Enfin le premier ministre Guinéen réagit suite à la mort d’une fillette de 8 ans violée puis tuée le jeudi 14 novembre à Dondolikouré, commune de Kagbelen. Amadou Oury Bah condamne avec la dernière énergie cette barbarie perpétrée sur une fillette de cet âge.

Le chef du gouvernement promet également que cette bêtise humaine ne restera pas impunie.

« J’ai appris avec une profonde douleur, l’assassinat d’une fillette de 8 ans qui a été violée et qui a été tuée par la suite. C’est quelque chose qui révolte la conscience humaine. Je suis profondément attristé de voir un enfant de cet âge victime de ce type de barbarie. À sa famille et à ses proches, nos sincères condoléances. Demain des membres du gouvernement se rendront auprès de la famille pour présenter les condoléances et exprimer la voie du gouvernement de la République de Guinée par rapport à cette violence ignoble », a promis Amadou Oury Bah.

C’est au tour du système des nations unies en République de Guinée de réagir après la mort tragique de la petite Aïcha Bah, âgée de 8 ans, dans les toilettes de son école le jeudi 14 novembre dernier dans la commune de Kagbelen.

Dans un communiqué rendu public ce jeudi 21 novembre 2024, le système des nations unies en Guinée exprime sa profonde compassion à la famille endeuillée et à tout le peuple de Guinée. Ci-dessous le communiqué :

Planete7.info

À l’aube de l’édition 2024 des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires de Guinée (REFAMP-Guinée) et le Réseau des Femmes Africaines Leaders de Guinée (AWLN-Guinée) expriment leur profonde indignation face au drame survenu le jeudi 14 novembre 2024 dans le quartier Dondolikouré, commune de Kagbelen. Une fillette de 8 ans a tragiquement été victime de viol suivi de meurtre dans les toilettes d’une mosquée, un lieu censé être dédié à l’éducation et à la paix.

Les deux réseaux condamnent fermement cet acte ignoble, inhumain et injustifiable, qui illustre une dérive inquiétante de nos valeurs sociales et morales. En tant qu’organisations engagées dans la défense et la protection des droits des femmes et des filles, le REFAMP-Guinée et l’AWLN-Guinée rappellent que de tels actes ne peuvent rester impunis.

Ils adressent leurs sincères condoléances à la famille de la victime et lui assurent leur entière solidarité. Ils demandent instamment qu’une enquête rigoureuse et immédiate soit ouverte pour identifier et traduire en justice le ou les auteurs de ce crime abject, afin qu’ils reçoivent une sanction exemplaire dissuadant toute récidive.

Par ailleurs, les réseaux REFAMP-Guinée et AWLN-Guinée s’alarment de la recrudescence des violences sexuelles, notamment envers les enfants et les femmes. Ils appellent les autorités compétentes à renforcer les mesures répressives et préventives pour éradiquer ce fléau et protéger les populations vulnérables.

Enfin, à l’occasion des 16 jours d’activisme, ils réitèrent leur engagement à sensibiliser, mobiliser et agir pour bâtir une société respectueuse des droits fondamentaux des femmes et des enfants.

Le tronçon Kagbelen-Kilomètre 5, reliant Kagbelen à Dubreka, est devenu un cauchemar pour les usagers, qui déplorent l’état désastreux de cette route désormais presque impraticable. Marqué par des nids-de-poule géants et des flaques d’eau omniprésentes, ce segment de la chaussée est également le théâtre de fréquents embouteillages, aggravant les conditions de circulation.

Ce mardi 13 août 2024, un de nos reporters s’est rendu sur place pour recueillir les témoignages de plusieurs conducteurs qui empruntent quotidiennement ce tronçon.

Alseny Soumah, un conducteur régulier, n’a pas caché son indignation : « Malgré les richesses de notre pays, regardez l’état de cette route ! Elle est tellement dégradée que même les animaux sauvages ne l’emprunteraient pas. Chaque jour, les agents de la police routière nous réclament des papiers et des taxes, mais à quoi servent-elles si la route reste en si mauvais état ? C’est toujours des pannes et des embouteillages, et les autorités continuent de nous faire de fausses promesses. Nous en avons assez. »

Dans le même ordre d’idées, Mamadou Savane déplore la situation : « Dubreka n’a pas de route digne de ce nom, alors que c’est une zone industrielle stratégique qui génère beaucoup de revenus. Pourtant, la route n’est pas du tout entretenue. Nous demandons aux autorités de réhabiliter ce tronçon. Dubreka mérite mieux. »

Al-Hassane Benna Soumah, un autre conducteur, appelle également à une action immédiate : « Nous reconnaissons les efforts faits jusqu’à présent, mais il est temps que les autorités prennent leurs responsabilités. Cette route est l’une des plus fréquentées du pays, mais elle a été laissée à l’abandon par les décideurs, ce qui cause d’énormes difficultés aux usagers. Il est presque impossible de maintenir son véhicule en bon état dans de telles conditions. »

Ces témoignages soulignent l’urgence d’une intervention pour rétablir cette route essentielle à la circulation et à l’économie de la région. Les usagers n’en peuvent plus des promesses non tenues et attendent des actions concrètes de la part des autorités compétentes.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

La saison des grandes pluies a lourdement impacté les routes guinéennes, dont l’état continue de se détériorer de jour en jour. Cette dégradation croissante rend la circulation particulièrement difficile pour les usagers. Le tronçon Kagbelen – Kilomètres 5 (Dubréka) en est un exemple frappant, où la chaussée est jonchée de nids-de-poule géants et d’eaux stagnantes.

Pour les conducteurs, parcourir ce trajet devient un véritable parcours du combattant, nécessitant non seulement du courage, mais également un véhicule en excellent état.
Ce samedi 10 août 2024, un journaliste s’est rendu sur place pour constater la situation. Sur le terrain, les usagers n’ont pas hésité à exprimer leur ras-le-bol et à interpeller les autorités pour qu’elles s’attaquent à ce problème récurrent, qui se manifeste chaque année pendant la saison des pluies.

Mamadou Moussa Diallo, un conducteur de taxi, témoigne de ses difficultés quotidiennes : « Comme vous pouvez le voir, il est quasiment impossible de passer deux jours sans devoir aller au garage pour des réparations. L’état de la route est déplorable. Si ce n’était pas le cas, je pourrais faire jusqu’à 80 000 à 100 000 GNF de recette par jour. Mais avec ces embouteillages interminables causés par l’état de la route, on perd des heures dans les bouchons, ce qui réduit considérablement nos revenus. Nous demandons humblement aux autorités d’intervenir, ne serait-ce que pour combler les trous. Nous rencontrons des difficultés énormes au quotidien. »

Un autre conducteur partage le même avis : « La route est presque impraticable, quelle que soit la saison. Récemment, ils ont mis du granite pour essayer de combler les trous, mais cela n’a servi à rien. En plus de la dégradation, cela cause d’énormes bouchons. Nous souffrons et dépensons trop pour réparer nos véhicules, car les pannes sont fréquentes. Nous interpellons l’État à prendre ses responsabilités. »

Les témoignages des usagers du tronçon Kagbelen – Kilomètres 5 montrent clairement l’urgence d’une intervention des autorités pour remédier à cette situation critique.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

Comme annoncé précédemment dans une de nos dépêche, la pluie diluvienne qui s’est abattue sur Conakry a fait des victimes au quartier Tobolon, dans la commune de Kagbelen. Au total ce sont trois personnes dont une femme en état de famille et un nourrisson de trois mois qui ont ont été drainés par les eaux.

Rencontrée par un de nos journalistes dans la matinée de ce mardi, Fatoumata Binta mère de Abdoulaye Bah 3 mois et Safiatou Bah 10 ans qui ont tous peris dans cette inondation, relate dans un état inconsolable les faits.

<<J’étais partie au barrage pour mon petit commerce et ma fille m’a suivi et quand une forte pluie a commencé à tomber, j’ai demandé à oustaz de partir avec ma fille, il m’a dit qu’il va alors prendre le véhicule. C’est en ce moment je lui ai demandé de partir avec mes enfants alors. En suite j’ai appris que c’est en cours de route, qu’ils ont été emportés par une vague d’eau . Ils étaient tous à bord du véhicule au nombre de 3. Safiatou et Abdoulaye sont mes fils et Souadou c’est une jeune sœur enceinte de 3 mois. Les corps ont été retrouvés heureusement, les corps de mes enfants se trouvent à Dubreka et l’autre puisque c’est ce matin elle a été retrouvé son corps se trouve à la mosquée>>, a-t-elle laissé entendre.

Salif Camara habitant du quartier explique à son tour l’impact causé par les caniveaux qui,  selon lui sont non seulement mal faits et restreints mais sont d’ailleurs l’unique cause de cette inondation.

<<Nous sommes sérieusement impactés, la concession que vous voyez là au nez du pont est chaque fois inondée. Dès fois même ce sont les jeunes du quartier qui viennent pour empêcher à ce que la maison soit envahie par les eaux. Les caniveaux sont mal faits et toute la quantité qui quitte vers là-haut se dirige ici. Personnellement ma famille n’a pas été touchée par cette pluie diluvienne qui s’est abattue hier mais des voisins ont été touchés, l’une des familles a perdu trois personnes ce que nous déplorons et l’autre famille a perdu une très bonne partie du mur de la concession. Je ne peux pas vous dire avec exactitude que c’est la construction anarchique qui en est la cause, mais ce que je peux vous dire les caniveaux qui sont là ne peuvent pas contenir toute cette quantité d’eau qui descend ici, alors nous sollicitons ardemment que les autorités nous viennent en aide pour éviter que la situation ne dépasse ici. Comme vous pouvez le constater les eaux qui quittent toute cette périphérie passent par là. En tout cas nous sommes là à nos risques et périls>>, a-t-il déclaré.

Fatoumata Binta Diallo, témoin de la scène invite le président de la transition à faire face à leur problème.

<<Ce n’est pas la première fois que nous soyons victimes de l’inondation dans ce quartier. Des morts quand même c’est la première fois au quartier Tobolon. Toutes les eaux qui quittent Kagbelen au niveau du pont passent chez nous ici. Et hier, c’est ainsi que ces trois personnes ont perdu la vie banalement à cause de ce mauvais travail. La chef de quartier est venue ici l’année passée pour voir la situation, elle nous avait promis qu’elle allait trouver une solution par rapport à cela mais hélas ça été lettre morte. Nous lançons un appel à l’endroit des autorités guinéennes pour qu’elles viennent nous aider. Parce que s’ils ne nous aident pas, nous risquons tous de perdre la vie ici. Nous demandons au président Mamadi Doumbouya, de faire face à nos préoccupations>> , a laissé entendre la vielle dame.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

Trois personnes dont une femme en état de famille qui ont perdu la vie la nuit dernière suite à la forte pluie qui s’est abattue dans le grand Conakry.

Selon les proches des victimes c’est dans la nuit du lundi 01 juillet 2024 à 23h qu’elles ont été drainées par les eaux tard dans la nuit, les deux corps des enfants ont été retrouvés. Ce n’est que ce matin que le corps de la dame en état de famille a été retrouvé par les équipes de recherches.

Nous y reviendrons

C’est une affaire de viol sur une fillette âgée seulement de 7 ans dont le présumé violeur a été mis aux arrêtés dans la journée du samedi 13 janvier 2024 au quartier Kagbelen dans la commune urbaine de Dubréka qui a tourné à la violence. Un acte qui a conduit à la destruction des biens privés des personnes innocentes qui habitent dans la même concession que celui qui est accusé d’être le violeur de la petite.

Rabatteur de profession Ibrahim Sory Camara serait celui qui a satisfait sa libido. Dans la journée de ce samedi la tension était vive au secteur Baffon. Selon les informations recueillies sur places, voulant venger la cause de la petite fille violée, les jeunes du quartier ont investi le domicile d’un certain monsieur Camara qui était absent au moment des faits.

N’famoussa Camara couturier de profession et locataire de la famille Camara était présent lorsque les jeunes surchauffés ont investi la cour, pillant ainsi plusieurs objets avant d’emporter ce qui pouvait l’être. « Nous ne connaissons rien de cette affaire. Ces jeunes sont venus s’attaquer à nos maisons en faisant sortir tous nos biens qu’ils ont brûlés devant nous sans dire un mot. Nous étions impuissants devant la foule. Nous ne sommes que de simples locataires. Le jeune qu’il accuse de viol vient souvent derrière son père et d’autres disent que c’est son tuteur. Mais en le voyant physiquement il n’a pas le visage d’un délinquant ou d’un violeur. Nous demandons aux autorités de nous venir en aide parce qu’on a tout perdu », dit-il.

Younoussa Traoré, secrétaire général du quartier Kagbelen- plateau regrette le comportement des jeunes de son quartier. « Ce que ces jeunes ont fait est déplorable. On ne peut pas se rendre justice. S’il y a un problème, ce sont les autorités qui doivent intervenir. Pour rappel, deux ou trois fillettes ont été violées et assassinées ici, y compris des cas d’assassinat. Depuis, les responsables se sont mis à pied pour mettre fin à cette pratique. Et dans la journée d’hier, un jeune a été arrêté et on nous a informé que c’est le fils à un voisin et qu’il a tenté de violer une fillette de 7 ans. Mais moi malheureusement je ne connais pas le jeune en question. Mais après son arrestation les jeunes ne devraient pas se rendre justice en s’attaquant au domicile de son papa où des biens ont été pillés, saccagés et brûlés », a-t-il laissé entendre.

Selon les informations les cas de viol parfois suivi de meurtre sont devenus monnaie courante dans ce quartier.

À la dernière minute les agents des forces de maintien d’ordre étaient présents pour éviter le pire dans la concession de Monsieur Camara en fuite avec sa famille.

Mohamed Diallo pour Planete7.info