C’est une grosse erreur de rester muet sur ce sujet. Le débat doit absolument avoir lieu. Au cours de cette transition, mon parti politique, la LDRG, est le seul qui a fait des propositions concrètes pour faire de l’armée guinéenne une entité désormais politiquement neutre.

𝟏) 𝐂𝐫é𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐒é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭é 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 : Ce Conseil de Sécurité nationale devra être présidé par 𝐮𝐧 𝐏𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥 é𝐥𝐮 𝐝é𝐦𝐨𝐜𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐬𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐥.

Ce Conseil de Sécurité nationale devra être composé des ministres de la défense, des affaires étrangères, et de l’intérieur ; du Commissaire général de la police nationale, du Directeur général du Service de renseignement ; ainsi que de l’État-major des forces armées guinéennes (marine, armée de l’air, armée de terre, gendarmerie).

—> Ce Conseil de sécurité nationale doit, constitutionnellement, avoir le pouvoir de soumettre au Conseil des Ministres du Gouvernement ses opinions concernant 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐮𝐯𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐝é𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐭, 𝐥’𝐢𝐧𝐭é𝐠𝐫𝐢𝐭é 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞, 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭é en République de Guinée.

Lorsque le Conseil de Sécurité nationale émet un avis sur ces sujets, le Gouvernement réuni en Conseil des ministres devra obligation accorder une priorité aux directives du Conseil de Sécurité nationale sur ces sujets spécifiques.

𝟐) 𝐈𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐦𝐧𝐢𝐬𝐭𝐢𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐍𝐑𝐃 : Afin d’enlever la pression sur le Général Mamadi Doumbouya et les membres du CNRD quant à leur avenir après la transition, il est très important de prévoir une amnistie totale au sein de la nouvelle Constitution pour les membres du CNRD.

Cette amnistie doit cependant être conditionnelle au respect des engagements du CNRD à aller au bout du chronogramme de la transition dans l’ordre, l’apaisement et l’inclusivité. En un mot, elle doit être conditionnelle à la clôture de la transition dans de bons termes.

𝟑) 𝐀𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝𝐞𝐫 à 𝐥’𝐚𝐫𝐦é𝐞 𝐠𝐮𝐢𝐧é𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐫é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞: Avec tous les acquis déjà engrangés au cours de la transition, si le Général Mamadi Doumbouya et les officiers du CNRD arrivent à clôturer correctement la transition et à consacrer la neutralité politique des forces armées guinéennes, alors l’armée guinéenne méritera incontestablement le statut de « Gardienne des valeurs fondamentales de la nouvelle république ».

—> Ce statut sera une dissuasion de dernier recours contre les éventuelles tentations de certains acteurs politiques à tripatouiller la constitution pour des raisons strictement personnelles.

𝐂𝐎𝐍𝐂𝐋𝐔𝐒𝐈𝐎𝐍 : Ce sont là les trois éléments essentiels à tenir en compte au cours de cette période de transition afin de garantir maintenant, et pour l’avenir, la neutralité politique de l’armée guinéenne. Cette neutralité est indispensable pour assurer une stabilité démocratique durable et pour libérer durablement tout le potentiel de développement de notre pays.

Aucune armée au monde n’a vocation à exercer le pouvoir politique. Partout où c’est le cas, c’est une anomalie à corriger.

Lorsque l’armée exerce le pouvoir politique, le message pour tous ceux qui aspirent diriger leur pays est clair : prenez aussi les armes pour conquérir le pouvoir. Je ne crois aucunement que ça soit l’avenir que nous souhaitons pour notre belle et magnifique Guinée.

Demandez-vous pourquoi des armées aussi puissantes que celles du 𝐒é𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂ô𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐝𝐮 𝐆𝐡𝐚𝐧𝐚, 𝐝𝐮 𝐍𝐢𝐠é𝐫𝐢𝐚, 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝, 𝐝𝐮 𝐌𝐚𝐫𝐨𝐜, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐮𝐫𝐪𝐮𝐢𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐢𝐧𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞, 𝐝𝐮 𝐁𝐫é𝐬𝐢𝐥, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞-𝐁𝐫𝐞𝐭𝐚𝐠𝐧𝐞, 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐥𝐥𝐞𝐦𝐚𝐠𝐧𝐞, 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐧𝐚𝐝𝐚, 𝐝𝐞𝐬 E𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬; pourquoi des armées aussi puissantes que celles de tous ces pays n’exercent pas le pouvoir politique?

Méditez là-dessus, et évitons des erreurs irréparables au cours de cette transition de la dernière chance pour la Guinée.

𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐨𝐮 𝐎𝐮𝐫𝐲 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨

𝐏𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐃𝐑𝐆

Québec/Canada, le 17 mai 2024 – Mr Mamadou Oury Diallo, professionnel chevronné possédant une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine de la finance en Amérique du Nord, est ravi d’annoncer la publication de son dernier ouvrage, « DESTIN ». En sous-titre : « Récits d’un destin forgé au fer rouge ».

« DESTIN » est une autobiographie écrite dans un style littéraire nouveau. Tout en étant subdivisé selon les cycles de la vie de l’auteur, l’ouvrage est aussi une succession de récits séparés qui forment un tout. Le lecteur n’est donc jamais pris en étau de lectures monotones et interminables.

Chaque récit est concis et suffisant en lui-même pour raconter une petite histoire. De récit en récit, le lecteur découvre chronologiquement la grande histoire que raconte l’ouvrage.

L’ouvrage démarre par un questionnement légitime à la suite d’une scène invraisemblable qui s’est déroulée en l’an 2000. C’était à l’occasion de la rentrée scolaire. Arriva alors le moment de désigner le chef de chaque classe de l’établissement scolaire. L’auteur, venant de la haute banlieue de Conakry, tout nouveau dans cet établissement scolaire, dans une salle de classe où il ne connaissait personne, leva tout de même la main pour se porter candidat à la position de chef de classe.

Plusieurs années plus tard, l’auteur s’interroge toujours : Pourquoi? Pourquoi ce jour-là avait-il levé la main alors que, non seulement il était un nouvel élève inconnu de ses camarades, mais de plus, il était au sein d’une salle de classe où pratiquement tous ses camarades se connaissaient déjà pour être presque tous du centre-ville de Kaloum? Pourquoi? De même, s’interroge-t-il, pourquoi, malgré tout, ses camarades l’avaient-ils choisi ce jour-là pour devenir leur chef de classe? Pourquoi-lui?

Tout au long de « DESTIN », l’auteur invite le lecteur à scruter avec lui, récit après récit, toutes les dimensions de sa vie pour aller chercher des éléments de réponse à ces questions.

En allant au bout de « DESTIN », non seulement vous aurez découvert à quel point la banalité d’une vie anonyme peut quelque fois être extraordinaire, mais de plus, vous vous reconnaîtrez dans plusieurs récits. Vous en apprendrez beaucoup sur la nature humaine et en tirerez plusieurs leçons de vie. Vous découvrirez des mondes qui vous sont totalement étrangers et d’autres qui vous sont ci-familiers. Vous allez sans nul doute reprendre le pouvoir sur votre vie et choisir d’emprunter des chemins que vous croyiez inaccessibles. Vous serez emportés par la force de ces récits.

« DESTIN » est disponible dès aujourd’hui sur la plateforme en ligne Amazon. Vous pouvez vous en procurer en format électronique ou en format papier: Boutique Amazon.

À propos de Mr Mamadou Oury Diallo :

Mamadou Oury Diallo est un professionnel chevronné possédant une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine de la finance. Il possède un Diplôme de deuxième cycle en gestion de projet, une Maîtrise en économie financière, un Diplôme d’études supérieures spécialisées en finance, un Certificat en prévision macro-économétrique, un Certificat en gestion de fonds d’investissement, et un Baccalauréat en administration des affaires.

En dehors de sa vie professionnelle, Mamadou Oury Diallo a une solide expérience en engagement communautaire et politique. Tout au long de son parcours, il est l’auteur de plusieurs publications et actions inédites, dont une marche de 208 km et une campagne de jeûne de 47 jours pour réclamer l’avènement de réformes progressistes majeurs dans son pays. Aujourd’hui, il est président d’un parti politique et nourrit l’ambition de diriger un jour son pays, la République de Guinée. Les multiples dimensions du parcours académique, professionnel et politique de Mamadou Oury Diallo offre une perspective unique et enrichissante susceptible d’intéresser et inspirer un large public.

Coordonnées :

• Courriel: m.wury.diallo@gmail.com
• Mobile : +1 (613) 322-9649
• Blog : www.guinee-plurielle.com
• LinkedIn: linkedin.com/in/wurydiallo
• Facebook: facebook.com/LDRGuinea
• X: @OURY_LDRG

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La Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée ne souscrit pas à l’idée de l’union sacrée de certains partis politiques et organisations de la société civile qui exigent le respect du calendrier de la transition et des accords avec la CEDEAO.

Pour le jeune parti dirigé par Mamadou Oury Diallo, il faut encore garder patience pour bien terminer le processus qui avance pour un retour à l’ordre constitutionnel. Ci-dessous la déclaration.

𝐃E𝐂𝐋𝐀𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐋𝐃𝐑𝐆

– 𝐹𝑎𝑐𝑒 à 𝑙𝑎 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 à 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑜-𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝐺𝑢𝑖𝑛é𝑒 ; 𝑒𝑡

– 𝐹𝑖𝑑è𝑙𝑒 à 𝑠𝑒𝑠 𝑖𝑑𝑒́𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑥 𝑒𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 ;

𝐥𝐚 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐃é𝐦𝐨𝐜𝐫𝐚𝐭𝐞𝐬 𝐑é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐢𝐧é𝐞 (LDRG) appelle à nouveau l’ensemble de la population guinéenne à l’apaisement. Nous avons déjà parcouru le plus long chemin au cours de cette transition. Gardons le calme et l’apaisement pour le petit chemin qui reste à parcourir.

– 𝑀𝑒𝑡𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 à 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑é𝑣𝑜𝑖𝑙é𝑒. 𝐷𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒, 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑖𝑝𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖é 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠.

– 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛 𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒𝑟𝑜𝑛𝑠 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑢𝑠𝑠𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖è𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠.

𝐌.𝐎.𝐃

𝐏𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐃𝐑𝐆

La LDRG réagit suite à la décision de suspendre toutes les activités politiques au Mali jusqu’à nouvel ordre.

Pour le jeune parti politique présidé par Mamadou Oury Diallo, cette décision des autorités maliennes ne peut pas favoriser le dialogue national mais non plus à ramener la sérénité et l’apaisement pour un retour à l’ordre constitutionnel. Ci-dessous la déclaration de la LDRG :

INTERDICTION DES ACTIVITÉS POLITIQUES AU MALI : La LDRG regrette la décision prise ce 10 avril par le Conseil National de Transition au Mali de suspendre toutes les activités politiques dans le pays jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision n’est pas de nature à favoriser un déroulement convenable du dialogue national qui est sur le point de démarrer au Mali. Elle n’est pas non plus de nature à ramener la sérénité et l’apaisement indispensables au retour ordonné vers un ordre constitutionnel civil au Mali.

Nous invitons les autorités militaires au Mali à privilégier l’ouverture et la concertation, y compris avec des acteurs qui ne partagent pas la même vision qu’eux.

Nous faisons nôtre les déclarations du Haut-Commissariat des nations unies pour les droits de l’homme demandant l’abrogation pure et simple de ces mesures d’interdiction. De la même manière, nous invitons la CEDEAO et l’Union Africaine à engager des démarches pour ramener les autorités de la transition du Mali à la raison.

Mamadou Oury Diallo

Président de la LDRG

Comme il est de coutume, le président de la Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée a abordé plusieurs sujets d’actualités avec nous ce mardi.

Interrogé par notre rédaction, Mamadou Oury Diallo a donné son avis entre autres sur la récente retraite du gouvernement Bah Oury à Kalako, la relance du dialogue politique par le nouveau PM, l’élection présidentielle sénégalaise.  Bonne lecture !

*1) Retraite du gouvernement Bah Oury à Kalako:* il s’agit avant tout d’une retraite pour permettre aux membres du gouvernement de mieux se connaître et developper l’esprit d’équipe. Les anglo-saxons appellent cela “team-building activities”. C’est donc une bonne chose. Ils en ressortiront soudés comme une véritable équipe pour affronter les défis auxquels sont confrontés nos populations dans le quotidien.

*2) Relance du dialogue politique par le nouveau PM:* Il est utile de rappeler que l’animation du dialogue social en général est de la prérogative du Premier Ministre dans notre pays. Docteur Gomou avait utilisé une bonne recette en créant le Cadre de Dialogue Permanent Inter-Guinéen, et en nommant trois dames pour animer ce cadre de dialogue. Malgré que ce cadre de dialogue fut boycotté par une frange de la classe politique, mais il avait quand réussi à rassembler autour de la table la majorité des acteurs politiques de notre pays.

Le Premier Ministre Bah Oury semble aussi avoir ses propres recettes pour faire en sorte que le nouveau cadre de dialogue politique dans notre pays soit encore plus inclusif que le précédent. Ce n’est pas une tâche impossible. Il est sur la bonne voie dans la mesure où tous les camps politiques semblent lui porter une certaine confiance et lui accorder le bénéfice du doute.

Il me semble important que chaque camp politique s’inscrive ouvertement dans l’apaisement. C’est seulement dans l’apaisement que les réformes et les actions nécessaires pour le retour à l’ordre constitutionnel peuvent être menée. De même, c’est dans l’apaisement, et au tour de la table du dialogue, qu’il est possible de trouver des compromis pour décrisper les tensions sans compromettre les principes de moralisation de la vie publique et d’indépendance de notre système judiciaire.

*3) Votre proposition de sortie de crise en Guinée:* je veux me rassurer que nous sommes sur la même longueur d’onde. Les principales crises que je vois en Guinée sont des crises sociales et énergétiques.

Pour la crise sociale, notamment la cherté de la vie, voilà plusieurs semaines que je suggère au Président de la République la mise en place d’un “Plan de soulagement social”. En effet, lorsqu’on reforme un pays, à un moment donné, il faut faire un geste envers les populations afin qu’elles puissent continuer à être réceptives aux réformes. Dans cette période de perturbation de la fourniture d’électricité, il peut s’agir de dispenser les ménages de payer pour les deux prochains mois leur facture d’eau et d’électricité. Cela peut permettre de soulager certains ménages. Même si les caisses de l’État sont vides, il est possible d’adopter ce genres de mesures, notamment en retardant, d’un ou de deux trimestres, la mise en œuvre de certains projets publics.

Quant à la crise énergétique, il faut la prendre dans sa globalité. En effet, l’une des raisons de mon récent séjour en Guinée était justement de partager ma proposition pour résoudre durablement la crise énergétique dans notre pays. Cette proposition consiste à rééquilibrer le mix-énergétique composé de: fossiles (mazout), hydroélectricité, gaz butane, et énergie solaire.

Notre proposition consiste principalement à mettre l’accent sur l’énergie solaire qui coûte infiniment moins cher. Entre autres, passer un projet de loi qui oblige tous les bâtiments publics à utiliser au moins 50% de leur alimentation en énergie solaire. Ceci est faisable. Ça nous permettra de réduire notre dépendance aux mazout et aux énergies fossiles en générale.

Mettre aussi l’accent sur l’utilisation du gaz butane dans les ménages en accordant des subventions à tous les ménages qui utilisent cette énergie à la cuisine. Ceci est très important pour stopper la déforestation qui est l’une des principales causes de la sécheresse qui impact négativement nos cours d’eaux, source d’hydroélectricité.

Finalement, continuer la dotation en barrages hydroélectrique. Nous avons un potentiel infinie en ce sens.

Tout cela, sans oublier la maintenance continue et rigoureuse de toute les installations et de la logistique qui y sont associées.

Finalement, vous aurez compris que moi j’estime qu’il n’y a pas de crise politique dans notre pays. Il y a simplement un camp politique qui joue de l’obstruction. Cependant, j’espère que les efforts du Premier ministre Bah Oury vont pouvoir ramener les uns et les autres à la raison sur ce plan. Que celles et ceux qui ont des dossiers opaques devant la justice aient la courtoisie républicaine de venir répondre de leur convocation judiciaire. C’est là le début de la solution.

*4) Commentaires sur les élections au Sénégal:* Malgré les difficultés qui ont précédé la tenue des élections au pays de la Teranga, non seulement nous avons assisté à une campagne électorale pacifique, mais de plus, les élections présidentielles du 24 mars 2024 au Sénégal se sont déroulées dans le calme et la transparence avec un très fort taux de participation. Je suis fasciné et admiratif de la démocratie Senegalaise. Je dis bravo aux institutions et aux populations du Sénégal.

Par la même occasion, mon parti, la Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée (LDRG), propose à la classe politique guinéenne de faire des élections qui auront lieu au cours de cette transition les premières élections en Guinée sans fraudes, sans violence et sans aucun mort.

Cela est tout à fait possible. Il suffit pour chacun de nous d’appeler ses militants à aimer leur prochain, et à ne pas faire à autrui ce qu’ils ne veulent pas qu’on leur fasse. Appeler nos militants à ne jamais répondre à la provocation par la violence. Et appeler nos militants à mettre l’accent sur la vulgarisation de nos propositions et notre programme.

Je vous remercie.

M.Mamadou Oury DIALLO
Président de la LDRG

Nous sommes pratiquement à dix (10) mois de la fin du chronogramme établi en commun accord avec la CEDEAO et la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya pour me retour à l’ordre constitutionnel. Dans la cité c’est l’actualité qui intéresse bon nombre d’acteurs socio-politiques du pays. Chacun y va de son commentaire.

Si certains estiment qu’il y aura un glissement de calendrier d’autres pensent que les réformes engagées sont les plus importantes. C’est le cas du président de la Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée (LDRG) qui soutient que la transition n’est seulement pas pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Mamadou Oury Diallo pense qu’il faut avoir des bases solides pour permettre à la Guinée de sortir du gouffre avant de se prononcer sur le recensement administratif à vocation d’état civil engagé par les autorités actuelles.

« Ce fut une occasion de poser les questions que nous avions au ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation qui a la charge de cette réforme et qui est cruciale pour notre pays. Nous avons apprécié l’initiative qui consiste à rapprocher les acteurs politiques pour nous mettre à jour sur l’évolution de cette réforme. Au cours de cet atelier qui nous a impressionné par son envergure puisqu’il faut rappeler à nos citoyens que le RAVEC n’est pas seulement pour le fichier électoral, mais bien au contraire ça nous permet d’avoir un Etat dans son vrai sens. C’est à partir du RAVEC bien sûr qu’on va dériver le fichier électoral donc entre autres c’est un exploit à féliciter et à encourager. Chaque citoyen guinéen doit avoir un numéro d’identification pour lui permettre de bénéficier les services de l’Etat. Puisque dans les années à venir un citoyen qui n’a pas ce numéro c’est comme si la personne n’existe pas aux yeux de l’Etat », a-t-il laissé entendre avant de s’exprimer sur le chronogramme de la transition.

« C’est une transition qui ne se résume pas seulement qu’au retour à l’ordre constitutionnel. Nous assistons à une transition de refondation, de réforme qui est contraire de celle de 2009. Qui nous a conduit là où tout le monde connaît. C’est pourquoi nous avons tiré les leçons puisque nous en avons plus besoin de cela. Donc nous devons engager des réformes pour redresser notre pays. Il est important que nous arrivions à pérenniser les réformes engagées pour permettre à ce que quel que soit celui qui viendra après cette transition ne soit pas à mesure de remettre en cause ces acquis-là. Des actions concrètes ont été engagées et nous voyons des progrès, aujourd’hui nous sommes avec le RAVEC c’est un document qui est extrêmement important pour notre pays. Donc il est nécessaire d’aller jusqu’au bout avec la moralisation de la vie publique. Se prononçant aussi sur le chronogramme établi en commun accord avec la CEDEAO, je peux vous dire aussi que sur ce plan nous avançons même si certains pensent que le rythme est trop lent, qu’à cela ne tienne nous sommes convaincus qu’à ce niveau il n’y a rien à craindre. Et nous au sein de la LDRG c’est qui nous intéresse nous voulons qu’à chaque étape dépassée que ça soit bien fait. Et vous n’êtes pas sans savoir que le général Mamadi Doumbouya a annoncé un référendum courant 2024 donc c’est une bonne nouvelle aussi même si par compte au sein de la classe politique cela n’est pas d’actualité, tout le monde se focalise aux élections présidentielles », a-t-il déclaré.

« Je ne suis pas certain qu’au 31 décembre que la transition sera terminée mais il y a une dynamique qui est là c’est plus important d’ailleurs, cette dynamique ne doit pas être interrompue à causes des intérêts égoïstes donc elle est à encourager”, conclut le président de la LDRG.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

C’était à l’occasion de l’inauguration du siège de son parti ce samedi 10 février que le président du parti de la Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée (LDRG) a exprimé sa déception face à la récente décision du président Macky Sall de proroger la date de la tenue de l’élection présidentielle qui était prévue le 25 février prochain.

Mamadou Oury Diallo se dit déçu de la décision de Macky Sall mais tout même garde espoir quant à la solidité des institutions Sénégalaises face à cette crise politique.

« Personnellement je faisais partie de ceux qui pensaient que le Sénégal était un modèle démocratique. Mais cette décision du président Macky Sall a été une déception pour moi. Mais tout de même je reste convaincu que le système démocratique Sénégalais est l’un des meilleurs sur le continent. Il y a le partage de pouvoir chaque pouvoir a ses limites et la société civile aussi joue pleinement son rôle, de façon ramassée chaque entité fait de ce qui est de son pouvoir pour le développement du Sénégal. À ce niveau je suis convaincu que cette décision de Macky Sall ne va pas passer, on a vu avec l’ancien président Abdoulaye Wade qui avait voulu faire la même chose, le peuple Sénégalais étant conscient du danger que cela représente il a sanctionné cela pendant les élections. Donc pour ce cas précis, à mon humble avis rien ne va empêcher que les échéances électorales soient tenues à date indiquée. En tout cas nous souhaitons que le président soit un modèle pour éviter que les crises que le pays a connu soient continuelles », a-t-il déclaré.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

C’est un autre visage qui n’était jusque-là pas connu du grand public qui a procédé au lancement de ses activités et à l’inauguration du siège de son parti politique ce samedi 10 février 2024. La Ligue des Démocrates Réformistes de Guinée (LDRG) dont à sa tête Mamadou Oury Diallo annonce à l’entame de son discours le projet de société de sa formation politique. 

Pour ce jeune cadre, la LDRG aura pour mission entre autres, consolider les acquis de l’indépendance nationale et l’intégrité territoriale, bâtir une société souveraine équitable et solidaire, garantir l’accès à une éducation de qualité à tous avant de faire selon lui la lutte contre la corruption son cheval de bataille.

« Il y a des partis politiques qu’on créés avant de trouver la politique de fonctionnement et d’autres ont déjà la solution avant de créer le parti. Donc au sein de la LDRG c’est la logique. Donc notre ambition repose sur quelque chose de sincère, qui fait que les populations guinéennes aujourd’hui commencent à croire à nos idéaux. Nous croyons qu’il faut relancer le potentiel des jeunes Guinéens pour que chaque jeune qui a une idée, une vocation, une ambition puisse aller au bout de son idée donc nous sommes libéraux. Voilà pourquoi il faut un Etat fort sur les valeurs régaliennes capable de donner l’accès à l’éducation de qualité à tous les enfants du pays et capable d’offrir l’accès à la santé à toute la population guinéenne. Et notre parti ambitionne à aller beaucoup plus loin pour offrir au peuple de Guinée les meilleures protections sociales et nous avons des solutions, dans nos propositions nous avons élaboré un projet de mise en œuvre d’un système de protection sociale qui permet à toute la population guinéenne d’avoir accès à la santé et une santé de qualité. Les jeunes Guinéens sont extrêmement courageux et brillants si on donne la chance aux jeunes Guinéens et si on leur donne la possibilité de travailler », a-t-il fait savoir avant de poursuivre.

« Donc le premier pilier de la ligue des démocrates réformistes de Guinée c’est d’abord le libéralisme social, doter notre pays d’un Etat fort sur ces valeurs régaliennes qui nous ressemblent, qui nous rassemblent et qui nous protègent tous. La lutte contre la corruption est une valeur cardinale de notre parti et la CPR nous sommes la seule coalition qui a un projet de lutte contre la corruption », a-t-il laissé entendre.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

Le président de la LDRG encourage les Guinéens notamment les jeunes à ne pas s’éloigner du projet de référendum sur la nouvelle constitution. 

Mamadou Oury Diallo Diallo demande aux jeunes de ne pas suivre les vieux acteurs politiques qui mènent des combats personnels.

Ci-dessous son message :

J’exhorte les jeunes de ma génération à ne surtout pas perdre de vue l’essentiel. Un referendum sur notre nouvelle constitution est annoncé au cours de l’année 2024. Nous devons nous approprier, de la première à la dernière page, cette nouvelle constitution. C’est celle-ci qui dessine la Guinée de demain.

Encore une fois, détournez-vous des appels et des combats personnels de vieux acteurs politiques devenus fugitifs. Le combat de ces acteurs politiques n’est ni pour votre bonheur ni pour le bonheur de notre pays. Ces gens-là cherchent à semer le désordre pour échapper à la justice de leur pays.

Détournez-vous de ces gens-là et concentrons-nous sur notre avenir et celui de notre pays.

« La LDRG, Bâtir dans l’apaisement »

M.O.D

Président de la LDRG

#KaloumJeTaime

Le président de la ligue des démocratiques réformistes de Guinée (LDRG) s’est exprimé sans détour sur les dernières actualités de la Guinée notamment le discours du président de la transition à la tribune de l’ONU. Pour Mamadou Oury Diallo c’est déjà intéressant de voir le président de la transition guinéenne prendre part à ce grand forum diplomatique mondial.

Le président de la LDRG a vigoureusement condamné les manifestations des forces vives de Guinée aux États-Unis contre le colonel Mamadi Doumbouya. Suivez !

1) Concernant le discours du Col. Mamadi Doumbouya à la tribune de l’Assemblée générale de l’O.N. U :

Premièrement, il faut rappeler que l’Assemblée général de l’O.N. U est le plus grand forum diplomatique du monde. À ce titre, au moment où la Guinée traverse une période de transition difficile, il est très bien que le Chef de l’État se déplace à ce forum pour rencontrer ses homologues et partager ses visions. Voilà pourquoi je salue les rencontres organisées dans les coulisses de l’Assemblée générale, notamment avec le Secrétaire général de l’O.N. U, la Secrétaire générale de la Francophonie, le Président Paul Kagame. Ça c’est le premier aspect positif.

Deuxièmement, en ce qui concerne le discours du Chef de l’État, au regard de mon parti la LDRG, il y a du bon et du moins bon. Parmi les bonnes notes, il y a l’accent que le Chef de l’État a mis sur l’émancipation des pays africains par rapport aux grandes puissances. Il a aussi rappelé la nécessité de réformer les institutions issues de l’après deuxième guerre mondiale pour une meilleure représentativité du continent africain. Finalement, il a dénoncé la corruption des élites. Aux yeux de mon parti, ça ce sont les bonnes notes. Parmi les moins bonnes notes, j’ai eu l’impression que le Chef de l’État a essayé de se faire l’avocat des coups d’État tout en décrédibilisant la démocratie. De même, il a remis en cause la CEDEAO. Donc à mes yeux, ce sont là les moins bonnes notes.

Troisièmement et finalement, il faut rappeler que ce n’est là qu’une première apparition à la tribune de l’Assemblée générale de l’O.N.U. Généralement, les prochaines apparitions sont meilleures que les premières. Je suis convaincu que les prochains discours seront mieux policés.

2) Concernant les manifestations des Forces vives contre le Président Mamadi Doumbouya, et les violences à l’encontre des ministres :

Depuis l’appel des Forces vives à manifester contre le Chef de l’État, je fais partie de ceux qui sont montés au créneau pour condamner cette initiative et dissuader les organisateurs de ces manifestations. Malheureusement, les vieilles habitudes ont la vie dure chez le Guinéen. Voilà que deux groupes différents de la communauté guinéenne se sont affrontés devant le siège de l’O.N. U le 21 septembre. Il y a eu des blessés et des arrestations. C’est extrêmement regrettable !

La violence et la haine comme arguments politiques ne feront que diviser notre nation et conforter le retour des extrémistes de tous les bords au cœur du débat politique dans notre pays. C’est cela que cherchent les Forces vives et la vieille classe politique de notre pays. Et c’est cela que mon parti et ma génération devons absolument empêcher. Pourquoi s’en prendre à des présidents et des ministres ? Sont-ils incapables de vivre avec des gens qui ne sont pas d’accord avec eux ? Nous ne voulons plus jamais retourner dans cet abîme et nous ne laisserons plus jamais les extrémistes prendre en otage ce pays. Je condamne fermement ces actes rétrogrades et invite l’ensemble des populations guinéennes à s’inscrire dans la logique du Rassemblement prônée par le CNRD.

3) Concernant l’accueil organisé en faveur du Président Mamadi Doumbouya de retour en Guinée :

Écoutez, il y a quelques personnes qui ont voulu déshonorer le Chef de l’État loin du pays. Il est donc tout à fait normal que notre nation, nous qui l’aimons et qui aimons ce qu’il est en train de faire, nous lui manifestons cet amour que nous avons pour lui. Nous avons besoin de lui remonter le moral. Donc j’approuve totalement cet accueil en faveur du Col. Doumbouya.

Cependant, en général, je préfère lorsque le chef lui-même il va vers son peuple. C’est d’ailleurs ce qu’a l’habitude de faire le Col. Doumbouya.

Il faut bien comprendre la logique de mon parti. Nous sommes un parti réformateur et progressiste. Depuis la transition ratée de 2008, nous luttons pour des idées et des réformes. Par la grâce de Dieu, le 5 septembre 2021 le CNRD est arrivé en plébiscitant nos idées et nos réformes. Donc nous soutenons à 100% le CNRD tant et aussi longtemps qu’il reste un mouvement réformateur et progressiste. C’est pour cela que nous applaudissons les bonnes actions du CNRD et proposons des solutions lorsque nous observons des manquements. La réussite du CNRD est notre réussite. Son échec est aussi notre échec.

Entretien réalisé par Pathé Diallo pour Planete7.info