Chers lecteurs,

C’est avec une grande satisfaction que je vous annonce la parution de l’ ouvrage intitulé « Manuel de référence du système de suivi de la performance gouvernementale », publié le 13 janvier 2025 aux Éditions EMS, au sein de la collection Business Science Institute. Ce livre de 372 pages, fruit d’un travail rigoureux, aborde les enjeux et mécanismes de la gouvernance publique et propose des pistes concrètes pour améliorer le suivi et l’évaluation de la performance gouvernementale.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Président de la République, le Général d’Armée Mamadi Doumbouya, pour m’avoir offert l’opportunité de servir dans le secteur public. Sa confiance et son soutien ont été essentiels pour explorer, mettre en pratique et affiner les méthodes présentées dans cet ouvrage. Je suis également honoré qu’il ait accepté de préfacer ce livre, m’encourageant ainsi à approfondir davantage cette réflexion. J’espère sincèrement que mes travaux contribueront à l’épanouissement de notre administration, au service d’une gouvernance transparente et efficace.

Ce manuel n’est qu’un point de départ. J’espère que les spécialistes, les chercheurs et les praticiens de la fonction publique poursuivront cette réflexion, l’enrichiront de nouvelles approches et proposeront des améliorations pour faire évoluer nos pratiques administratives.

Mes sincères remerciements vont également à tous les membres du gouvernement GOUMOU pour leur participation active. Leurs retours, observations et collaborations ont grandement contribué à confronter cet ouvrage aux défis concrets du terrain.

Je souhaite également remercier chaleureusement toute l’équipe de la Primature, dont le soutien constant et les conseils avisés ont considérablement amélioré la qualité et la pertinence de mes analyses.

Je ne saurais oublier la précieuse contribution M. Sylvain DEGBE, dont la contribution a renforcé la pertinence et la profondeur de cet ouvrage

J’espère que cette publication sera une ressource précieuse pour tous ceux qui s’intéressent à l’administration publique et au management des politiques publiques.

N’hésitez pas à partager vos retours, questions ou commentaires, car vos avis me permettront de continuer à enrichir la réflexion autour de ces sujets essentiels.

Vous serez prochainement invités à la dédicace de cet ouvrage, dont les détails vous seront communiqués sous peu.

Merci à chacun de vous de vous joindre à cette aventure intellectuelle. Ensemble, poursuivons l’effort pour bâtir une administration moderne, tournée vers l’excellence et le bien-être de nos concitoyens.

Dr Bernard Goumou

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L’information a été confirmée sur les ondes de la radio télévision guinéenne ce lundi 19 février. C’est le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Général Amara Camara qui a lu le communiqué en direct sur les ondes de la RTG.

Les affaires courantes sont confiées aux secrétaires généraux.

Affaire à suivre….

Planete7.info

Conakry, 24 janvier 2024- Une délégation du Centre Ouest Africain de Service Scientifique sur le Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL) à sa tête Professeur Kehinde Ogunjobi, conduite par la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation a été reçue par le Premier Ministre, Dr Bernard Goumou.

Selon le Professeur Kehinde Ogunjobi, Directeur Exécutif du WASCAL, la présence de son institution en Guinée marque une étape cruciale avec la signature d’un accord de convention pour la mise en œuvre d’une école doctorale. Celle-ci se concentrera sur des thèmes essentiels tels que le changement climatique, l’environnement minier et la forêt.

Dr. Diaka Sidibé a souligné que cet accord de financement de 1 300 000 euros renforce leur position dans la qualification et la revalorisation de la recherche scientifique en Guinée et dans la sous-région ouest-africaine. « Aujourd’hui, l’acte de financement et l’accord de création de l’école doctorale ont été signés. La construction débutera dans les jours et mois à venir, avec pour objectif d’accueillir la première cohorte de doctorants internationaux des 13 États membres du WASCAL d’ici fin 2024, formant ainsi des professionnels au service de la sous-région ouest-africaine » a-t-elle déclaré.

Le Premier Ministre a salué l’initiative de WASCAL et a exprimé sa gratitude envers les membres de la délégation et a félicité l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne pour son appui.

Primature

Après sa tournée dans les différentes structures sanitaires publiques de la capitale où sont alités les blessés suite à l’incendie qui a ravagé le dépôt du carburant de la société guinéenne du pétrole SGP dans la nuit du dimanche 17 à ce lundi 18 décembre 2023.

Le premier ministre Bernard Goumou en compagnie du chef d’état-major et le ministre de la sécurité étaient sur les lieux de l’incendie pour encourager les agents de la protection civile qui mènent une lutte acharnée contre les flammes qui jaillissaient jusqu’à 18h et 45 minutes.

« C’est une occasion que je saisis au nom du président et celui du gouvernement pour présenter les condoléances les plus attristées. Et souhaiter un prompt rétablissement à tous nos compatriotes qui ont été blessés suite à ce que je qualifie de tragédie nationale. C’est un lieu pour moi de rendre un hommage mérité à nos forces de défense et de sécurité pourquoi pas ceux de la protection civile qui se sont battus contre vents et marées pour non seulement circonscrire le périmètre et contenir surtout le feu. Je voudrais au nom du peuple de Guinée féliciter tous les ministres notamment le chef d’état-major et tous ceux qui étaient là pour encourager les équipes mais aussi œuvrer pour contenir les flammes. De passage nous disons merci au peuple de Guinée de façon générale qui continue depuis la survenue de cet événement malheureux de venir de tous les horizons pour secourir les sinistrés, cela est vraiment un soulagement à plus d’un titre. Mais également cette solidarité est exprimée par les pays voisins qui ont déjà pris langue avec le ministre des affaires étrangères qui vont dans les heures qui suivent atterrir sur le sol guinéen pour nous porter main forte. Donc nous demandons au peuple de Guinée d’être calme et serein la situation est déjà sous contrôle et que le gouvernement est en train de coordonner pour que les populations puissent être au courant de tout ce qui se passe. Pas de panique la situation est déjà sous contrôle », conclut le chef du gouvernement sous l’émotion.

À préciser que lorsqu’on quittait les lieux à 18h 45 minutes les flammes étaient toujours visibles à forte intensité malgré la détermination des agents de la protection de contenir le feu.

Mohamed Diallo pour Planete7.info

Ce vendredi, 03 novembre 2023, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a procédé à l’évaluation du rapport de performance du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur. Dr Bernard GOUMOU et son pool de conseillers étaient venu évaluer la mise en œuvre des recommandations issues de l’évaluation à mi-parcours conformément au contrat de performance signé par Dre Diaka SIDIBE en janvier 2023.

Entourée de son équipe et de plusieurs autres responsables des universités, instituts et centres de recherche et de documentation, Madame la Ministre tout en saluant le soutien du Chef de l’État et du Gouvernement, a exprimé sa joie d’accueillir pour la première fois, Monsieur le Premier ministre au sein de son département.

En introduisant les travaux de l’évaluation, Dr Bernard GOUMOU a félicité sa ministre pour toutes les reformes et les résultats concrets que son département a obtenus lors de la précédente évaluation des membres du Gouvernement par la Primature. Monsieur le Premier Ministre a affirmé avec conviction, sa fierté de voir une femme porter haut ce département dont les résultats et l’impact sont appréciés à juste titre.

Comme annoncé par la lettre adressée aux membres du Gouvernement en prélude à cette opération d’évaluation, un tirage au sort a été fait par Monsieur le Premier Ministre pour désigner le responsable de l’institution qui présentera son rapport de performance dont la notation compte sur 30 points sur l’évaluation globale du département.

Dr Fatoumata BAH, toute nouvelle Directrice Générale de l’École Supérieure du Tourisme et de l’Hôtellerie a fait une présentation de son rapport de performance qui a été largement apprécié par les évaluateurs.

C’est un Premier Ministre très satisfait de l’équipe de Dre Diaka SIDIBE qui est sorti de cet exercice en invitant la Ministre à maintenir son niveau d’excellence tant dans sa gouvernance que dans l’impact de son département pour le monde universitaire.

Abdoulaye Keita

A l’occasion de la célébration l’AN 2 du CNRD au pouvoir, le premier ministre Dr Bernard Goumou est revenu sur la rénovation de sa résidence qui fait autant de bruit dans la cité.

Pour le chef du gouvernement Guinéen, les 6 milliards dont on parle ne concernent pas uniquement Bernard Goumou, mais plutôt les premiers ministres de notre pays.

« Les 6 milliards dont il est question ne concernent pas la rénovation de la résidence privée du premier ministre Bernard Goumou. Depuis que je suis ministre du commerce, après premier ministre je réside et je loge dans ma résidence privée. Les 6 milliards dont on parle, c’est pour la rénovation de la résidence officielle des premiers ministres de Guinée. En tant que journaliste prenez le temps de poser la question aux spécialistes de sécurité, vous prenez les pays voisins demandez combien coute rien que la sécurité de la résidence d’un premier ministre ? j’ai vu la vidéo défilée de cette résidence officielle des premiers ministres, la primature, moi Bernard j’ai suivi la procédure, toutes les procédures ont été respectées », a tenté de rassurer le PM.

Poursuivant, le premier ministre n’a pas été tendre avec les journalistes qui en ont fait écho sur le sujet. Bernard Goumou annonce que c’est une question de sécurité et que cela coûte extrêmement cher.

« Mais certains journalistes pensent qu’ils utilisent leurs micros, leurs plumes pour abattre certains de nos compatriotes. Cette fuite-là n’est pas faite contre Bernard, c’est fait contre l’Etat guinéen. Parce qu’une résidence d’un premier ministre, il y a des types de sécurité qui n’est même pas à la portée de son épouse, ni de ses enfants. Cette sécurité-là vous ne verrez jamais ça à la télé et elle coûte extrêmement chère. Aujourd’hui le journaliste qui l’a fait met à nu même l’adjutateur de ce marché qui ne devrait pas être connu du grand public. Parce que c’est une sécurité et de souveraineté, allez dans les pays voisins, vous verrez que la résidence d’un premier ministre c’est tout un demi-quartier.  Parce qu’il peut recevoir des ambassadeurs, ses homologues lors des échanges, des visites officielles… »

Planete7.info

À son avènement au pouvoir le 5 septembre 2021, le CNRD avait énoncé comme première priorité de la Transition « La Refondation de l’État ».

La Refondation de l’État : cette priorité comprend les trois volets suivants : (1) la réforme de l’Administration publique, (2) la moralisation de la vie publique, et (3) la restauration de l’autorité de l’État.

1) En matière de réforme de l’Administration publique : à la veille de la prise du pouvoir par le CNRD, la fonction publique guinéenne était devenue ci-immaîtrisable que la seule solution que le régime précédent proposait était de réduire de 5% le salaire de chaque fonctionnaire de l’État.

À son arrivé au pouvoir en septembre 2021, le CNRD a identifié la réforme de l’administration publique comme une priorité. Le travail difficile et complexe d’épuration du fichier de la fonction publique n’a donc pas tardé. Seulement entre septembre 2021 et décembre 2021 :

• 6300 fonctionnaires de l’administration publique ont été appelé à faire valoir leurs droits à la retraite ;
• 2500 agents ont été admises à faire valoir leurs droits à la retraite au sein de l’Armée, de la Douane et de la Police ;
• 427 agents du corps des Conservateurs de la nature ont été mis à la retraite ; et
• Il y a aussi d’autres vagues de départ à la retraite qui ne sont pas capturés par les chiffres cités ci-haut.

En plus des employés fictifs qui ont été détectés et éliminés, ce travail d’épuration du fichier de la fonction publique a permis de sauver 35 milliards de GNF par mois. C’est l’équivalent de 3,5 millions de dollars par mois ou 42 millions de dollars par mois. En janvier 2023, dans son Rapport sur la Guinée, le FMI déclare : « les autorités de la transition ont réduit la taille de l’administration publique, non seulement en consolidant les ministères et les agences publiques, mais aussi, en réduisant les dépenses récurrentes à son niveau le plus bas depuis plus d’une décennie ».

Ce travaille d’épuration et de maîtrise de l’effectif de la fonction publique est aujourd’hui à sa phase de biométrisation. La biométrie est une façon de pérenniser et sécuriser ce gigantesque travail qui a été fait. En plus de cet effort sur le registre de la fonction publique, afin d’améliorer la gestion de l’administration publique, les autorités de la transition continuent la mise en place progressive du Conseil d’Administration des différents établissements publics.

–> Appréciation : Très bien ! Il est très important de compléter le projet de biométrie d’ici la fin de la transition.

–> Les points faibles : Le seul point faible sur la réforme de l’administration publique concerne la paralysie des administrations décentralisées et déconcentrées.

2) En matière de restauration de l’autorité de l’État : L’autorité de l’État signifie à la fois la présence de l’État sur l’ensemble du territoire de l’État, et la capacité de l’État à faire respecter la loi sur l’ensemble du territoire national. À la veille du l’avènement du CNRD au pouvoir, la Guinée était devenue une sorte d’État de non droit où les abus de pouvoir étaient monnaie courante, où les procédures judicaires étaient bafouées, et où le pouvoir central avait abandonné des pans entiers du territoire national.

À son arrivé au pouvoir en septembre 2021, le CNRD a fait le choix de rétablir l’autorité de l’État à travers l’État de droit. Des efforts considérables ont donc été employés pour faire de la justice la boussole de la gouvernance du pays :

• À la place des abus de pouvoir, désormais le respect des procédures judiciaires est mis de l’avant autant que possible. Et lorsqu’il y a des manquements, des rectifications et des sanctions s’en suivent ;
• Il y a eu des inculpations, des traductions en justice, des procès, et des condamnations d’acteurs de pouvoir qui étaient autrefois au-dessus des lois, y compris des ex-ministres, des ministres en activité, d’ex-premier ministres, des cadres de l’administration publique, des agents des forces de l’ordre, ou d’un ex-président d’assemblée nationale ;
• L’État guinéen a réparé des torts causés à des victimes de l’ancien régime ; et
• Il y a eu l’ouverture, en Guinée, du procès des Crimes contre l’humanité de septembre 2009. Voilà plus de 13 années que le monde entier était en attente, les populations victimes en premier, que justice se fasse par rapport à ces crimes abominables qu’a connu la Guinée. Le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) était présent à l’inauguration du procès et il n’a pas manquer de saluer la décision courage des autorités de la transition en Guinée à ouvrir ce livre d’honneur, de lire ses pages, de rendre justice, afin de pouvoir tourner la page et aller de l’avant.

En plus de la réanimation des procédures et du système judiciaire, les autorités de la transition manifestent une volonté réelle de garantir l’indépendance de la justice. Cette volonté de remettre la justice au cœur de la gouvernance du pays d’exprime également par une augmentation annuelle de 16.17% du budget de la justice.

–> Appréciation : Très bien ! L’idéale serait de mettre tous les moyens au service de la justice afin que les grands procès symboliques, comme ceux des crimes de septembre 2009 et des grands dossiers de criminalité économique, soient finalisés d’ici la fin de la transition. C’est l’une des seules manières de pérenniser les acquis sur ce domaine.

–> Les points faibles : Le point faible en matière de restauration de l’autorité de l’État est la lenteur dans l’expédition des dossiers pendant devant les tribunaux à l’échelle nationale.

3) En matière de moralisation de la vie publique : il est utile de rappeler ici le contexte dans lequel la Guinée se trouvait avant l’avènement du CNRD au pouvoir. Les régies financières de l’État étaient devenues la vache à lait d’un système rodé de kleptocratie. Des centaines de fonctionnaires fictifs recevaient des salaires mensuels de plus de 400 mille dollars. Tous les grands chantiers de l’État étaient à l’arrêt parce que les gouvernants avaient détourné les fonds destinés à faire avancer les chantiers. L’État guinéen avait accumulé des centaines de millions de dollars d’arriérés vis-à-vis de ses partenaires. La Banque centrale était rendue à accorder des fonds à des promoteurs privés, ou à justifier des millions de dollars saisis dans des jets privés à l’aéroport de Dakar. Sans mentionner des revenus miniers qui étaient directement déposés sur des comptes à l’étranger et qui n’ont jamais pris le chemin du trésor public. C’est dans ce contexte qu’arriva le CNRD le 5 septembre 2021.

À son arrivé, le CNRD a fait de la moralisation de la vie publique une véritable priorité. Il y a alors plusieurs initiatives qui furent prises :

• Le gel temporaire des comptes à la Banque centrale afin d’interrompre la saignée financière du pays ;
• La nomination d’un gouvernement et de cadres dont la réputation n’a jamais été mêlée à des affaires de malversation financière ;
• La mise en place d’une déontologie de gouvernance qui suggère d’écarter tout membre qui serait compris dans des affaires de corruption ;
• La mise en place, dès le 2 décembre 2021, de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF);
• Le lancement des audits dans tous les secteurs de la vie publique ;
• Au bout de la première année d’activité, non seulement le dispositif anti-corruption avait mis la main sur 48 dossiers de grande corruption, mais de plus, selon l’Agent judiciaire de l’État, l’État Guinéen avait engagé des poursuites pour un montant total de $760 millions contre les délinquants économiques du pays ; et
• Plus récemment, en plus de la réanimation de la Cour des comptes, les autorités ont activité les opérations du Vérificateur Général de l’État dont le rapport annuel permet de détecter les défaillances et de combler les insuffisances dans la gestion au quotidien de l’administration publique centrale et locale.

–> Appréciation : Excellent ! Dans son Rapport de janvier 2023 sur la Guinée, le FMI affirme : « en matière de gouvernance, les autorités ont entrepris des étapes significatives pour combattre la corruption ». Afin de pérenniser cet effort, plusieurs actions sont nécessaires. D’abord, permettre à la CRIEF de rendre son verdict sur au moins la moitié des cas qui lui sont présentés d’ici la fin de la transition. Puis, mettre absolument en œuvre la réforme proposée en mai 2023 par le Ministre de la Justice qui consiste à muscler le dispositif anti-corruption d’ici la fin de la transition. Finalement, inclure absolument ce dispositif musclé présenté par le Ministre de la Justice en mai 2023 dans le Projet de Constitution de la nation en tant que loi fondamentale.

–> Les points faibles : Le point faible sur ce plan est la lenteur de la CRIEF à élucider certains dossiers, mais aussi la quasi-absence de l’Agence Nationale de lutte contre la corruption qui était pourtant supposée saisir l’occasion historique de la sincérité des autorités en matière de lutte contre la corruption pour mener des activités agressives de sensibilisation à l’échelle nationale.

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LA POCHAINE PRIORITÉ EST « LE REDRESSEMENT » : Dans les prochaines heures je partage avec vous le bilan de la Priorité 2.

Mamadou Oury Diallo, président du parti LDRG

C’est chez nos confrères de TV5 monde samedi, que le Premier ministre a tenté de justifier l’interdiction des manifestations décidée par la junte au pouvoir. 

Pour Bernard Gomou, c’est justement ces cas de violences enregistrés qui ont amené les autorités de la transition à interdire les manifestations dans le pays.

« En Guinée la manifestation est synonyme de violence. Quand les manifestants sortent dans les rues, ils caillassent les biens publics, s’attaquent aux biens privés, il y a des cas de viol, ils blessent les forces de sécurité. Pour pouvoir maîtriser cela, nous avons dit qu’il n’y a pas de manifestation. Mais tous les partis politiques et les organisations de la société civile peuvent manifester au sein de leur siège », a fait savoir le chef du gouvernement guinéen.

Il faut rappeler que c’est à travers un communiqué en date du 13 mai 2022,  que le CNRD a annoncé avoir interdit toute manifestation sur la voie publique.

Une décision qui fait l’objet depuis, de plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Des observateurs dénoncent la violation des droits et libertés des citoyens.

Planete7. info

Conakry 18 aout 2023 – Dr Bernard Goumou, Premier ministre, Chef du Gouvernement pose un geste symbolique. Sous une fine pluie, il s’est personnellement rendu ce matin à l’agence EDG de Yataya-Foulamadina, dans la commune de Ratoma.

Sans aucun protocole, Dr Bernard Goumou s’est présenté en client ordinaire avec en main sa facture d’électricité. « Je suis venu vérifier mes relevés et payer ma facture » a dit l’illustre client devant le guichet. « Aucun arriéré pour vous monsieur Goumou. Vous devez juste régler le montant de la facture fraiche » a répondu l’agent. Le citoyen Goumou a réglé le montant dû.

Recouvrant son manteau de Premier ministre, Dr Bernard Goumou a sur instruction du Président de la République, tenu à s’assurer que « les Trois Cent Cinquante Six Milliards Cinq Cent Dix Millions Cinq Cent Soixante Dix Sept Mille Huit Cent Trente Sept (356.510.579.837) GNF » de factures d’électricité régularisées par le Gouvernement au titre du plan de riposte économique à la crise sanitaire COVID-19 sont pris en compte par EDG.

Le Premier ministre a rappelé qu’après l’apurement de cette ardoise, « tout consommateur d’électricité doit payer sa facture ». Le 15 août dernier, lors de la célébration de l’Assomption, il avait rappelé que la subvention annuelle apportée par l’État à EDG est de 400 millions de dollars US.

La démarche citoyenne du premier responsable de l’administration publique témoigne de son soutien envers les efforts visant à encourager les consommateurs à honorer leurs obligations financières envers les services publics. Sa décision de régler sa facture en personne traduit un encouragement à promouvoir une culture de la citoyenneté responsable.

Par ailleurs, ce geste qui arrive après l’évaluation à mi-parcours de l’action gouvernementale est un message aux membres du Gouvernement, aux hauts fonctionnaires et autres agents publics sur l’exemplarité qu’exige leur statut dans la société.

Selon les dernières statistiques disponibles, le taux de recouvrement des factures d’électricité d’EDG auprès de sa clientèle domestique avoisine les 52%. Ce qui est largement en dessous de la moyenne sous régionale.

Le président du parti RPR a réagi sur la nouvelle évaluation entamée ce lundi 24 juillet à la primature sous la présidence du premier ministre Dr Bernard Goumou.

Pour Diabaty Doré c’est une bonne initiative d’évaluer les membres du gouvernement mais il pense tout de même que le sommet de l’État n’est pas un lieu d’apprentissage.

« C’est une très bonne initiative d’évaluer les membres du gouvernement ou les EPA. Mais à ce que je sache aujourd’hui le sommet de l’État à un certain niveau n’est pas un lieu d’apprentissage. Vous savez que la plupart de nos directeurs qui sont dans les EPA sont des personnes qui n’ont pas de niveau, qui ont été coptés parce que leurs frères, cousins ou amis aux affaires. Cela prouve à suffisance déjà que c’est un échec. Parce que tout le monde sait comment les Guinéens vivent, en train de tirer le diable par la queue. On sait très bien aujourd’hui que la Guinée n’est pas ouverte au reste du monde, c’est du jamais vu. Prenez vos micros et aller voir comment les familles vivent tellementque c’est dur. Les Guinéens n’ont jamais vécu ce temps depuis l’indépendance ».

Poursuivant, le leader politique membre de l’ANAD a tenté de prodiguer des conseils au président de la transition pour que les choses changent.

« Moi je dirai au colonel de faire une pause, de faire une évaluation et de changer ce gouvernement. Parce que beaucoup sont là en tant qu’amateurs, pas de résultats ni rien. Et on ne peut pas gérer l’État même si c’est la transition avec du copinage, avec des amitiés non. C’est l’avenir de la nation qui est en jeu. Je crois que la Guinée a besoin aujourd’hui du renouveau et mettre celui qu’il faut à la place qu’il faut. Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent mais nous on se battra pour changer les donnes. C’est pour cela que nous avons signé la nouvelle charte de l’alliance politique aujourd’hui pour continuer le combat et pour donner le meilleur de nous-mêmes pour le bonheur de ce pays », martèle Diabaty Doré à notre rédaction.

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