Alors que la rencontre entre le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, et plusieurs cadres de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) continue d’alimenter le débat politique, Mamadou Oury Diallo, président du Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL), adopte une posture mesurée. Dans une interview accordée à notre rédaction, il estime qu’un dialogue entre le chef de l’État et les acteurs politiques, y compris ses opposants, ne devrait pas être perçu comme une menace.

Face aux critiques dénonçant une tentative de débauchage orchestrée par la junte au détriment de l’UFDG, Mamadou Oury Diallo préfère mettre en avant la nécessité du dialogue. « En ce qui concerne la fameuse rencontre entre le Président et certains acteurs politiques opposés jusque-là à la transition, je ne vois aucun mal au fait que, qui qu’ils soient, soient reçus par le président de tous les Guinéens, y compris de ses opposants », affirme-t-il.

Selon lui, cette ouverture d’esprit s’inscrit dans une dynamique républicaine et rejoint les recommandations du MPL. « C’est cette ouverture que nous avons toujours conseillée, notamment dans notre lettre ouverte adressée récemment au Président de la Transition », rappelle-t-il, en soulignant l’importance d’un échange direct entre les différentes sensibilités politiques du pays.

Toutefois, les soupçons de recomposition politique en faveur du CNRD persistent, alimentés par des accusations de manœuvres visant à affaiblir l’opposition. L’UFDG a d’ailleurs vivement dénoncé ce qu’elle considère comme une tentative de « confiscation du pouvoir politique » par le général Mamadi Doumbouya.

Interrogé sur une éventuelle adhésion des cadres de l’UFDG à la dynamique du CNRD, Mamadou Oury Diallo se refuse à tout jugement hâtif. « Si, au-delà de cette rencontre formelle, les intéressés ont décidé de rejoindre la dynamique CNRD en quittant leurs formations politiques, il leur reviendra d’en faire l’annonce officielle au moment venu. Je ne peux donc prématurément juger de quoi que ce soit les concernant », tempère-t-il.

Si certains considèrent cette rencontre comme un pas vers l’apaisement, d’autres y voient une manœuvre stratégique visant à diviser l’opposition. L’avenir dira si cette initiative débouchera sur une recomposition du paysage politique ou si elle restera un simple échange institutionnel.

Dans un climat politique marqué par la méfiance et les tensions, le positionnement du MPL, prônant la retenue et le dialogue, tranche avec la posture plus radicale de l’UFDG. Reste à voir si cette approche sera perçue comme une preuve de maturité politique ou comme un alignement implicite sur la stratégie du pouvoir en place.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Mamadou Oury Diallo, président du Mouvement Patriotique Libéraux (MPL), dresse un constat sans appel sur la gouvernance de Bah Oury après un an à la tête de la Primature. Selon lui, les espoirs nourris par de nombreux Guinéens à la nomination d’un Premier ministre au profil politique ont été totalement déçus.

Pour le leader du MPL, la gestion de Bah Oury est un échec, notamment en raison de l’absence d’initiatives visant à instaurer un dialogue politique et social inclusif. « Son prédécesseur, Bernard Goumou, avait engagé plusieurs démarches pour apaiser le climat politique et ramener les acteurs autour d’une même table. Mais avec Bah Oury, nous assistons à une absence totale de promotion du dialogue », déplore Mamadou Oury Diallo.

À ses yeux, le Premier ministre s’illustre davantage par des attaques répétées contre les acteurs politiques critiques vis-à-vis de la transition, plutôt que par une volonté de réunir toutes les parties prenantes autour des enjeux électoraux. « Une sortie de transition réussie repose sur l’inclusivité et la concertation. Pourtant, on constate que l’inimitié entre le Général Mamady Doumbouya et certains acteurs semble être entretenue plutôt que résolue », martèle-t-il.

Mamadou Oury Diallo va plus loin en affirmant que la posture actuelle du chef du gouvernement pourrait nuire au processus de transition. Il estime que l’organisation des futures élections et la mise en place des organes électoraux nécessitent une concertation élargie pour garantir leur transparence et leur crédibilité.

« On a l’impression que maintenir le statu quo arrange davantage le Premier ministre que de chercher des solutions concrètes à la crise politique actuelle », dénonce-t-il, appelant à un véritable sursaut pour éviter une transition prolongée aux conséquences imprévisibles.

Alors que la Guinée est à un tournant décisif de son histoire politique, ces critiques viennent rappeler l’urgence d’un dialogue national inclusif pour une transition apaisée et crédible. Reste à savoir si l’appel du président du MPL sera entendu par les autorités en place.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Ce samedi, l’Association Sportive de Koundjeya, relevant de la sous-préfecture de Noussy, a organisé la grande finale de son tournoi doté du trophée Elhadj Abdoul Rahim Tombon Baldé. L’événement s’est tenu au stade annexe de Dixinn, en présence d’un invité de marque : le Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL), dirigé par Mamadou Oury Diallo, partenaire principal de cette édition.

Accompagné de plusieurs membres de son parti, le président du MPL a exprimé sa profonde satisfaction et gratitude envers les organisateurs pour avoir fait de son mouvement un acteur clé de cette manifestation sportive. Il a souligné l’importance du sport dans la consolidation des liens sociaux et le développement de la jeunesse, une cause chère au MPL.

Dans son discours, Mamadou Oury Diallo a réaffirmé l’engagement du MPL auprès de la jeunesse, qu’il considère comme l’avenir de la nation : « L’une des valeurs fondamentales de notre mouvement est notre présence aux côtés de la jeunesse, peu importe son origine. Nous soutenons particulièrement les initiatives qui favorisent le rassemblement et le renforcement des liens fraternels, comme le sport. »

Il a également insisté sur la volonté du MPL d’accompagner la jeunesse dans son épanouissement et son accession aux sphères décisionnelles : « Notre vocation est d’être aux côtés des jeunes, de les aider à se révéler au grand public et, lorsque le moment viendra, de les accompagner vers les instances de décision et les postes électifs. »

Mamadou Oury Diallo a saisi cette opportunité pour rappeler le rôle essentiel du sport dans la construction d’une société harmonieuse et inclusive : « Le football est un puissant vecteur de cohésion sociale. Il permet de briser les barrières, de dissiper les méfiances et de rapprocher les individus au-delà de leurs différences. »

À travers cet événement, le MPL réaffirme ainsi son engagement en faveur du développement et de l’émancipation des jeunes par le sport, tout en consolidant son ancrage au sein des communautés locales.

Cette finale, placée sous le signe de la solidarité et du dépassement de soi, a illustré une fois de plus la capacité du sport à unir, fédérer et insuffler des valeurs essentielles telles que la discipline, l’esprit d’équipe et le respect mutuel. Un moment fort, marqué par l’implication active du MPL, qui s’impose comme un acteur engagé dans le soutien des initiatives citoyennes et sportives.

Oumar Sylla Bah pour Planete7.info 

Lors d’un sit-in organisé samedi dernier par le MoDel à son siège, Mamadou Oury Diallo, président du Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL), a fermement condamné l’incarcération d’Aliou Bah et exprimé sa solidarité envers toutes les victimes de détentions arbitraires et de kidnappings.

Ancien journaliste, le leader du MPL a manifesté son indignation face à la détérioration du climat socio-politique en Guinée. Il a réaffirmé son engagement en faveur d’une lutte pacifique et légale pour obtenir la libération de ce qu’il qualifie de « prisonniers politiques ».

Dans son intervention, Mamadou Oury Diallo a dénoncé les violations répétées des droits fondamentaux, notamment les libertés publiques, d’opinion, d’expression et politiques. Il estime que ces dérives représentent une menace sérieuse pour l’instauration d’un véritable État de droit, essentiel au développement économique et social de la Guinée.

« Nous sommes indignés par la violation des valeurs démocratiques pour lesquelles le CNRD avait promis, le 5 septembre 2021, que « la justice serait la boussole ». Malheureusement, les actes posés, comme l’arrestation arbitraire d’Aliou Bah et sa condamnation à deux ans de prison, soulèvent de nombreuses interrogations », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé les dispositions de la Charte de la transition, qui interdit toute forme de détention arbitraire, soulignant que le cas d’Aliou Bah constitue une entorse grave aux engagements pris par les autorités.

Saluant la démarche pacifique du MoDel à travers l’organisation de ce sit-in républicain, Mamadou Oury Diallo a exhorté les autorités à revoir leur position pour préserver les acquis démocratiques et restaurer la confiance citoyenne.

« Nous avons discuté des grands engagements pris par les autorités pour recadrer les choses. Ce sit-in, non-violent et pacifique, est une méthode républicaine pour interpeller les responsables et les pousser à agir dans le respect des droits humains », a-t-il souligné.

Déterminé à poursuivre ce combat, le président du MPL a réaffirmé son opposition catégorique à ce qu’il considère comme des abus inacceptables. Il appelle à la libération immédiate des détenus politiques et à l’instauration d’une véritable dynamique démocratique fondée sur la liberté d’expression, qu’il qualifie de levier indispensable pour le développement durable du pays.

Par ce plaidoyer, Mamadou Oury Diallo espère mobiliser davantage d’acteurs politiques et citoyens pour défendre les droits fondamentaux en Guinée et poser les bases d’un avenir démocratique plus juste et inclusif.

Oumar Sylla Bah pour Planete7.info 

Dans une initiative empreinte de gravité et de responsabilité, Mamadou Oury Diallo, président du Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL), a adressé une lettre ouverte au président de la Transition, Mamadi Doumbouya. Ce document incisif met en lumière des problématiques critiques qui fragilisent la Guinée, notamment la crise politique, la fermeture de plusieurs médias majeurs et les atteintes aux droits de l’homme.

Dans son courrier, Mamadou Oury Diallo justifie son plaidoyer par une volonté de mobiliser « tous les leviers consacrés en démocratie » pour interpeller les autorités sur ces dérives. Il insiste sur l’importance d’un débat public inclusif, soulignant que le respect des libertés fondamentales est une condition sine qua non pour une transition réussie.

Le président du MPL alerte sur la fracture croissante entre les autorités de la Transition et les forces politiques. « Nous sommes à un pas d’une impasse fatidique », prévient-il. Selon lui, cette situation, marquée par des tensions sociales et économiques exacerbées, est aggravée par des décisions telles que la fermeture de trois grands groupes médiatiques, qui restent sans issue favorable. « Il était nécessaire de réchauffer ce dossier par ce plaidoyer », affirme-t-il.

Diallo dénonce également les conséquences d’une crise politique non résolue sur la stabilité globale du pays : « Quand le climat politique est tendu, les répercussions s’étendent aux autres secteurs. Cette situation engendre une psychose au sein de la population et décourage les investisseurs, renforçant ainsi l’instabilité. »

Pour Mamadou Oury Diallo, la priorité absolue est de rétablir un dialogue franc et inclusif entre les différentes parties prenantes. Il invite le président Doumbouya à initier une concertation nationale réunissant toutes les sensibilités politiques, y compris celles qui n’ont pas encore été associées aux discussions. « Le problème principal reste la crise politique. Il est impératif de poser des actes concrets pour recréer un climat de confiance et favoriser des retrouvailles entre tous les acteurs », martèle-t-il.

Dans un contexte de manifestations fréquentes et de tensions croissantes, Mamadou Oury Diallo met en garde contre les conséquences d’une gouvernance basée sur la répression. « Lorsque l’État privilégie la force face à la contestation, cela engendre un climat de peur et d’insécurité, non seulement pour la population, mais aussi pour l’image du pays à l’international. »

Pour conclure, Mamadou Oury Diallo lance un appel solennel au président de la Transition : « Je vous invite à nous rejoindre sous l’arbre. » Cette métaphore, riche de symbolisme, traduit son aspiration à une réconciliation nationale capable de jeter les bases d’une paix durable et d’un développement harmonieux en Guinée.

Par cette lettre ouverte, le président du MPL s’impose comme un fervent défenseur d’un dialogue apaisé et inclusif, convaincu que seule une transition politique consensuelle permettra de sortir le pays de l’impasse.

Hawa Mohamed Soumah pour Planete7.info 

Dans un communiqué diffusé récemment sur la télévision nationale, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a annoncé la suspension des partis politiques non autorisés, dénonçant leur prolifération et leur impact sur l’espace politique guinéen. Cette mesure, visant à instaurer plus de rigueur, a suscité des réactions diverses, notamment celle de Mamadou Oury Diallo, président du Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL).

Lors d’une intervention, Mamadou Oury Diallo a exprimé son accord avec cette décision, tout en pointant les dérives observées. « Depuis plus de deux ans, des mouvements politiques prolifèrent dans le pays. À 95 %, ils soutiennent ouvertement les actions du CNRD et, parfois, une éventuelle candidature du général Mamadi Doumbouya à la présidentielle », a-t-il déclaré.

Le président du MPL a salué l’initiative du ministre, estimant qu’elle répond à une nécessité de régulation. « Il est impératif de mettre de l’ordre dans cet environnement politique désorganisé », a-t-il affirmé. Toutefois, il a précisé que son mouvement ne se sent pas concerné par cette suspension.

Selon lui, le MPL respecte scrupuleusement les lois en vigueur et a déjà entamé les démarches pour obtenir une autorisation administrative. « Cela fait près de trois mois que nous avons déposé notre demande d’autorisation auprès du ministère de l’Administration du territoire. Nous avons reçu un accusé de réception, et le dossier suit son cours », a-t-il expliqué.

Pour appuyer sa position, Mamadou Oury Diallo a insisté sur le fait que le MPL a suspendu toute activité de mobilisation ou d’installation de bureaux sur le terrain. « Nous ne violons aucune loi. Vous ne nous verrez pas procéder à des installations ou des mobilisations massives sans autorisation », a-t-il assuré.

En revanche, Diallo n’a pas mâché ses mots à l’égard des mouvements politiques opérant en toute illégalité. « Ces groupes installent des antennes partout, à Conakry et à l’intérieur du pays, sans aucune autorisation. Ils doivent immédiatement cesser leurs activités », a-t-il martelé.

Pour lui, ces mouvements sont les principaux visés par la décision ministérielle. « Dès aujourd’hui, ces entités doivent respecter les règles établies et suspendre leurs actions. L’esprit du communiqué s’adresse directement à eux », a-t-il conclu.

Cette décision du ministère soulève des interrogations sur l’avenir des partis et mouvements politiques qui ne disposent pas encore d’une autorisation officielle. Elle marque une volonté des autorités de renforcer le cadre légal et de contrôler davantage les acteurs politiques pour éviter les dérives.

Dans ce contexte, la déclaration de Mamadou Oury Diallo vient rappeler la nécessité d’un respect strict des lois pour garantir un climat politique sain et équilibré en Guinée.

Le président du Mouvement des Patriotes Libéraux (MPL) était comme certains leaders politiques au tribunal de première instance de Kaloum ce mardi 7 janvier 2025 pour apporter son soutien à Aliou Bah du parti MoDeL, poursuivi pour offense au président de la transition. Après la décision des juges qui ont condamné le jeune leader à deux ans de prison ferme, Mamadou Oury Diallo s’est dit à la fois et surpris et meurtris par cette décision.

 L’ancien animateur de la célèbre émission Mirador sur FIM FM a condamné cette décision qui, selon lui n’honore pas la démocratie.

« Désagréablement surpris, meurtris, parce que pour une transition qui se dit démocratique, qui a désigné la justice comme boussole, on peut dire que c’est un reniement. C’est terrible parce que après la dernière adresse à la nation du président de la transition, on y a décelé des mots d’appel à l’union, il a réitéré son attachement à la justice mais aussi au débat politique. Juste quelques jours après l’adresse du président de la transition, il demande à ce qu’on nous lui renouvelle notre confiance aux engagements qui sont consacrés dans la charte de la transition y compris la justice boussole mais aussi le débat politique. Que l’on vienne condamner un acteur politique, pour un débat auquel il a pris part, pour des maux qu’il a dénoncés, c’est simplement terrifiant », a réagi Mamadou Oury Diallo.

Poursuivant, il lance un appel à tous les acteurs sociopolitiques de continuer à mettre la justice guinéenne à l’épreuve notamment les avocats du président du MoDeL à interjeter appel. Le président du MPL interpelle aussi le général Mamadi Doumbouya à veiller à ce que la justice soit cohérente avec ses engagements.

« Mais je pense qu’il faut continuer à mettre la justice à l’épreuve. Parce que les avocats de notre frère Aliou Bah ont la possibilité d’interjeter appel. Encore une fois nous l’avons à l’œil cette justice. Je profite pour interpeller le président de la transition, il doit regarder dans tous les grands secteurs, ce n’est pas que dans le Simandou, faut regarder le secteur de la justice pour voir ce qui se passe. Pour que cela soit cohérent avec ses engagements », a-t-il lancé.

Mamadou Oury Diallo, président du mouvement Patriotes Libéraux et ancien journaliste, n’a pas mâché ses mots. Il accuse frontalement le Conseil National de la Transition (CNT) d’avoir failli à sa mission et appelle à sa dissolution immédiate. Des propos qui résonnent comme un coup de tonnerre dans le paysage politique guinéen.

« Le CNT a échoué, il faut en tirer les conséquences »

Pour Mamadou Oury Diallo, le CNT est responsable du retard accusé dans le processus de transition. « Si quelqu’un n’a pas fait son travail pour qu’on arrive à la tenue de ce processus en 2024, il faut aussi tirer les conséquences », déclare-t-il avec véhémence.

Il reproche au CNT de n’avoir pas finalisé un projet de Constitution solide et juridiquement valide à soumettre au Conseil des ministres avant tout référendum. « Ils devaient produire un document prêt, légalement irréprochable. À la place, ils se sont contentés d’une coûteuse campagne de vulgarisation qui n’a servi à rien », s’indigne-t-il.

Face à ce qu’il qualifie d’« échec manifeste », Mamadou Oury Diallo propose une solution radicale : « Il faudrait peut-être que le président de la transition dissolve ce CNT et qu’il recompose un autre Conseil, plus efficace. »

Pour lui, cette décision est non seulement nécessaire, mais urgente. « On ne peut pas continuer à perdre du temps avec un Conseil qui a échoué. Le peuple guinéen mérite une transition rapide et bien menée », martèle-t-il.

Dans son analyse, le président des Patriotes Libéraux met en garde : l’échec du CNT pourrait compromettre l’ensemble du processus électoral, y compris les échéances communales, législatives et présidentielles.

Sa prise de position incisive pose une question cruciale : le président de la transition osera-t-il prendre la décision de dissoudre le CNT pour accélérer la marche vers des élections crédibles ?

Avec cette déclaration, Mamadou Oury Diallo lance un défi direct aux autorités de la transition. Sa voix, claire et tranchante, reflète une impatience partagée par une grande partie de la population guinéenne. Le message est limpide : il est temps d’agir.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Lors d’une interview exclusive avec notre rédaction, Mamadou Oury Diallo, président du mouvement Patriotes Libéraux et ancien journaliste, a livré une analyse critique du discours de Nouvel An du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya. Son intervention soulève de sérieuses interrogations sur la crédibilité des engagements pris concernant le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.

Selon Mamadou Oury Diallo, la récurrence des promesses de retour à l’ordre constitutionnel depuis trois ans commence à semer le doute. « Chaque année, nous entendons des discours rassurants, mais concrètement, rien n’avance. Cela fait près de quatre ans que nous sommes dans une transition censée être temporaire, mais qui ressemble de plus en plus à un mandat prolongé, voire à un quinquennat », a-t-il déploré.

L’ancien journaliste rappelle que, selon l’accord signé entre le CNRD et la CEDEAO, la transition devrait prendre fin le 31 décembre 2024. Pourtant, il constate que de nombreuses activités inscrites dans le chronogramme n’ont pas été réalisées. « Le RAVEC et le recensement général ont été lancés, mais ce ne sont que des annonces formelles. Sur le terrain, les résultats concrets sont quasi inexistants », a-t-il ajouté.

L’un des engagements phares du président Doumbouya était la tenue d’un référendum constitutionnel en 2024. Or, celui-ci n’a pas eu lieu. « Le président avait promis ce référendum pour baliser la voie aux autres échéances électorales, mais nous sommes toujours dans l’attente. Maintenant, on nous parle de 2025 comme année électorale, mais cela nécessitera des actions immédiates pour regagner la confiance des Guinéens », a martelé M. Oury.

Selon lui, l’annonce d’un décret fixant la date du référendum pour le premier trimestre 2025 est loin d’être suffisante. « Pour que nous croyions en ces engagements, il faut que des actes concrets soient posés dès les premiers jours de janvier. Sinon, il sera techniquement impossible de respecter les échéances annoncées », a-t-il averti, citant des discussions avec un expert du processus électoral qui estime que le délai est extrêmement serré.

Mamadou Oury Diallo exhorte le président de la transition à donner des instructions fermes et à mobiliser tous les moyens nécessaires pour initier sans délai les préparatifs électoraux. « Nous sommes à un tournant décisif. Ce n’est qu’en posant des actes concrets dès maintenant que le président pourra convaincre les Guinéens de sa volonté sincère de retourner à l’ordre constitutionnel », a-t-il conclu.

Ce cri d’alarme met en lumière les attentes et les frustrations d’une population en quête de stabilité et de normalité. L’année 2025, annoncée comme une année électorale, pourrait être déterminante pour l’avenir démocratique de la Guinée.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Québec/Canada, le 17 mai 2024 – Mr Mamadou Oury Diallo, professionnel chevronné possédant une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine de la finance en Amérique du Nord, est ravi d’annoncer la publication de son dernier ouvrage, « DESTIN ». En sous-titre : « Récits d’un destin forgé au fer rouge ».

« DESTIN » est une autobiographie écrite dans un style littéraire nouveau. Tout en étant subdivisé selon les cycles de la vie de l’auteur, l’ouvrage est aussi une succession de récits séparés qui forment un tout. Le lecteur n’est donc jamais pris en étau de lectures monotones et interminables.

Chaque récit est concis et suffisant en lui-même pour raconter une petite histoire. De récit en récit, le lecteur découvre chronologiquement la grande histoire que raconte l’ouvrage.

L’ouvrage démarre par un questionnement légitime à la suite d’une scène invraisemblable qui s’est déroulée en l’an 2000. C’était à l’occasion de la rentrée scolaire. Arriva alors le moment de désigner le chef de chaque classe de l’établissement scolaire. L’auteur, venant de la haute banlieue de Conakry, tout nouveau dans cet établissement scolaire, dans une salle de classe où il ne connaissait personne, leva tout de même la main pour se porter candidat à la position de chef de classe.

Plusieurs années plus tard, l’auteur s’interroge toujours : Pourquoi? Pourquoi ce jour-là avait-il levé la main alors que, non seulement il était un nouvel élève inconnu de ses camarades, mais de plus, il était au sein d’une salle de classe où pratiquement tous ses camarades se connaissaient déjà pour être presque tous du centre-ville de Kaloum? Pourquoi? De même, s’interroge-t-il, pourquoi, malgré tout, ses camarades l’avaient-ils choisi ce jour-là pour devenir leur chef de classe? Pourquoi-lui?

Tout au long de « DESTIN », l’auteur invite le lecteur à scruter avec lui, récit après récit, toutes les dimensions de sa vie pour aller chercher des éléments de réponse à ces questions.

En allant au bout de « DESTIN », non seulement vous aurez découvert à quel point la banalité d’une vie anonyme peut quelque fois être extraordinaire, mais de plus, vous vous reconnaîtrez dans plusieurs récits. Vous en apprendrez beaucoup sur la nature humaine et en tirerez plusieurs leçons de vie. Vous découvrirez des mondes qui vous sont totalement étrangers et d’autres qui vous sont ci-familiers. Vous allez sans nul doute reprendre le pouvoir sur votre vie et choisir d’emprunter des chemins que vous croyiez inaccessibles. Vous serez emportés par la force de ces récits.

« DESTIN » est disponible dès aujourd’hui sur la plateforme en ligne Amazon. Vous pouvez vous en procurer en format électronique ou en format papier: Boutique Amazon.

À propos de Mr Mamadou Oury Diallo :

Mamadou Oury Diallo est un professionnel chevronné possédant une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine de la finance. Il possède un Diplôme de deuxième cycle en gestion de projet, une Maîtrise en économie financière, un Diplôme d’études supérieures spécialisées en finance, un Certificat en prévision macro-économétrique, un Certificat en gestion de fonds d’investissement, et un Baccalauréat en administration des affaires.

En dehors de sa vie professionnelle, Mamadou Oury Diallo a une solide expérience en engagement communautaire et politique. Tout au long de son parcours, il est l’auteur de plusieurs publications et actions inédites, dont une marche de 208 km et une campagne de jeûne de 47 jours pour réclamer l’avènement de réformes progressistes majeurs dans son pays. Aujourd’hui, il est président d’un parti politique et nourrit l’ambition de diriger un jour son pays, la République de Guinée. Les multiples dimensions du parcours académique, professionnel et politique de Mamadou Oury Diallo offre une perspective unique et enrichissante susceptible d’intéresser et inspirer un large public.

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