La 3ᵉ revue des portefeuilles des bailleurs, tenue du 12 au 14 mars à Conakry, a consacré l’excellence des projets et programmes sous la tutelle du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI). Placé en tête du classement établi par la Direction Nationale des Investissements Publics et du Système Intégré de Gestion (DNIP-SIG), le ministère dirigé par Ismaël NABÉ démontre ainsi l’efficacité de sa gouvernance et la pertinence de sa stratégie.

Cette évaluation a mis en lumière l’impact des réformes engagées sous la direction du Ministre NABÉ, avec une gestion rigoureuse et une exécution efficace des projets. Trois initiatives phares du MPCI ont particulièrement retenu l’attention :

• Le Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Internes et à la Formation des Entreprises (PAMORIFE), coordonné par Abdoulaye Wassan BAH, s’est hissé à la première place avec un score exceptionnel de 91/100, obtenant la mention « excellente ».
• Le Projet Autonomisation des Filles et Femmes du Sahel et Dividendes Démographiques (SWEDD), sous la coordination de Mamadou Safayiou BAH, a enregistré 87/100, avec la mention « très satisfaisante ».
• Le Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC), dirigé par Dr Makan DOUMBOUYA, a obtenu 84/100, décrochant également la mention « très satisfaisante ».

Ces performances illustrent l’efficacité des mécanismes de suivi, la rationalisation des ressources et l’alignement des projets sur les objectifs de développement national.

Les résultats de cette revue confirment le succès de la stratégie du MPCI visant à optimiser l’utilisation des financements extérieurs. Sous l’impulsion du Ministre Ismaël NABÉ, plusieurs leviers ont été activés :

• Un suivi rigoureux des projets pour garantir leur exécution conforme aux exigences des bailleurs.
• Une coordination efficace entre les parties prenantes, assurant une synergie entre les acteurs étatiques et les partenaires techniques et financiers.
• Une transparence accrue dans la gestion des fonds, renforçant ainsi la confiance des bailleurs et la crédibilité des institutions guinéennes.

« Notre priorité est d’assurer une gestion efficiente des ressources allouées afin de maximiser leur impact sur le développement de notre pays », a déclaré le Ministre NABÉ lors de la cérémonie de clôture.

Dans la dynamique de cette performance, des contrats de performance ont été signés entre les coordinateurs des projets PAMORIFE et PHASAOC, le Ministre Ismaël NABÉ (MPCI) et le Ministre Mourana SOUMAH (Économie et Finances). Ces engagements fixent des objectifs encore plus ambitieux pour 2025, consolidant ainsi la volonté des parties prenantes de maintenir le cap de l’excellence.

En sa qualité de Gouverneur pays de la Banque Islamique de Développement (BID) pour la Guinée, le Ministre NABÉ œuvre activement à la mobilisation de financements supplémentaires auprès de cette institution. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre du Programme Simandou 2040, une initiative présidentielle visant à transformer l’économie guinéenne à travers l’exploitation stratégique des ressources minières.

« La BID détient le portefeuille le plus important parmi nos bailleurs. Nous nous attelons à renforcer cette coopération pour soutenir nos ambitions de développement, en particulier dans le cadre du Programme Simandou 2040 », a affirmé le Ministre NABÉ.

Cette revue des portefeuilles a porté sur des projets cofinancés par de grandes institutions internationales, parmi lesquelles :

• La Banque mondiale,
• La Banque africaine de développement,
• La Banque islamique de développement,
• La Banque arabe pour le développement en Afrique,
• Le Fonds koweïtien,
• L’Agence française de développement,
• Le Fonds international de développement agricole (FIDA),
• La coopération hollandaise.

Les excellents résultats obtenus par le MPCI confirment la pertinence de la vision du Ministre Ismaël NABÉ, dont le leadership affirmé contribue significativement à l’amélioration de la gouvernance des projets et à l’accélération du développement socio-économique de la Guinée.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info 

Neuf ans après sa disparition, Feue Kaba Hadja Rougui Barry demeure gravée dans la mémoire collective de ses proches et de nombreux Guinéens. Ce jeudi 13 mars, sa famille, ses amis et plusieurs sympathisants se sont réunis à son domicile à Coleah pour une cérémonie de sacrifice et de lecture du Saint Coran en son honneur. Une tradition que ses enfants et son époux perpétuent chaque année, témoignant ainsi de leur profond attachement à sa mémoire et à son œuvre.

Femme de caractère et d’engagement, Hadja Rougui Barry n’était pas seulement une mère aimante pour ses cinq enfants, mais une figure emblématique du développement en Guinée. « Tous les jours, je garde la même image d’elle : une maman aimante, brave, tendre et joyeuse », confie Aissata Lynn Kaba, son aînée, lors de cette commémoration chargée d’émotions.

À travers ses actions, Hadja Rougui Barry a marqué son époque. Elle est à l’origine de plusieurs infrastructures qui font aujourd’hui partie intégrante du paysage urbain de Conakry : la statue de Samory Touré, le marché Avaria, le pont de Madina, le pont de Kenien… Des réalisations qui traduisent son engagement indéfectible pour l’émancipation des femmes et le développement du pays.

« Le marché Madina Avaria, par exemple, a été pensé pour les femmes commerçantes. Il ne faut pas l’oublier », rappelle Aissata Lynn Kaba, tout en exprimant sa compassion aux victimes de l’incendie qui a récemment ravagé une partie du marché.

Au-delà des infrastructures, Hadja Rougui Barry était une fervente défenseuse des droits des femmes, des jeunes et des artistes. « Les jeunes générations ne savent peut-être pas qui elle est, mais nous, ses enfants, avons la responsabilité de perpétuer son combat », martèle Aissata Lynn Kaba.

C’est dans cette optique qu’a été créée la Fondation Rougui Barry & Barbies, un projet ambitieux visant à soutenir les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables à travers divers programmes d’autonomisation. « En 2025, nous irons encore plus loin avec de nouveaux projets pour contribuer au développement social et économique », promet sa fondatrice.

Au-delà de son rôle de mère et de femme engagée, Hadja Rougui Barry a profondément influencé la trajectoire professionnelle de sa fille aînée. « C’est elle qui m’a poussée à créer mon entreprise, qui m’a motivée à rester en Guinée en 2014 », raconte Aissata Lynn Kaba.

Un encouragement qui, malgré le choc de son décès, a fini par porter ses fruits. « Pendant un an, j’ai tout abandonné. Mais ensuite, je me suis relevée, et aujourd’hui, je continue à bâtir avec la même détermination », ajoute-t-elle. Son entreprise, lancée en mars 2014, fête cette année ses 11 ans d’existence, avec des projets en expansion dans plusieurs secteurs, notamment le transit et le BTP.

En ce jour de commémoration, au-delà des prières et du recueillement, un message fort se dégage : celui de la transmission et de la continuité. Hadja Rougui Barry n’est plus, mais son esprit demeure à travers les actions de ses enfants et les valeurs qu’elle leur a inculquées.

« Nous avons la responsabilité de tracer son chemin, de préserver son héritage et de poursuivre son combat pour un avenir meilleur », conclut Aissata Lynn Kaba.

Neuf ans après, la douleur de l’absence est toujours vive, mais l’engagement reste intact. À travers la fondation, les projets économiques et l’amour indéfectible de sa famille, Feue Kaba Hadja Rougui Barry continue de vivre dans le cœur des siens et dans l’histoire de la Guinée.

Mountaga Pandiara Diallo pour Planete7.info