnelle des boulangers et pâtissiers de Guinée, Elhadj Alpha Oumar Sakho, et de plusieurs cadres de son département ministériel.

𝐔𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐢è𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐛é𝐧é𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬

L’objectif principal de cette visite était de solliciter les prières et bénédictions du Khalife pour la paix et la cohésion sociale en Guinée, ainsi que pour le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya.

Le président de la délégation spéciale de Dionfo, Amadou Oury Diallo, a souhaité la bienvenue au Ministre et à sa délégation au nom des habitants de la localité.

𝐔𝐧 𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐜𝐡𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐮 𝐊𝐡𝐚𝐥𝐢𝐟𝐞

Entouré des sages venus de différentes contrées de Dionfo et de ses talibés, le Khalife Elhadj Abdoul Gadiry Dionfo a chaleureusement accueilli le Ministre. Il a exprimé sa gratitude pour cette visite, affirmant que le Ministre était chez lui à Dionfo et que les portes de sa résidence lui seraient toujours ouvertes.

Lors de son intervention, le Ministre Moussa Moïse Sylla a présenté ses excuses pour le retard dans la tenue de cette rencontre et a remercié le Khalife pour l’accueil empreint de chaleur et de respect. Il a sollicité, au nom du Président de la République, les prières et bénédictions du Khalife pour la paix, la cohésion sociale et pour guider le chef de l’État dans sa mission.

« Le Président de la République a beaucoup d’estime pour vous, et il me charge de vous transmettre ses salutations respectueuses et ses souhaits de bénédictions pour le pays », a-t-il souligné.

𝐋𝐞𝐬 𝐛é𝐧é𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐊𝐡𝐚𝐥𝐢𝐟𝐞

En réponse, le Khalife Elhadj Abdoul Gadiry Dionfo a exprimé sa gratitude envers le Ministre et sa délégation. Il a déclaré que leur visite était un honneur pour lui et qu’il partageait la confiance que le Président de la République plaçait en Moussa Moïse Sylla, Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.

Le Khalife a affirmé que son rôle spirituel était de prier pour le bonheur du peuple guinéen et pour la réussite des actions du gouvernement. À cette occasion, il a organisé une lecture du Saint Coran, dédiée au chef de l’État et à la paix dans le pays.

𝐃𝐞𝐬 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐫𝐭𝐬

Pour marquer cette visite, le Khalife a offert au Ministre et à sa délégation des présents symboliques, conformément aux traditions du Foutah : une noix de cola, un mouton et un textile typique de la région.

Ce moment a témoigné des liens étroits entre les autorités religieuses et gouvernementales, renforçant l’importance du dialogue et de la collaboration pour la préservation de la paix et de l’unité nationale.

Ce samedi 14 décembre 2024, Monsieur Moussa Moïse Sylla, Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a officiellement lancé la troisième édition du Festival des Arts du Badiar (FESTAB) au stade préfectoral de Koundara. Cet événement, d’une grande envergure, a été marqué par la présence des préfets de Koundara et de Gaoual, des autorités communales, de délégations venues du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau. Placé sous le thème « La culture, facteur de paix et de cohésion sociale », ce festival met à l’honneur la diversité culturelle et les valeurs d’unité.

La journée a débuté par un grand carnaval, illustrant la diversité des communautés locales et leur esprit de vivre-ensemble. Cette parade festive a été suivie par une prestation musicale captivante de la jeune artiste Fatou Kora, qui a su enchanter le public avec son talent.

Dans son discours d’accueil, le Président de la délégation spéciale de Koundara, Monsieur Abdourahamane Bah, a chaleureusement souhaité la bienvenue au ministre et aux invités venus de divers horizons, réaffirmant ainsi le rôle fédérateur de cet événement.

Le préfet de Koundara, le Colonel Abdourahamane Keïta a, quant à lui, mis en lumière le riche patrimoine naturel et culturel de la région. Il a appelé à une valorisation accrue des sites emblématiques tels que le Parc National du Badiar et les plages de Pantangalan, Koumbandj et Madina Badiar. Le préfet a également plaidé pour des projets structurants, notamment la construction d’une arène traditionnelle, d’un stade de football et d’une maison des jeunes. Il a saisi l’occasion pour exprimer sa reconnaissance envers le Président Mamadi Doumbouya, saluant les efforts déjà consentis pour le développement de la préfecture.

Pour sa part, le Commissaire général du FESTAB, Monsieur Abdoulaye Wagué s’est félicité du succès grandissant de cette troisième édition. Il a rappelé les objectifs fondamentaux du festival : promouvoir le patrimoine culturel de Koundara, consolider la cohésion sociale et contribuer au développement socio-économique de la région. Mettant en avant les réalisations du festival, il a évoqué des initiatives concrètes telles que la scolarisation de 160 enfants et la construction d’infrastructures communautaires. Un hommage particulier a été rendu à la communauté Cognadji, invitée d’honneur cette année, ainsi qu’à leur héros historique, Lony Alotène.

Représentant le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a salué l’organisation du FESTAB, qualifiant ce festival de vitrine exceptionnelle de la diversité culturelle guinéenne. Il a souligné l’importance de cet événement dans la stratégie nationale de développement durable, notamment à travers la vision ambitieuse « Simandou 2040 » prônée par le Président Mamadi Doumbouya.

Le Ministre Moussa Moïse Sylla a également mis l’accent sur la relance de la lutte traditionnelle, un symbole fort de discipline et de courage, tout en félicitant les organisateurs pour leur engagement. Il a encouragé les acteurs locaux à tirer parti des nombreuses potentialités touristiques et artisanales de Koundara, afin de transformer la région en un modèle de développement intégré et durable.

Le vice-maire de Linkérin, une commune sénégalaise frontalière, a aussi pris la parole pour saluer cette initiative. Selon lui, le FESTAB contribue à renforcer les liens culturels et les relations fraternelles entre les peuples, incarnant ainsi les valeurs de coopération transfrontalière.

Le FESTAB se poursuivra jusqu’au 21 décembre 2024, offrant un programme riche et varié pour célébrer la richesse culturelle du Badiar. Cet événement s’annonce comme un véritable catalyseur des valeurs de paix, de cohésion sociale et d’unité nationale, tout en mettant en avant le potentiel artistique et touristique de la région.

Le Festival international du djembé, qui se tient du 6 au 10 décembre 2024, a offert une expérience unique aux festivaliers ce samedi 7 décembre. Alliant la richesse culturelle de la Guinée et la beauté de ses paysages, cette journée a été dédiée à la découverte des îles de Loos, un joyau touristique illustrant le potentiel du pays.

Les festivaliers ont été conviés à une excursion sur les îles de Loos, un archipel emblématique situé au large de Conakry. Sur l’île de Soro, particulièrement mise à l’honneur, les visiteurs ont été accueillis par les rythmes envoûtants des percussions. La visite guidée, menée par des experts locaux, a permis de retracer l’histoire et le patrimoine culturel des îles tout en profitant de leurs plages de sable fin et de leur cadre naturel enchanteur.

Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a expliqué l’importance de ce type de tourisme. « Le festival, qui célèbre les percussions avec 117 instruments mis en valeur et 11 concerts organisés, ambitionne de faire de la Guinée la capitale mondiale des rythmes ».

Le ministre a souligné la place centrale des percussions dans la culture guinéenne.

Avec Guinee114

Conakry, la capitale guinéenne, s’est éveillée au rythme des tambours ce vendredi 6 décembre, marquant le retour tant attendu du Festival International du Djembé (FID-Guinée) après un quart de siècle d’interruption. Organisé par le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, l’édition de cette année s’articule autour du thème « Excellence et innovation dans le domaine de la percussion ». La cérémonie d’ouverture a réuni de nombreuses personnalités de marque, notamment Dr Dansa Kourouma, président du Conseil national de la transition, et le ministre secrétaire général à la présidence, le général Amara Camara, accompagnés d’autres membres du gouvernement.

Avec la participation de 18 pays et des troupes de percussion issues des huit régions administratives de Guinée, le FID se déroulera sur cinq jours et à travers plusieurs sites stratégiques de la capitale. Cet événement vise à célébrer et à promouvoir la richesse et la diversité des traditions musicales guinéennes, notamment les percussions qui constituent un véritable trésor culturel.

« Le choix du thème « Excellence et innovation dans le domaine de la percussion » témoigne de notre volonté de valoriser un patrimoine unique, symbole de notre identité et moteur de développement socioéconomique », a souligné Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat. Il a ajouté que les percussions guinéennes sont bien plus que des instruments : elles incarnent des rythmes, des danses, des masques, des rituels et des costumes traditionnels qui font la fierté de la nation.

Outre les performances artistiques, le festival ambitionne de devenir un véritable levier pour l’économie culturelle. Une foire artisanale est organisée pour offrir une plateforme d’exposition et de commercialisation des produits et services liés aux percussions guinéennes à l’échelle internationale. « Le FID-Guinée contribue à la préservation et à la transmission des traditions culturelles tout en favorisant les échanges interculturels et la modernisation de notre patrimoine musical », a précisé le ministre.

Abou Soumah, directeur général du Centre international de percussion, a également révélé un programme varié qui promet de captiver les spectateurs : « Les participants auront l’occasion d’assister à des performances hypnotiques, de participer à des ateliers formateurs et d’échanger avec des artistes de renommée internationale ainsi que des talents émergents. Ce festival est une véritable vitrine pour mettre en lumière notre culture sur la scène mondiale tout en ouvrant la voie à la créativité contemporaine.»

L’initiative a également suscité l’enthousiasme des partenaires internationaux. Luc Briard, ambassadeur de France en Guinée, a salué le retour du festival en insistant sur son importance patrimoniale : « Les djembés et tambours ne sont pas de simples objets. Ils représentent des liens profonds avec les ancêtres, les esprits et la nature. C’est cette richesse immatérielle que nous célébrons ici.»

Représentant le Premier ministre Bah Oury, Jean Paul Cédy, ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, a mis en avant l’ambition du président de la République, le général Mamadi Doumbouya, de repositionner la Guinée comme un acteur majeur sur la scène culturelle internationale. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du FID un événement artistique et culturel incontournable, organisé tous les deux ans.

Avec ses quatre axes principaux – concours national de percussions, programmation internationale, foire artisanale et ateliers de formation, ainsi qu’un circuit touristique sur les îles de Loos – le FID-Guinée se positionne comme un catalyseur de développement culturel, économique et touristique.

Le Festival International du Djembé a réussi, dès son lancement, à réunir passionnés et curieux autour de la magie des percussions. Il promet d’être une édition mémorable, offrant une expérience unique aux amoureux de la culture et aux défenseurs du patrimoine guinéen.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Dans un communiqué publié ce mardi 3 décembre, le ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat présente ses condoléances aux familles endeuillées suite au drame survenu dimanche dernier à N’zérékoré. Le département dirigé par l’ancien patron de la DCI invite les artistes et griots à soutenir les familles touchées à travers des paroles d’apaisement.

Par cette même occasion, le ministère de la culture annonce un léger report du festival international du Djembé initialement prévu du 4 au 8 décembre 2024. Ci-dessous le communiqué :

Mesdames et Messieurs,  

Chers compatriotes,

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée Mondiale de la Photographie, un moment privilégié qui permet de mettre en lumière l’importance capitale de cet art qui capture notre histoire, notre culture ,  nos émotions et qui les figent à jamais dans le temps tout en leur donnant les ailes pour mieux appréhender le futur. La photographie est bien plus qu’une simple prise d’image ; elle est un témoignage vivant pour raconter notre quotidien et un outil puissant pour renforcer notre identité culturelle et également entretenir notre imaginaire collectif.

Le thème de cette année, « Un photographe, une image », reflète cette idée simple mais assez profonde qui vient confirmer le fait que chaque photographie vit une histoire, un but.  C’est donc cette capacité extraordinaire de la photographie que nous célébrons aujourd’hui.

Pour marquer la célébration de cette journée, nous avons organisé une campagne spéciale de captation d’images dans les rues de la commune de Kaloum. Des photographes professionnels et indépendants vont ainsi parcourir nos ruelles pour immortaliser leurs beautés,  leurs diversités, leurs spécificités et leurs défis. Ces images seront ensuite partagées sur nos différentes plateformes, offrant ainsi chacun de nous une vitrine sur notre patrimoine .

Chers habitants de la commune de Kaloum, je vous invite à accueillir chaleureusement ces artistes car leur travail nous rappelle combien la photographie est essentielle pour préserver notre mémoire collective. En échangeant avec eux, vous découvrirez leurs perspectives et peut-être, vous partagerez aussi vos propres histoires.

Cette journée sera également marquée par la dédicace du livre photo « Amato – Regards de photographes guinéens », fruit du projet « Entreprendre dans la Photographie » que nous avons réalisé avec nos partenaires. Ce livre est une véritable célébration de la beauté et de la richesse de notre communauté. Il sera sûrement un héritage précieux pour les générations futures.

Mesdames et Messieurs,

Chers compatriotes,

Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance au Président de la République,  Chef de l’État, Chef Suprême des Armées,  pour son soutien inlassable en faveur de la culture guinéenne. Sous son magistère, la diplomatie culturelle de la République de Guinée renaît de ses cendres et occupe la place qui lui revient de droit dans le concert des nations. Le Chef de l’Etat a toujours su reconnaître la culture comme vecteur de paix, de développement et de cohésion nationale. C’est grâce à son leadership et à détermination que les initiatives que célébrons aujourd’hui sont possibles.

Sous son impulsion et avec le soutien du Premier Ministre et de l’ensemble du gouvernement nous ambitionnons de redynamiser le secteur de la photographie. À travers l’Office National du Cinéma de la Vidéo et de la Photographie de Guinée en abrégé (ONACIG), nous mettons en place un certain nombre de mécanismes pour relancer le secteur de la photographie par la professionnalisation des acteurs et la mise en œuvre prochaine d’un Fonds de Développement de l’Industrie Cinématographique (FODIC).

Chers concitoyens,  

Mesdames et Messieurs,

Notre engagement est clair : faire de la photographie un puissant outil de communication au service du développement et de la paix.  Ensemble, faisons de cette Journée Mondiale de la Photographie un moment inoubliable de partage et d’entraide.

Sur cette note, Mesdames et Messieurs, je déclare officiellement lancée la Journée Mondiale de la Photographie 2024 en République de Guinée.

Vive l’art de la photographie !

Vive la culture guinéenne !

Vive la paix !

Je vous remercie.

Le 24 juillet 2024, le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse SYLLA, s’est rendu à Faranah pour inspecter les travaux du Village Artisanal. Accompagné des autorités locales, dont le Gouverneur et le Préfet, ainsi que des cadres des services déconcentrés, il a constaté un retard important dans l’avancement des travaux, avec seulement 18% de réalisation.

<<La gouvernance actuelle veut laisser des traces au bénéfice de la population. Lorsqu’un chantier est engagé, il faut livrer à temps. »,a-t-il affirmé

Malgré les efforts affichés pour accélérer le projet, le Ministre a exprimé sa déception face à ce faible taux d’exécution et a exhorté les responsables de l’entreprise en charge à respecter les délais impartis.
Il a insisté sur l’importance de terminer les travaux rapidement pour répondre aux attentes des populations locales et promouvoir les métiers artisanaux de la région.« La gouvernance actuelle souhaite laisser un héritage positif pour les populations. Lorsqu’un chantier est lancé, il doit être achevé dans les temps. Faranah, avec sa riche tradition artisanale, a besoin de cet espace pour que les artisans puissent produire et exposer leurs œuvres. Le retard actuel est inacceptable et ne doit pas se reproduire. »,a-t-il déclaré

Le Ministre Moussa Moïse SYLLA a également rappelé que la surveillance stricte des engagements pris par les entrepreneurs est cruciale. Le Gouverneur et le Préfet ont assuré leur soutien total pour suivre de près l’évolution des travaux et garantir la réalisation du projet dans un délai de six mois.

Le Gouverneur de Faranah a confirmé son engagement à surveiller personnellement l’avancée du chantier, soulignant ainsi l’importance de ce projet pour le développement économique et culturel de la région. Par cette visite et ses directives fermes, le Ministre SYLLA réaffirme son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info