Après plusieurs années d’incarcération aux États-Unis, Mohamed Touré, fils du premier président de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré, est enfin rentré au pays. Sa libération a été accueillie avec une immense joie par sa famille, qui a tenu à exprimer sa reconnaissance envers le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, et les autorités guinéennes ayant œuvré pour ce dénouement.

Dans une déclaration empreinte d’émotion, Mohamed Touré a souligné le rôle déterminant joué par le chef de l’État dans la résolution de son affaire. « Je sais que le président Mamadi Doumbouya est un homme de parole, avec qui l’on tisse toujours des relations humaines. Des instructions fermes ont été données pour accélérer les procédures et aboutir à ce résultat. Dans cet effort, nous souhaitons également remercier le ministre des Affaires étrangères, qui n’a ménagé aucun effort, ainsi que la représentation diplomatique guinéenne aux États-Unis, notamment notre ambassadrice, Mme Sidibé, et son personnel. J’espère que cette épreuve nous a tous fait grandir. Que le bon Dieu récompense le président Doumbouya au centuple pour ce qu’il a fait pour ma famille et moi », a-t-il déclaré, mesurant la portée de cet engagement présidentiel.

Sa mère, Hadja Andrée Touré, visiblement émue, a également adressé un message empreint de reconnaissance à l’endroit du chef de l’État. « Le fait de me ramener mon fils, sain et sauf, dans ma maison, est une joie inestimable. Mamadi Doumbouya, je te souhaite une réussite totale. Que Dieu t’assiste, comme tu le fais pour nous. Amine ! »

L’aboutissement de ce dossier, qui a nécessité des démarches diplomatiques complexes, témoigne de la volonté des autorités guinéennes d’intervenir en faveur de leurs ressortissants en difficulté à l’étranger. Cette libération marque ainsi un tournant majeur dans la vie de Mohamed Touré, mais aussi dans les relations entre le pouvoir de Conakry et la famille du premier président guinéen.

Dans l’attente d’une réintégration progressive au sein du paysage politique et social guinéen, Mohamed Touré et les siens savourent ce moment tant espéré. Quant aux citoyens, ils perçoivent ce geste comme un signe d’apaisement et de réconciliation, soulignant l’importance de la solidarité nationale au-delà des clivages du passé.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Dans une intervention remarquée lors de l’émission « On refait le point » sur la RTG, Dr Morissandan Kouyaté, ministre des Affaires étrangères, a livré une vision audacieuse et inspirante pour l’avenir de la diplomatie guinéenne. Axée sur la jeunesse, cette perspective reflète la dynamique voulue par le chef de l’État, lui-même symbole d’une génération en quête de renouveau.

Pour le ministre, la refondation de la Guinée passe nécessairement par l’implication active des jeunes. « La Guinée a une chance : notre chef d’État est jeune. Alors, ce jeune président que nous avons doit commencer et continuer sa refondation avec la jeunesse », a-t-il déclaré avec conviction.

Face aux critiques récurrentes sur l’expérience insuffisante des jeunes dans des postes stratégiques, Dr Kouyaté a défendu avec ardeur leur capacité d’apprentissage et leur enthousiasme. « Il y a des jeunes qui étaient au département des Affaires étrangères depuis 15 ans. On leur disait qu’ils n’avaient pas d’expérience, qu’ils étaient stagiaires. Mais aujourd’hui, quand vous allez dans nos ambassades, ces jeunes apprennent, ils sont fermés et enthousiastes. »

Le ministre a également évoqué le méga-projet Simandou 2040, soulignant le rôle central des jeunes dans sa réalisation. « Ce sont eux qui vont commencer Simandou 2040. Ils travailleront sur les 15 premières années du projet, mais aussi sur la phase suivante, car ils sont jeunes comme le président. »

Ce projet phare incarne non seulement un enjeu économique colossal, mais également une opportunité unique pour une nouvelle génération de diplomates et d’experts de s’affirmer sur la scène internationale.

Dr Morissandan Kouyaté a mis en lumière l’émergence d’une génération de jeunes diplomates déterminés à accompagner le président dans sa vision de refondation. Ces acteurs de la diplomatie moderne, selon lui, sont les garants d’une Guinée renouvelée, ambitieuse et tournée vers l’avenir.

En filigrane de son discours, le ministre des Affaires étrangères a insisté sur l’importance de l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels. Leur énergie, leur adaptabilité et leur enthousiasme constituent, selon lui, des atouts incontournables pour relever les défis de la nation.

Le message de Dr Morissandan Kouyaté résonne comme un appel fort à valoriser la jeunesse guinéenne dans tous les domaines. Sous l’impulsion d’un jeune chef d’État, la Guinée semble prête à se réinventer en misant sur sa ressource la plus précieuse : sa jeunesse.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

A une époque où la compétition des puissances se fait de plus en plus rude, les enseignements que nous laisse Monsieur Kouyaté sont plus que jamais précieux pour tenter d’encadrer et d’accorder, par la diplomatie, en un point d’équilibre mutuel, l’expression de leurs intérêts.

Ces enseignements, comment les reformuler ? La pensée et l’action de Dr Morissanda Kouyaté définissent, en fait, un réalisme original et progressiste.

En ce sens, le réalisme de Dr Morissanda Kouyaté est une pensée dont le champ et la substance même sont l’histoire.

Doté d’une telle gémellité intellectuelle, Dr Morissanda Kouyaté s’est imposé comme un vrai classique et l’un des meilleures diplomates de la République de Guinée et du continent africain. Il continue à donner à ceux qui l’écoutent des clefs pour comprendre les fondements sur lesquels il est toujours possible d’établir une stabilité internationale, en soulignant la nécessité de reconstruire une nouvelle Guinée.

Figure tutélaire que la plupart des Guinéens saluent comme le Ministre des Affaires Etrangères le plus marquant depuis 1960, Dr Morissanda Kouyaté est pour notre temps la dernière incarnation de la diplomatie réaliste.

En conclusion, Dr Morissanda Kouyaté trouve ainsi dans un engagement d’ordre politique et diplomatique, au sens le plus fort et le plus élevé du terme, dans un combat mené pour permettre à la nation qu’il sert de résister elle-même à l’entropie des civilisations, donc infinie dans le mouvement d’une histoire transcendante l’illustrant, le sens qu’il cherche à donner à la diplomatie guinéenne et au bien-être des guinéens.

Aboubacar Diaby

Premier Conseiller chargé des questions économiques près de la République fédérale d’Éthiopie, la CEA et L’UA. Spécialiste en Diplomatie et relations internationales.

A scruter de près, il est aisé de comprendre que le choix d’une diplomatie à la fois offensive et avant-gardiste, opéré contre la diplomatie d’ordinaire inerte, semble être plus bénéfique et progressiste. L’anticipation sur les événements et la proactivité sont devenues les outils principaux, que le ministre Morissanda Kouyaté a mis au service de la politique étrangère de la Guinée, et qui fonctionnent bien pour ne pas dire très bien.

C’est ce qui fait dire à certains que, s’il y a bien un domaine dans lequel la transition a engrangé assez de points, c’est bien dans celui de la politique étrangère. Tellement que les exploits diplomatiques s’enchaînent, parfois, on est tenté de s’interroger la sur nature même du régime en place à Conakry.

Cet homme que rien ne prédestinait à ce rôle, vu son engagement humanitaire, a gagné le pari de la jonction entre son engagement originel et la diplomatie. La preuve est la rapidité et la perfection avec lesquelles le retour de ses compatriotes victimes de xénophobie tunisienne, déclenchée suite au discours de leur président aux abois a été organisé. Cet acte diplomatico-humanitaire continue jusqu’ici à enregistrer les félicitations unanimes de la part des guinéens.

Pendant que ces félicitations pleuvent et que le gouvernement de la transition savoure ce succès historique ; le ministre des affaires étrangères de Guinée fait accréditer auprès du président de la transition, en vrac un groupe de neuf (9) ambassadeurs pas les moindres. A savoir, Arabie Saoudite, Autriche, Canada, Inde, Guinée Équatoriale, Ghana, Grèce, Mauritanie, Nonce Apostolique.

Au même moment, les nouveaux ambassadeurs guinéens présentaient leurs lettres de créances aux Chefs d’états d’Allemagne, Belgique, États-Unis, Chine, France, Ghana, Nations Unies, Royaume-Uni et Russie.

Force est de reconnaître que, grâce au pragmatisme guidé par un patriotisme sans précédent, le régime de transition aura réussi à muer positivement la diplomatie guinéenne, en dépit du scepticisme de certains.

Bella Kamano

La cause guinéenne demeure toujours au centre des préoccupations de Monsieur Morissanda Kouyaté. Loin des projecteurs, l’objectif de M. Kouyaté consiste bien à être plus influent, et donc plus efficace, à moindre coût.

Le pouvoir d’attraction perdu avec l’aventurisme de l’administration précédente sans résultat et pragmatisme est encore visible dans nos mémoires. Force est de reconnaître que créer les réseaux appropriés pour exercer une influence sur les débats et décisions de politique étrangère guinéenne est désormais vital sous la houlette du CNRD.

A mon avis, les chroniqueurs qui interviennent sur des questions axées sur la diplomatie ont peu de connaissances pour maîtriser les enjeux de la diplomatie internationale. Ceci m’amène à croire ou à déduire que les diatribes, les critiques infondées et parfois malencontreuses ne visent qu’à ternir l’image de la diplomatie audacieuse impulsée par les autorités de transition avec, à sa clé, le Dr Morissanda Kouyaté. Parfois, les adversaires de la réussite de cette transition trouvent toujours des opportunités pour tirer à boulets rouges sur les efforts déployés dans le cadre de l’embellie de notre Diplomatie.

Pour les spécialistes de la diplomatie, une diplomatie qui dépasserait la dimension prospective, ne ferait qu’essayer de répondre aux diatribes et ne fonctionnerait que par, à-coups, voire par coups médiatiques. Donc, pour le Dr Morissanda Kouyaté, il faut concilier l’urgence et la vision fixée sur le long terme, les objectifs assignés à la Diplomatie guinéenne. J’aime cette dualité du Ministre des AE, car elle correspond en outre à ce qui m’a toujours passionné personnellement, mêler la réflexion à l’action. Ceci dit, la diplomatie sous le CNDR porte une voix singulière sur le plan international, ce qui suscite des attentes fortes. Notre histoire, nos valeurs, notre statut, notre langue, nos positions diplomatiques nous créent des responsabilités spécifiques. Pour le prix Nelson Mandela des Nations Unies, le Dr. Morissanda Kouyaté, la défense de nos intérêts économiques et politiques n’est nullement inconciliable avec la promotion de nos valeurs.

Il est aussi important de rappeler de façon explicite et forte à certains que la notion de la souveraineté en diplomatie et les relations internationales. L’État n’est subordonné à aucune autre entité et n’est soumis qu’à sa propre volonté. Il exerce son autorité suprême sur une population et un territoire donnés. La souveraineté signifie donc indépendance, capacité à ne pas se voir imposer la volonté des autres (principe de non-ingérence), et liberté d’organisation interne.

Aussi, force est de reconnaître que la diplomatie guinéenne résiste à chaque zone de turbulence et s’impose des valeurs existentielles pour un résultat substantiel, ce, à l’actif du Président Colonel Mamadi Doumbouya, Chef suprême des armées.

Soyons cependant lucides, nous disposons beaucoup d’atouts mais les dynamiques du XXIe siècle ne seront pas toutes spontanément en notre faveur mais le changement impulsé par Le CNDR est irréversible.

Aboubacar Diaby

 Chargé des programmes a FHI360-Spécialiste de la Diplomatie et des Relations Internationales / Consultant indépendant en Diplomatie basé à Washington, DC.